"Contrairement à ce que les gens ont pu penser, et c’est normal, je ne suis absolument pas à l’origine de cette fuite que je trouve dégueulasse dans la forme et le timing. Sportivement, c’était une période charnière pour l’OGCN, la veille d’un quart de finale de Coupe d’Europe, contre Bâle. J’ai été peiné pour le club, les joueurs, Didier (Digard), le staff. C’est peut-être un tort mais j’ai toujours voulu maîtriser ma communication....Certaines personnes au club, qui avaient eu connaissance de tout ce qu’il s’était passé, m’avaient reproché d’avoir couvert ce genre de choses. Pour le coup, j’avais été en totale opposition sur ces sujets-là (avec Christophe Galtier, ndlr) durant toute la saison. C’était donc la double peine. Le club en a souffert, subi les conséquences tout au long de l’année, sans que cela ne se sache. Au final, on m’a ouvertement reproché de ne pas l’avoir dénoncé. Je ne l’ai pas supporté. Dans un cadre privé, j’ai adressé ce mail à une seule personne (Dave Brailsford, ndlr) et relaté par écrit tout ce qu’il savait déjà. C’était une façon de me protéger et d’éviter qu’on m’accuse, à tort, d’avoir mis le mouchoir sur tout ça." indique Julien Fournier concernant l'affaire Galtier lors d'un entretien accordé à Nice Matin.