Le 4 février 1960, les niçois retrouvent sur leur chemin en 1/4 de finale de la Coupe d'Europe, le Réal de Madrid. Ce dernier avait battu le gym par deux fois en 1957 (3-0 à Madrid et 3-2 à Nice). Mais l'année 1960 fut un tournant pour l'OGCNice, qui menait par  2 à 0  à la mi temps, et renversait la tendance en seconde période grâce Nuremberg.

 

Le récit de Michel Orregia

L'arrière niçois Martinez déclare : « Cette année, Nice peut battre le Real », mais personne ne l'écoute. Car c'est bien le vainqueur des quatre premières éditions de cette Coupe des champions que Nice retrouve. Avec, pour le club madrilène, 24 victoires, 4 nuls et 5 défaites seulement dans cette compétition, et 93 buts marqués contre 34 encaissés. Même si l'extraordinaire stratège Di Stefano est absent, tout le monde se demande à quelle sauce va être mangé l'Aiglon niçois. Le match aller a lieu le jeudi après midi 4 février 1960. Les Niçois jouent bien, mais grâce, entre autres, à une très bonne partie de son gardien, le Real mène 2-0 à la mi-temps. La cause semble entendue... Pas du tout ! L'équipe rouge et noire va réaliser le formidable exploit de gagner, emmenée par un étincelant Nuremberg, auteur des 3 buts de la seconde période. Tout d'abord il marque du gauche, puis Santisteban le fauche et provoque le penalty qu'il transforme, avant de porter le coup de grâce à 7 minutes de la fin.

2 défaites en Championnat, où le Gym occupe la 6ème place, séparent les Niçois du match retour à Madrid. Le Real mène déjà 2-0, quand De Bourgoing est expulsé à la 44è minute pour contestation du penalty accordé aux Espagnols et arrêté par Lamia. Sans doute perturbé, l'arbitre fera durer la mi-temps 54 minutes, le Real en profitant pour ajouter un troisième but. Nice en encaissera un quatrième en seconde période et portera, sans succès, réclamation devant L'UEFA. Que pouvait-on faire contre le Real de ce temps-là ?

(extrait de "100 ans de passion par Michel Oreggia, paru aux Editions Gilletta-Nice Matin")

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