Nice a été battu par plus fort mais sans pour autant démérité. Les points positifs sont les performances de Cardinale, Jallet et toujours Saint Maximin. On regrettera les sifflets concernant Balotelli, qui revenait ce soir de blessure et qui manquait de compétition. On notera que l'on râle souvent sur les arbitres français mais en Europe c'est guère mieux... Au final nous allons jouer l'Europa League qui sera surement plus à notre portée.

 

Fiche technique

 

OGC Nice 0-2 SSC Napoli (0-0)

 

32 103 spectateurs

Arbitre : Damir Skomina

 

Buts :

Naples : Callejon (48'), Insigne (89')

 

Avertissements :

Nice:  Seri (8'), Lees-Melou (82')

Naples : Koulibaly (84')

 

Les équipes :

OGC Nice : Cardinale - Souquet, Dante (cap), Le Marchand, Jallet - Seri, Tameze (Lees-Melou 66') - Walter (Marcel 79'), Sneijder, St-Maximin, Balotelli (Ganago 77').

SSC Napoli : Reina - Hysaj, Albiol, Koulibaly, Ghoulam - Allan (Rog 71'), Jorginho (Diawara 85'), Hamsik (cap) (Zielinski 63') - Callejon, Mertens, Insigne.

 

 

Les buts

 

89ème BUT d'Insigne pour Naples ! Ghoulam est lancé côté gauche et centre en retrait. Insigne contrôle et conclut d'une belle demi-volée imparable !

 

48ème BUT de Callejon pour Naples ! Pendant que Balotelli est sur le bord de terrain pour une histoire de bandage, Hamsik dédouble côté gauche. Il est servi en profondeur et centre au deuxième poteau. Callejon est tout seul et surgit pour propulser le ballon au fond, du pied droit !

 

 

Résumé

 

Le football tourbillon de Naples a encore emporté Nice (2-0), trop largement dominé pour remonter la défaite de l'aller (2-0) et forcer son passage vers la Ligue des champions, mardi à Nice en barrage retour.

 

Wesley Sneijder et Mario Balotelli n'ont rien pu faire et le Gym devra se contenter des poules de l'Europa League, avec l'objectif d'en sortir, contrairement à l'année dernière.

 

Le club qui monte en France aura eu un bel avant-goût de la grande Europe, une rencontre intense dans un stade chaud comme un couscoussier et face à un adversaire de très haut niveau.

 

Déjà dominé pendant les trois premières périodes de cette double confrontation, l'OGCN a encaissé le but fatal dès la reprise marqué par José Callejon sur un centre de Marek Hamsik (48), avant le coup de canif de Lorenzo Insigne (89).

 

Les joueurs de Lucien Favre ont tiré quelques feux d'artifices pour sortir avec les honneurs mais ils n'ont pas pu marquer. Ils sont quand même sortis sous les vivats de leurs supporters.

 

Nice peut tout de même ressortir quelques éléments positifs de cette rencontre, comme l'audace d'Adrien Tameze, premier match européen après deux saisons en Ligue 2 à Valenciennes, beau représentant de la politique de post-formation de ce club.

 

Quelques sifflets pour Balotelli -

Yoan Cardinale a aussi sorti un gros match, avec deux arrêts magnifiques face à Dries Mertens (14) et Lorenzo Insigne (64), de quoi rassurer son monde après trois fautes qui ont coûté trois buts déjà cette saison.

 

En revanche, les cadres ont un peu déçu, sauf Dante, impeccable en chef de défense, ce qui représentait pas mal de travail face à une équipe si offensive.

 

Le ballet des joueurs de Maurizio Sarri a du coup privé Sneijder et Balotelli de ballons. Le buteur italien, peu inspiré, est même sorti (78) sous les sifflets d'une partie du stade mais aussi escorté des "Super Mario" consolateurs de la bruyante populaire sud.

 

Christophe Jallet a tiré le premier sur un ballon qui semblait mieux calibré pour le meneur néerlandais (25), le seul bon ballon pour Sneijder avec un coup franc cadré (85), et "Super Mario" s'est emmêlé dans des dribbles à un contre deux, trois voire quatre Napolitains!

 

Comme Jean-Michaël Seri, en partance vers le FC Barcelone, était bien contrôlé par la patrouille azur, qui lui bouchait ses angles de passe, le Gym n'arrivait pas à être dangereux.

 

Le Napoli a confisqué le ballon en première période et a gaspillé bien des munitions pour assurer sa qualification plus tôt. Dries Mertens, aligné en pointe malgré un coup reçu au pied gauche en championnat, a d'abord trouvé "Cardi" (14) avant d'envoyer au-dessus un contre en or (21) et à côté un excellent ballon de Faouzi Ghoulam (40).

 

Saint-Maximin a gâché

 

Les occasions dangereuses étaient napolitaines, rien pour Nice hormis les débordements d'Allan Saint-Maximin. Déjà meilleur Aiglon à l'aller, l'ailier rasta a systématiquement pris de vitesse Elseid Hysaj sur son côté gauche mais a gâché ses centres faute de bien lever la tête.

 

Après que Mertens a envoyé une balle de 2-0 sur le poteau (49), Nice, mené et virtuellement éliminé, a tenté de sauver au moins l'honneur, et l'indice UEFA de la France.

 

Mais ni une montée rageuse de Christophe Jallet (58), ni Balotelli (60), peu inspiré devant les téléspectateurs italiens, ni Saint-Maximin (61, 69) n'y sont parvenu.

 

La meilleure chance a échu au jeune Camerounais Ignatius Ganago, entré à la place de "Balo", qui a perdu son face à face avec Pepe Reina (84).

 

Et Insigne a alourdi le score d'une frappe enveloppée, juste avant un dernier tir de Pierre Lees-Melou sur la barre (90). Décidément, le Napoli était plus taillé pour la Ligue des champions.

 

 

Réactions

 

Allan Saint-Maximin  :

On est tombés sur un adversaire supérieur, on le savait, c'est une équipe qui a l'habitude de la Ligue des champions. Sur le terrain, ça va vite, on a eu des situations, mais on a perdu 2-0 au match aller 2-0 au match retour, il n'y a pas grand chose à dire. Face à de telles équipes il faut savoir élever son niveau de jeu, je pense que mentalement on est prêt maintenant à jouer n'importe quelle équipe. Il nous manque aussi un peu des automatismes, ça va venir avec le temps, on a un bon collectif, je ne me fais pas de soucis. C'est très, très bien pour l'apprentissage, on a l'Europa League à jouer. Je tiens à remercier les supporters qui nous ont soutenus même dans la défaite.

 

Dante  :

C'était compliqué ce soir, on savait qu'on ne devait pas prendre de but, on avait décidé de bien garder le 0-0 derrière en première mi-temps et on voulait sortir un peu plus en deuxième, malheureusement on a pris ce but. Mais il faut relever la tête parce que, samedi, on a encore un match. Le travail dans la continuité c'est très important, à Naples il y au minimum huit joueurs qui sont sur le terrain qui jouent ensemble depuis trois ans. L'Europa League va être un objectif, quand tu es tout près de la qualification en Ligue des champions, tu dois faire quelque chose de plus que l'année dernière. Ça va nous coûter beaucoup d'énergie, mais il faudra la jouer à fond.

 

 

Revue de presse