Jean-Pierre Rivère, le président de l'OGC Nice, donne dans un entretien qui sera diffusé dans l'émission Canal Football Club ce dimanche sur Canal+ à 20h30 sa version du transfert avorté de Jean-Michaël Seri au Barça. Selon lui, les deux clubs s'étaient mis d'accord sur un transfert du milieu pour 40 M€, soit le montant de sa clause libératoire signée sous seing privé, avant que le Barça ne fasse volte-face.

 

«Mercredi matin (le 23 août), Julien Fournier (le directeur général de Nice) m'appelle tôt, à 9h, il me dit "Jean Pierre je ne comprends pas, je viens d'avoir un appel du Barça, ils me disent qu'ils arrêtent sur Micka (Seri)", relate le président niçois. L'après-midi, j'ai Josep Bartomeu, un peu gêné, qui me dit "Jean-Pierre, c'est la première fois que ça nous arrive, nos techniciens ont décidé de ne pas faire Micka Seri. Ce n'est absolument pas un problème d'argent". Le jeudi matin, c'est confirmé définitivement, ils ne font pas Micka Seri. Et là ça part en vrille. J'ai dit au Barça "vous m'avez foutu un joueur en l'air", parce qu'il avait un contrat prêt. Je me mets à la place de Micka, c'est son rêve d'aller au Barça et du jour au lendemain ça casse.»

 

Une version qui contredit celle du joueur, particulièrement remonté après l'échec de son transfert, qu'il attribue au fait que Nice aurait demandé aux Catalans 10 M€ en plus des 40 M€ déjà négociés. «J'ai pété les plombs, a déclaré Seri au Mundo Deportivo lundi 28 août. Je suis allé dans les bureaux du club (de Nice) pour avoir des explications. Ils m'avaient promis une chose et finalement, ils ont demandé plus pour moi.»