Les aiglons n'ont montré aucune envie à l'exception de Mario Balotelli. La tactique de Favre a été minable... Jallet comme Souquet ont été en dehors de la rencontre, spectateurs. Dire que nous avons laissé partir Boscagli pour une sombre histoire d'agent proche de Puel... On se mord les c... maintenant. Le retour de Mendy est définitivement un échec. Le joueur n'est plus que l'ombre de lui-même. Que dire de Pléa, l'homme au salaire le plus ( ou un des plus) important du Gym, qui n'arrive même pas à sauter... Le teston ça se dégonfle surtout lorsqu'on a les pieds carrés. Que dire du barcelonais Seri sur le troisième ou le quatrième but même pas capable de se relever pour défendre... Bref aucune envie, aucune tactique, des choix plus que suspects... Bref, Lucien nous n'en pouvons plus de vous!    

 

Fiche technique

 

OGC Nice 0-5 Olympique Lyonnais (0-4)

27 542 spectateurs

Arbitre : Frank Schneider

 

Buts :

OL: Depay (5', 38'), Cornet (20'), Mariano (27'), Maolida (80')

 

Avertissements :

Nice: Marlon (12', 69'), Seri (22'), Dante (61'), Mendy (74')

OL : Cornet (22') Marcelo (35'), Ferri (86')

 

Expulsion :

Nice : Marlon (69')

 

Les équipes :

OGC Nice : Benitez - Marlon, Dante (cap), Le Marchand - Souquet (Lees-Melou 46'), Tameze, Mendy, Seri (Lusamba 46') Jallet - Plea, Balotelli (Srarfi 69').
Olympique Lyonnais : Lopes (cap) - Tete, Marcelo, Diakhaby, Marçal - Ndombele, Tousart (Ferri 69'), Aouar - Cornet, Mariano (Maolida 75'), Depay (Gouiri 78').

 

Les buts

 

80 ème BUT de Maolida pour Lyon ! Encore un ballon perdu intercepté par Aouar de la tête qui termine dans les pieds de Ndombele. Le milieu lyonnais se retourne et lance Maolida dans la profondeur qui termine le travail d'une frappe croisée du gauche ! 5-0 !

 

38ème BUT de Depay pour Lyon ! Comme souvent dans ce match, le ballon est perdu au milieu, cette fois-ci par Seri. Mariano s'avance et bénéficie d'un contre favorable qui profite à Depay. L'attaquant lyonnais enroule son ballon à l'entrée de la surface et Benitez ne peut rien faire ! 4-0 !

 

27ème BUT de Mariano pour Lyon ! Les Aiglons sont à l'attaque dans le camp lyonnais mais Seri manque sa passe. Les Gones partent donc en contre et Aouar sert Mariano dans le dos de Mendy. L'avant-centre lyonnais réalise une superbe frappe croisée qui termine au fond ! 3-0 pour l'OL !

 

20ème BUT de Cornet pour Lyon ! Coup de froid dans l'Allianz Riviera ! Magnifique combinaison entre Ndombele et Tete côté droit. Jallet est éliminé et le latéral lyonnais peut centrer vers l'entrée de la surface pour Cornet qui élimine Le Marchand d'un superbe dribble avant de conclure en force au point de penalty ! Magnifique but et l'OL mène 2-0 !

 

5ème BUT de Depay pour Lyon ! Sur un long dégagement de Lopes, Dante s'impose dans le rond central mais perdu aussitôt le ballon. Cornet est servi rapidement sur la droite et l'ailier lyonnais trouve Depay de l'extérieur du pied qui conclue d'une frappe puissante à l'entrée de la surface !

 

 

Résumé

 

Lyon privé de Nabil Fekir, malade, a étrillé Nice (5-0) à l'Allianz Riviera et rejoint Monaco à la deuxième place de la Ligue 1, en attendant le match du champion de France contre le Paris SG (21h00) en Principauté.


L'an dernier l'OGCN avait devancé Lyon pour le podium, il se retrouve maintenant à la hauteur du barragiste Strasbourg (14 points), pendant que l'OL poursuit son impressionnante série de huit victoires en neuf matches, toutes compétitions confondues.

 

L'équipe de Bruno Genesio marche sur l'eau: elle a signé son troisième 5-0 à l'extérieur de la saison, après Troyes et Saint-Étienne, et n'a plus encaissé de but depuis le 19 octobre à Everton (victoire 2-1) en Europa League.

 

Seul Montpellier a accroché les Gones (0-0) sur cette série, un jour où l'absence de Fekir, suspendu, avait pesé. A Nice le stratège lyonnais a déclaré forfait avant le match, victime d'un gastro-entérite selon son club.

*

Sur la pelouse, ce sont les absences de la défense niçoise qui se sont vues. Pertes de balles, mauvais placements et communications brouillées ont offert des boulevards aux attaquants lyonnais, qui ont tous marqué.
Memphis Depay a réussi un doublé (5, 38) pour grimper à 9 buts en L1, Maxwell Cornet (20) et Mariano Diaz (27) un but chacun, comme l'entrant Myziane Maolida (80).


Dans le détail, les buts lyonnais surlignent en fluo les errements défensifs des Aiglons. Dante perd le ballon qui conduit à l'ouverture du score, où Depay se couche bien pour reprendre le centre de Cornet.

 

Doublé de Depay

 

Nampalys Mendy et Marlon sont trop facilement éliminés par Cornet sur le 2-0, et Jean-Michael Seri, habituel métronome du jeu niçois, a perdu les deux ballons qui amènent les buts suivant.

 

Houssem Aouar lance Mariano sur le 3-0, et la défense est tellement dépassée que Cornet et Depay ont le temps de se faire des politesses pour savoir qui reprendra la passe de Mariano sur le 4-0. Le Néerlandais s'offre même le luxe de conclure inhabituellement du droit son doublé.

 

L'autre "Oranje" attendu, le Niçois Wesley Sneijder, n'était même pas sur le banc, victime d'une douleur derrière une cuisse selon son club.
Enfin Dante rate la relance qui amène le but de Maolida...


Après la qualification jeudi pour les 16e de finale de C3 contre Zulte-Waregem (3-1), Lucien Favre avait mis en garde, "il reste beaucoup de travail", prévenait le coach suisse. Cette fois, c'est sûr qu'il sera compris.


A la pause, il a abandonné sa défense à trois pour repasser en 4-4-2 avec l'entrée de Pierre Lees-Melou à la place d'Arnaud Souquet et la sortie d'un Seri méconnaissable relayé par Arnaud Lusamba.

Mais il était bien trop tard. Nice n'a envoyé que trois tirs cadrés, tous par Mario Balotelli (11, 50, 66). Le Gym a même fini à dix, après l'exclusion de Marlon pour deux jaunes (12, 72). Le club azuréen est passé en six mois de la course à la Ligue des champions à la lutte pour le maintien. AFP

 

Réactions

 

Lucien Favre :

 

Est-ce votre pire match depuis que vous êtes à Nice?


Oui. Il nous a manqué beaucoup de choses, la récupération du ballon, le fait de jouer haut à contre-temps... C'était très mal coordonné. Il fallait parfois attendre, ne pas s'ouvrir comme ça. Défensivement, on s'est fait transpercer. Ce n'est pas possible de se faire transpercer comme ça, on l'a dit et répété avant le match que Lyon est très bon en contre. On s'est ouvert à eux, on s'est offert.

 

favre2018Regrettez-vous d'avoir changé de système, de 4-4-2 à 3-5-2?


Pas du tout, je suis lucide sur ce qui s'est passé, le système est une chose, j'assume d'avoir choisi ça, des fois ça ne fonctionne pas, mais aujourd'hui on a surtout fait des choses fausses. Mais c'était difficile déjà contre Zulte-Waregem (victoire 3-1 jeudi en Europa League), on retient la qualification, mais on oublie que Zulte a eu six, sept occasions, qu'ils se sont présentés deux, trois fois seuls devant le gardien quand même. La récupération est primordiale, et aujourd'hui il y a eu trop de failles à ce niveau.

 

Est-ce que Nice joue le maintien et doit recruter?


Il y a longtemps que notre situation est inquiétante, il ne faut pas se le cacher. A voir où on est pour le moment, c'est pas terrible... Quand vous faites un début de championnat comme ça, quand vous perdez un match où vous devriez faire un point, c'est toujours mauvais signe. Il faut qu'on se reprenne, qu'on travaille avec ce cadre sans parler mercato, car cela ne sert plus à rien, et qu'on s'améliore, parce qu'on peut quand même faire bien mieux que ce qu'on a vu aujourd'hui. Mais vraiment aujourd'hui, ce n'était pas bon, j'accepte de prendre la critique pour moi.

 

Bruno Genesio (entraîneur de Lyon):

 

Jouer sans Nabil Fekir, on l'avait déjà fait à Troyes (5-0). Cela montre la qualité du groupe, on effectue des rotations et l'équipe reste performante, cela démontre un bon état d'esprit général, je tiens à le souligner. On a fait match plein, je retiens que quand on est structuré et discipliné défensivement, comme à Saint-Etienne et à Troyes, on a tellement de talent offensif qu'on peut faire des différences. Il nous faut pour cela être performant à la récupération. C'est un travail collectif. Je suis content pour Maxwel Cornet, qui ne devait pas débuter. S'il était sorti du groupe la semaine dernière, c'était surtout pour le protéger, je lui avais dit. C'est un garçon qui travaille, il a vécu des moments difficiles, ce but va lui faire du bien.

 

Adrien Tameze (au micro de beinSports) :

 

tameze 2Difficile... On est passé à côté de notre première mi-temps. Depuis deux ou trois journées, on avait un peu retrouvé notre jeu, ce qu'on sait faire. À 4-0 pour l'OL, c'était trop tard pour revenir. Les raisons de cette première période ? Je ne sais pas. Peut-être l'organisation, peut-être que nous n'avons pas compris les consignes du coach. On va analyser. Il faut vite remonter. Les journées passent et on n'y arrive toujours pas.

 

Maxime Le Marchand  :

 

lemarchand18Nous avions compris les consignes. À trois derrière, il fallait coulisser. Mais nous avons pris des contres assez monstrueux. Cela n'a pas bien fonctionné mais il y a eu des pertes de ballon, des fautes techniques, des fautes de jugement. Une défaite 5-0, ce n'est pas évident dans les têtes. Il faut se reconcentrer et se servir de cette déception. On savait que Lyon partait très vite en contre et qu'il nous faudrait réaliser un gros match. On ne l'a pas fait.

 

Jean-Pierre Rivère (président de Nice) :

 

rivereCette défaite fait mal à la tête. On a pris une belle rouste. Il faut se remobiliser et être très solidaire. Il faudra aller chercher des points partout. Les joueurs ont semblé un peu perdus sur le terrain. C'est toujours dur d'expliquer à chaud. Des choses ont paru évidentes sur le terrain à tout le monde. On n'a pas su jouer la première période. La rencontre était pliée à la mi-temps. Un changement d'entraîneur ? Inenvisageable. Ce n'est pas la voie à prendre. Notre groupe a peut-être des capacités, il lui faut les mettre en pratique sur la pelouse. Il n'y a pas de temps à perdre. Nous sommes barragistes. Avec Wesley Sneijder blessé à la cuisse et deux suspendus (Alassane Plea et Marlon). Les erreurs collectives se corrigent collectivement. A la pause, je suis descendu dans le vestiaire comme je le fais à chaque match. Je leur ai juste dit quelques petites choses. Mais si quelques mots d'un président avaient un impact sur le cours d'une rencontre, cela se saurait.

 

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