L’OM cherche par tous les moyens à obtenir l’arrivée de l’attaquant de Nice


Certains irréductibles de l’OM sont prêts à l’accueillir, à bondir dans leur voiture pour foncer vers le centre Robert Louis-Dreyfus et lui réserver un accueil digne de son standing et de sa splendeur passée. Ils décortiquent avec attention les médias, guettent les réseaux sociaux nuit et jour, abreuvent de messages certains relais d’information, histoire de ne pas rater une miette de ce feuilleton qui les tient en haleine depuis l’été dernier et dont ils ne se lassent jamais.


Dans cette saga, Mario Balotelli tient toujours le rôle phare. Mais il se fait autant désirer que cet été. Beaucoup croyaient que la cassure avec Patrick Vieira couplée à une situation sportive catastrophique (0 but) et contractuelle (son bail avec Nice se termine en juin) faciliterait les négociations pour sa venue en Provence cet hiver. Mais rien n’est jamais simple avec Super Mario, ni avec son entourage incarné notamment par l’insaisissable et insatiable Mino Raiola. Celui-ci ne fait pas l’unanimité du côté de La Commanderie, aussi bien pour ses méthodes que pour sa boulimie de millions, que ce soit au niveau salarial ou pour les primes et autres commissions liées à cette opération. "Avec lui, ce n’est jamais clair", déplore-t-on en interne.
Ce qui l’est, en revanche, c’est que la direction de l’OM se creuse les méninges pour tenter de l’enrôler sans trop affoler sa masse salariale et son vestiaire. Jacques-Henri Eyraud et Rudi Garcia sont convaincus que l’international italien ferait un bien fou à l’équipe. Andoni Zubizarreta, qui ne goûte guère ces réjouissances hivernales, se montrerait plus sceptique mais, fidèle à ses principes, œuvrerait pour le collectif. L’OM avance malgré tout et échafaude des plans pour parvenir à ses fins. L’un parmi tant d’autres consisterait à se faire prêter Balotelli jusqu’en mai, tout en prenant en charge l’intégralité de ses émoluments. En restant un joueur du Gym, ce stratagème permettrait de conserver l’avantage fiscal destiné aux salariés étrangers travaillant sur le sol français. Pas sûr que les décideurs niçois voient cette option d’un bon œil, eux qui attendent toujours que leur joueur dispose d’un accord avec un autre club avant de le libérer de son bail. Malgré la complexité évidente de ce dossier, une certaine forme d’optimisme règne à l’OM.

 

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Même si la prudence l’accompagne également.


Il n’y a pas que les supporters qui observent avec curiosité ce manège. Kostas Mitroglou s’avère un spectateur attentif. Comme son entourage ne cesse de le répéter, l’attaquant grec, non retenu pour le déplacement à Saint-Étienne hier, entend rester et ce, malgré la défiance de Garcia à son égard. "Il travaille, essaie d’être à 101 % et respecte toujours son coach et les décisions que celui-ci prend", nous a expliqué son clan. Si la venue de Balotelli se concrétisait, sa position changerait forcément et il envisagerait enfin un départ.


Christopher Rocchia, lui, ne se pose pas ce genre de question. Il doit être prêté (sans option d’achat) dans les prochaines heures. Après avoir changé ses plans face aux tergiversations olympiennes, Sochaux a réactivé la piste du jeune (20 ans) latéral gauche au temps de jeu faiblard (10 minutes). Ce mouvement pourrait être bouclé rapidement. Il faut dire qu’il est bien plus simple que l’opération Balotelli...