Les niçois ne méritaient peut-être pas de remporter cette rencontre mais ce que nous ne pouvons pas leur reprocher c'est d'avoir retrouvé leur réalisme, enfin! Même Bamogo, très malheureux depuis le début de saison a trouvé le chemin des filets. Une belle opération qui permet aux niçois d'assuer le maintien... et de voir au delà!

 

Fiche technique

 

Stade Saint Symphorien, OGC Nice bat FC Metz 2 buts à 1 (mi-temps 1-0).

10.683 spectateurs

Arbitre :
M. Jaffredo

Buts :

Metz : Pjanic (47 pen)

Nice : Bamogo (40è), Ederson (53è pen)


Avertissements :

Metz : C. Gueye

Nice : Jeunechamps

Les équipes

Metz : Marichez (c) - Corrales, Delhommeau, Diop, C. Gueye - François, Agouazzi (Gygax, 62è), Barbosa (Gestede, 79è), Pjanic - B. Gueye, N'Diaye (Aguirre, 68è)

Nice : Lloris - Jeunechamp, Apam, Kanté, Rool (c) - Diakité (Echouafni, 46è), Balmont, Ederson - Bamogo (Modeste, 67è), Laslandes, Koné (Gace, 90è)

 

Résumé

Nice calme les Messins par Sport24.com

 

Euphorique ces derniers temps, Metz s’est montré beaucoup trop maladroit pour pouvoir venir à bout de réalistes Niçois (1-2). Les Aiglons renouent enfin avec le succès et se replacent dans la course à l’Europe.

Le FC Metz si décrié et si raillé depuis le début de la saison allait-il enchaîner un troisième succès consécutif ? Totalement libéré de toute pression grâce à ce sentiment d'être de toute manière déjà condamné, le club lorrain accueillait des Niçois au ralenti (0 victoire lors des 7 dernières journées) et légèrement décramponnés des places européennes. Autant dire que ce duel opposant la lanterne rouge au 6e de L1 apparaissait moins déséquilibré que le classement le laissait entendre…

Nice contre le cours du jeu

Du reste, après vingt premières minutes bien ternes et jouées sur un rythme de sénateur, Metz se décidait à enflammer les débats. Kanté effectuait un tacle défensif magistral devant Gueye, prêt à fusiller Lloris (20e), avant une période de 10 minutes où Nice prenait l’eau de toutes parts, surtout sur coup de pied arrêté, devant la puissance physique et le culot des locaux. Lloris devait sortir le grand jeu sur une tête smashée d’Agouazi (24e) puis sur un tir en première intention de Gueye à la suite d’un action à la nantaise (28e). Et quand Lloris se ratait, il pouvait compter sur ses partenaires et en l’occurrence Ederson pour sauver sur sa ligne une frappe lobée d’Agouazi (25e). Des occasions manquées que les hommes de Pouliquen allaient amèrement regrettées. Sur le reculoir et incapable de produire du jeu face au bloc messin, Nice trouvait en effet le moyen d’ouvrir le score sur sa première frappe cadrée. Une action d’école avec à la clé un ballon piqué magique de Koné pour Bamogo qui fusillait le pauvre Marichez (0-1, 41e). KO debout, les Grenats étaient proches de la noyade. Heureusement pour eux, Bamogo perdait son duel avec le portier lorrain (44e). Et comble de malchance, Metz ratait l’égalisation juste avant la pause sur une incroyable mésentente entre François et N’Diaye, absolument seuls au deuxième poteau (45e+1) !

Une histoire de penalties

Et quoi de mieux qu’une égalisation dès le retour des vestiaires pour relancer le moral des Lorrains ? Celle-ci intervenait sur un penalty litigieux pour une faute de Lloris sur Gueye. Pjanic ne se posait pas de questions et se chargeait de la sentence (1-1, 48e). Dans la foulée, Pjanic se servait de l’appel de N’Diaye pour offrir un caviar à Gueye qui se déchirait complètement (49e). Mais l’euphorie ambiante ne durait pas. Car Cheikh Gueye commettait l’irréparable dans sa surface sur Bamogo. Une faute synonyme de penalty transformé par Ederson (1-2, 54e) et de gros coup de bambou sur les têtes lorraines. Le rythme de la partie retombait nettement avec des Messins frustrés et surtout usés physiquement. Du pain béni pour les Aiglons. D’autant que Metz continuait son festival de gâchis devant le but avec une tête de N’Diaye, au point de penalty, largement au-dessus (68e). Bien en place, les hommes d’Antonetti se contentaient eux de gérer tranquillement ce court et précieux avantage avec quelques escarmouches signées Modeste, fraîchement entré en jeu (77e, 83e). Malgré un dernier coup franc de Pjanic (89e), le score n’évoluait plus. Le Gym met fin à la belle série messine et se replace dans la course à l’Europe.

 

 

Le jeu et les joueurs par sport24.com

Metz peut s’en mordre les doigts. Avec un soupçon de réussite dans le dernier geste, les Lorrains auraient pu signer une troisième victoire consécutive. Emmené par un Barbosa des grands soirs dans son couloir gauche et véritable métronome du jeu messin, le club de Carlo Molinari aurait largement mérité de rejoindre les vestiaires à la pause avec un avantage au score grâce à la puissance de Diop ou encore de Delhommeau sur coup de pied arrêté. Mais à trop vendanger, la bande à Pjanic, une nouvelle fois excellent dans son rôle de meneur de jeu chargé de montrer la lumière, s’exposait à de graves déconvenues. Et cela n’a pas manqué d’arriver. Marichez n’a quasiment pas eu un arrêt à faire et pourtant, il est allé chercher le ballon deux fois au fond de ses filets.

Côté niçois, le strict minimum a suffi pour enregistrer une première victoire depuis 8 matches ! Muselés, Bamogo et Koné ont souffert pour pouvoir s’exprimer et semer la zizanie dans la défense adverse. Malgré un Laslandes très précieux dans un rôle de pivot et de remiseur. L’ancien Bordelais a couvert un terrain considérable pour créer des brèches. Et la seule fois où le trio d’attaquant est parvenu à combiner, cela s’est concrétiser par un but, juste avant la pause. Derrière, Balmont a dû s’employer pour répondre au combat physique imposé par les Lorrains. Le genre de match que l’ancien pitbull lyonnais adore. Quant à Lloris, il a sauvé la maison niçoise à quelques reprises en première période avec des interventions autoritaires. Un match parfait si ce n’est une sortie hasardeuse durant les 45 premières minutes qui aurait pu coûter cher.

 

Revue de presse

 

Les Messins ne poursuivront pas leur belle série de deux victoires consécutives sur leur pelouse. Volontaires et globalement dominateurs, les Grenats n'ont pas su bénéficier du cruel réalisme que le Gym a fait sien tout au long de la rencontre.

Réalisme à la sauce niçoise par Football 365

 

En déplacement à Metz, Nice a peiné mais ont fini par avoir le dernier mot dans un match qu'il est loin d'avoir dominé (1-2). Les Lorrains peuvent regretter un nombre important d'occasions gâchées. Une belle opération donc pour les Aiglons qui remontent à la 5e place.

Nice se réveille par Eurosport

 

Réactions

Yvon Pouliquen : " Le gros regret, c'est de ne pas avoir concrétisé les occasions que nous nous sommes créées. Sur l'ensemble du match, je pense qu'on ne méritait pas de perdre. Certes, les résultats nous ont été plus favorables ces derniers temps. Mais même s'ils ne sont pas là ce soir, au niveau de la qualité de jeu, les garçons ont bien répondu. Maintenant nous avons quatre jours pour nous remettre de la déception ressentie ce soir. Car j'ai envie de voir des vestiaires heureux à la fin de notre 8e de finale de coupe de France à Lorient."


Frédéric Antonetti  : "Le match a été très difficile pour nous. L'équipe de Metz a vraiment le niveau de Ligue 1 et en embêtera plus d'un d'ici la fin de la saison. Dans ce genre de match, le plus difficile est d'avoir les capacités à se motiver et mes joueurs n'en ont fait preuve que par intermittence. Nous avons eu de bonnes périodes, de moins bonnes. Mais les trois points récoltés ce soir nous font le plus grand bien pour la confiance. Ils vont compter à la fin de la saison."