Une victoire méritée qui ne fera pas plaisir à notre ami (sic) M.Aulas mais le gym a montré un visage conquérant, volontaire qui nous a manqué depuis quelques semaines. Cette victoire permet à l'OGC Nice de rester à la sixième place. On notera le festival Koné qui a montré l'étendue de son talent et comme nous ne sommes pas mesquins, on signalera le bon match d'Ederson qui nous a, enfin, apporté un plus. Vaut mieux tard que jamais!

 

 

Fiche technique

Spectateurs: 35.000 environ

Terrain: correct

Temps: froid et pluvieux

Arbitre: M.Auriac

Avertissements:

PSGs: Camara (88e)

Nice: Koné (76e)

Buts :

PSG : Luyindula (50è), Pauleta (77è)

Nice : Koné (36è, 83è), Ederson (86è)

Les équipes :

Paris SG : Landreau - Ceara, Yepes, Camara, Armand - Clément, Mendy, Chantôme (A. Diané 65'), Rothen ( W. Souza 55')- Luyindula, Pauleta (c)

Nice : Lloris - Diakité, Apam, Kanté, Rool - Echouafni (c), Balmont, Hellebuyck, Ederson - Laslandes (H. Bamogo 67'), Koné (G. Cid 90')

 

Résumé

 Le ciel s’abat sur Paris par Sport24.com

Alors qu’il était parvenu à renverser une situation bien mal embarquée, le PSG a craqué en toute fin de match contre Nice au Parc des Princes, sous des trombes d’eau (2-3). Une défaite qui va faire très mal…

Strasbourg et Lens ayant été battus samedi, le PSG accueillait ce dimanche Nice avec une pression sur les épaules bien moindre que prévu. Plus convaincant dans le jeu ces derniers temps, le club de la capitale pouvait donc prendre quelque peu ses distances avec la zone rouge. A condition de venir à bout au Parc de Niçois au ralenti mais toujours en course pour une hypothétique place en Coupe UEFA…

Koné glace le Parc

Une rencontre qui démarrait timidement. Hormis deux frappes d’entrée non-cadrées signées Balmont (2e), puis Chantôme (2e), le Parc des Princes assistait à un round d’observation des plus ennuyeux que seul le sauvetage d’Echouafni, d’une main involontaire, sur une frappe de Camara (9e) venait interrompre. Paris avait bien la mainmise sur le ballon mais les offensives franciliennes se révélaient brouillonnes et stériles. Face au bloc niçois très compact, le PSG ne pouvait se permettre de continuer sur ce rythme de sénateur. Luyindula décalait parfaitement Pauleta sur la gauche dont la frappe était tranquillement captée par Lloris (17e) avant que Lloris ne mette en échec l’Aigle des Açores, auteur d’un tir rasant vicieux (24e). La bande à Le Guen semblait pleine de bonnes intentions mais cela manquait cruellement de solutions pour enchainer. En face, le Gym donnait l’impression de pouvoir créer le danger à tout moment. A l’image de ce missile de Balmont qui mettait en grande difficulté Landreau (25e) ou encore cette frappe trop écrasée de ce même Balmont sur un joli service de Koné (26e). Et à force de ne pas parvenir à emballer les débats, Paris se faisait piéger. Sur un bon ballon de Laslandes, Koné fixait Camara et envoyait le cuir dans la lucarne d’un Landreau médusé (36e).

Paris peut s’en vouloir

Trop «gentil» durant les 45 premières minutes, le PSG allait-il enfin faire preuve de détermination ? Bien plus mordants et plus volontaires, les joueurs de la capitale ne doutaient pas longtemps. Sur un caviar de Rothen, Pauleta obligeait Lloris à un arrêt réflexe sur sa ligne. Luyindula avait bien suivi et égalisait d’un tacle rageur (1-1, 50e). Un but qui avait le don de réveiller le Parc et de relancer les Parisiens. Malheureusement, Paris perdait Rothen dans la foulée sur blessure (56e). Résultat, si le PSG poussait, pressait des Niçois en difficulté et qui perdaient des ballons faciles, les occasions n’étaient pas légion. Jusqu’à ce coup de patte de Pauleta sur coup franc qui trouvait la barre transversale de Lloris (64e). Mais le Gym restait diablement dangereux sur chaque petite opportunité à l’image de ce contact litigieux de Clément sur Bamogo (71e) ou de cet obus flottant d’Hellebuyck repoussé à la manière d’un volleyeur par Landreau (74e). Dans la foulée, Hellebuyck, encore lui, remettait malencontreusement sur Pauleta dans la surface qui s’arrachait pour tromper de près Lloris (2-1, 76e). La délivrance pour Paris ? Non car bizarrement, le PSG se mettait à trembler et à s’énerver. Du pain béni pour Nice et surtout Koné qui, après un incroyable raté (82e), enrhumait toute la défense pour venir crucifier Landreau d’un pointu (2-2, 83e). Le club de la capitale se découvrait et prenait l’eau. Ederson s’amusait au milieu de Yepes et Armand avant d’enrouler une frappe imparable pour Landreau (2-3, 86e). Incroyable dénouement pour des Parisiens au plus mal…

 

Le jeu et les joueurs par Sport24.com


Paris s’en relèvera-t-il ? C’est la principale interrogation à l’issue d’une rencontre où les Parisiens auront tout connu. Un début de match sans hargne, une deuxième période bien plus convaincante avec à la clé deux buts et une fin de match cataclysmique. Après un léger mieux lors de ses dernières sorties, Landreau est apparu fébrile sur certaines interventions. Au final, il n’a pas su se montrer décisif. Yepes et Armand sont fautifs sur les deux derniers buts. Deux pantins désarticulés incapables de stopper l’adversaire. Clément a toujours été à l’extrême limite, effectuant un nombre incalculable de fautes dans l’entrejeu. Chantôme, positionné dans un rôle inattendu de meneur de jeu, a posé de gros soucis aux Niçois par son placement mais également au sein même de son équipe, légèrement coupée en deux. Enfin la sortie sur blessure de Rothen peut être considérée comme le tournant du match. Sa patte gauche, décisive sur l’égalisation de Luyindula, a énormément manqué.

Côté niçois, le talent de Koné et Ederson a fait la différence. L’Ivoirien s’est offert un magnifique doublé alors qu’il n’avait pas inscrit le moindre but à l’extérieur depuis le début de la saison. Quant au Brésilien, son but, le 3e, tout en finesse et en déhanché est une merveille. Nice ne s’est jamais affolé dimanche. Même quand Paris poussait en début de deuxième période. Mais Balmont et Echouafni, impeccables au milieu, ont su serrer les boulons pour éviter le naufrage. Dans les buts, Lloris a une nouvelle prouvé qu’il frappait à la porte de l’équipe de France avec une sûreté sur sa ligne impressionnante. Enfin Laslandes, de retour de blessure, n’a pas été très heureux dans ses choix. Mais il est quand même à l’origine du premier but.

 

Revue de presse

 

Mené au score à la pause, le PSG pensait avoir fait le plus dur en prenant l’avantage. Mais deux buts niçois dans les dix dernières minutes ont une nouvelle fois plongé les Parisiens dans leurs doutes et la zone rouge

Le cauchemar parisien par Football 365

 

Menant au score à l'orée du dernier quart d'heure, le PSG s'est fait battre par une équipe de Nice joueuse (2-3) lors du dernier match de la 33e journée. Après Nancy, c'est la deuxième défaite de suite d'une équipe parisienne qui reste relégable (18e). Le maintien devient de plus en plus compliqué.

Paris reste dans le noir par Eurosport

 

 

Réactions

 

Paul Le Guen (entraîneur du Paris SG): "On avait pourtant fait le plus dur. C'était une vraie performance que de repasser devant Nice. Evidemment que je n'imaginais pas un tel scénario dans les dernières minutes. On n'a pas été rigoureux derrière, on s'est fait piéger alors qu'on était en place. C'est une grosse déception, c'est très cruel, mais cela témoigne d'une fragilité et d'une fébrilité. Il n'y a pas d'autre solution que de rester mobilisés, de se bagarrer sur les cinq derniers matches. On a vu ce soir qu'on était capable de revenir dans un match, là il faut qu'on soit capable de revenir dans un championnat. C'est compliqué. C'est de mon devoir de rassembler tout le monde dans les prochains jours. On a tous pris un coup derrière la tête mais c'est de mon devoir d'aider tout le monde à s'en remettre. Ce n'est pas le moment d'accabler les joueurs. C'est cruel et c'est dur à encaisser parce que j'ai le sentiment que les joueurs avaient fait des efforts. Ils se pénalisent en faisant des erreurs grossières. C'est dur à encaisser pour eux, pour le coach et pour tout un club. On sait que c'est dur, que c'est compliqué. Mais qu'est-ce que je vais faire ce soir, les accabler? Ils ont fait des erreurs mais mon rôle c'est de les aider à reprendre de la confiance. Il faut rester énergique et combatif"

 

Alain Cayzac (Président du PSG) : « J'ai demandé aux joueurs de relever la tête, de ne pas se décourager. C'est une épreuve très délicate, extrêmement difficile pour tout le monde. Mais si je n'y crois pas, personne n'y croira. Nous allons nous battre jusqu'au bout. Ce n'est pas un discours très original parce que la déception est énorme après cette défaite. Nous sommes revenus au score, ce qui était pratiquement le plus compliqué à faire. Nous avons même mené, mais on s'est fait prendre par deux exploits de très bons joueurs. Ce n'est, toutefois, pas une excuse suffisante. Mais nous n'allons pas baisser les bras. »

 

Frédéric Antonetti (Entraîneur de Nice) : « Ce n'est pas que cette équipe n'est pas costaud, c'est qu'elle manque de confiance. Je pense qu'il y a encore de la place pour que Paris se sauve, je le dis sincèrement. Ils ont eu leur chance, ils n'ont pas su la saisir. L'année dernière nous étions dans la même situation et nous nous sommes sauvés à la 37e journée. Tant que nous jouons, il faut garder espoir. Peut-être que Paris redeviendra Paris après avoir beaucoup souffert. Quand ça va mal à Paris, c'est plus difficile qu'ailleurs. »


 
Olivier Echouafni (Milieu de Nice) : « On voulait réaliser un grand coup, et on l'a fait devant beaucoup de monde. On voulait également montrer que l'OGC Nice avait une équipe talentueuse. Et on l'a vraiment démontré de la plus belle des manières. On sait que ce sont des joueurs avec beaucoup de qualités. Mais c'est tout le groupe qui est récompensé après cette victoire. Ces derniers temps, on a réalisé des matchs très, très corrects mais, tout simplement, les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Avec les résultats de samedi soir, on était passés de la sixième à la onzième place. Ça nous a extrêmement remonté. On réalise un gros coup face à une bonne équipe du Paris Saint-Germain. On a eu beaucoup de cœur pour revenir à la marque, et pour l'emporter au final. On a connu une telle situation la saison passée. Ce n'est pas facile. Mais ils ont encore cinq matchs pour se sauver. On a beaucoup de respect pour cette équipe. Et pour Paul Le Guen que j'ai connu comme entraîneur. Ce soir, ils doivent être abattus, mais ils ont les joueurs, et la qualité, pour s'en sortir. Maintenant, à eux d'être forts mentalement. »