Fidèle à eux-mêmes... Les niçois auraient-ils une légère préférence pour Marseille? On peut se le demander vue l'envie montrée par les joueurs...

 




 

 

Fiche technique

 

A Nice (Stade du Ray): Marseille bat Nice 2 à 0 (1-0)

 

Terrain: bon

 

Temps: chaud

 

Eclairage: bon

 

Spectateurs: 16.669

 

Arbitre: S. Bré

 

Buts:

 

Marseille: Niang (26), Brandao (61)

 

Avertissements:

 

Nice: Ben Sâada (33), Cid (51), Apam (68)

 

Marseille: Valbuena (36), Cana (59), Bonnart (74), Brandao (77)

 

Les équipes:

 

Nice: Ospina - Apam, Hognon, Kanté, Cid - Mah. Traoré, Echouafni (cap) (Sablé 75), Hellebuyck (D. Diakite 56) - Bamogo, Rémy, Ben Sâada (Mouloungui 56)

 

Entraîneur: Frédéric Antonetti

 

Marseille: Mandanda - Bonnart, Civelli, Hilton, Taiwo - Cana (cap), Be. Cheyrou - Valbuena (Ziani 81), Ben Arfa (Wiltord 89), Niang (Zenden 87) - Brandao

 

Entraîneur: Eric Gerets

 

 

Résumé

 

 

 L’OM en toute sérénité par Sport24.com

 

 

Face à de biens pâles Niçois, Marseille a maitrisé son sujet de bout en bout au Stade du Ray pour empocher un succès précieux dans la course au titre (0-2). Bordeaux, en voyage à Valenciennes, est sous pression…

 

 

Gagner, si possible largement, pour avoir toujours son destin entres les pieds. Leader grâce à un tout petit but d’avance par rapport à Bordeaux, Marseille se devait de poursuivre son festival à l’extérieur du côté de Nice pour un derby sudiste électrique. Histoire de mettre la pression sur les Girondins, en piste après le coup de sifflet final, et de repousser la menace lyonnaise, revenue à quatre longueurs depuis mardi soir et un succès aisé aux dépens de Nantes (3-0). Restait à savoir si les Niçois allaient jouer à fond leur rôle d’arbitre…

 

 

Une seule équipe sur la pelouse

 

 

Et au vu des 45 premières minutes, cela n’était vraiment pas le cas. Privé de ballon d’entrée (71% de possession de balle en faveur de l’OM après un quart d’heure !), Nice se contentait d’attendre et subissait le pressing marseillais de plein fouet. Ce qui provoquait bien évidemment la colère de Frédéric Antonetti sur son banc et une domination outrageuse des Phocéens. Sans pourtant se montrer menaçant, Ben Arfa (10e), Cana (16e) et Niang (20e) voyant à chaque fois le cadre se dérober assez nettement. Mais l’OM combinait trop facilement face à des Aiglons étonnamment passifs. Et sur la première frappe cadrée du match, Niang débloquait le compteur d’une frappe croisée imparable (0-1, 26e). Une juste récompense de la maitrise marseillaise depuis le coup d’envoi. A défaut d’agir, Nice réagissait. Ben Saada, sur coup franc, obligeait Mandanda à se détendre de tout son long (28e) avant qu’Hellebuyck n’arme un missile qui passait juste au-dessus de la transversale (29e). L’OGCN sortait de sa torpeur, à l’image d’un bon enchainement de Ben Saada (37e). Mais l’ensemble se révélait trop timide et approximatif. Timorés et sans mordants, les Azuréens passaient même à deux doigts de la correctionnelle juste avant la pause, Kanté sauvant la maison niçoise devant sa ligne, au nez et à la barbe de Ben Arfa (39e).

 

 

Un contre d’école

 

 

Frédéric Antonetti avait dû sévèrement souffler dans les bronches de ses joueurs à la pause. Car au retour des vestiaires, les Aiglons se montraient davantage impliqués dans la récupération, plus réactif à la perte du ballon, plus entreprenants et surtout plus agressifs sur le porteur du ballon. Mais sans mettre à contribution Mandanda, Apam n’attrapant pas le cadre sur coup franc (58e). Et au moment où les Niçois commençaient enfin à se découvrir, Marseille se chargeaient de les punir. Sur une relance rapide de Mandanda, Ben Arfa remontait tout le terrain, fixait son défenseur avant de décaler Taiwo qui déposait le ballon sur la tête de Brandao, totalement seul au deuxième poteau, pour le but du break (0-2, 60e). Un modèle de contre-attaque. Abasourdi, KO debout, Nice ne répondait plus. La dernière demi-heure s’apparentait à une promenade de santé pour les Phocéens, seuls au monde. Ben Arfa allumait une mèche juste au-dessus de la barre (62e), Niang, sur un remake du 2e but, envoyait un obus vers les pigeons (70e) tandis que Ben Arfa, sur coup franc, obligeait Ospina à rester vigilant (78e). Marseille maitrisait son sujet jusqu’au bout, malgré la mitraillette Stéphane Bré, qui trouvait le moyen de sortir 7 cartons jaunes dans une rencontre plus que correcte. Après une dernière belle envolée de Mandanda sur un coup franc de Sablé (90e+1), l’homme en noir pouvait mettre fin au calvaire azuréen. L’OM s’accroche à son fauteuil de leader…

 

 

La revue de Presse

 

 

Marseille a repris sans trembler sa marche en avant dans la course au titre après sa contre-performance devant Toulouse au Vélodrome, disposant aisément (2-0) d'une équipe de Nice globalement inoffensive, mercredi au Ray lors de la 35e journée de L1.

Marseille reprend un rythme de champion en battant Nice 2 à 0 AFP

 

 

Réactions

 

 

Frédéric Antonetti (entraîneur de Nice):

 

"On a perdu contre plus fort que nous. Il n'y a pas de honte à cela. On aurait pu cependant, ou on aurait dû mieux faire, mais il aurait fallu pour cela onze gars à leur meilleur niveau, ce qui n'était pas le cas. Le 2e but marseillais nous a coupé les jambes, alors qu'on avait l'impression d'être un peu mieux dans la partie. Nous avons peut-être été trop respectueux en début de derby. Si les Marseillais avaient la maîtrise du jeu, ils n'avaient pas eu beaucoup d'occasions. On n'a pas été bons dans la récupération: sans munition, c'est difficile de faire quelque chose."

 

 

Erick Gerets :

 

Vous attendiez-vous à une opposition aussi faible, ou avez-vous vraiment étouffé l'équipe de Nice? R: "Je trouve que l'on a fait l'un de nos meilleurs matches de la saison à l'extérieur. Nous avons sorti un gros match avec la maîtrise de la partie durant 85 minutes."

 

 

Pape Diouf (président de Marseille):

 

"C'est une victoire significative, sur l'un des terrains les plus inhospitaliers que nous ayons eu à visiter. Sortir d'ici avec les trois points me paraît être une bonne opération. Mais il reste trois finales à disputer. Depuis le départ, je pars en effet de l'hypothèse que Bordeaux gagnera tous ses matches. Le seul regret, ce soir, s'il doit y en avoir un, c'est de ne pas avoir accentué notre main-mise sur le match."