Chers supporters, Nous traversons une période de troubles graves à Nice. Les tribunes du Ray sont la cible de la répression. Pendant que les Interdictions De Stade administratives font des ravages parmi les supporters, nous, niçois, nous devons de réagir !!!

 

Samedi face à Monaco, l’ARN n’organisera pas d’animation en tribune et laissera la Nord pour la rue. Nous sommes tous concernés par l'hécatombe qui a lieu à Nice. Le groupe a décidé de rallier la rotonde le temps du match, et de crier sa révolte avec les autres supporters qui se sentent concernés et les victimes de l’acharnement des autorités sur les ultras niçois.

 

Nous invitons tous nos membres et sympathisants, cartés ou non, peuplant les secondes, à nous rejoindre pour un apéro derrière la tribune à 16h. La présence d'un maximum de personnes est souhaitée. Tous ceux de la Nord, ou même d'ailleurs, qui se sentent un minimum concernés par cette action doivent se rendre devant les secondes. Nous demandons à nos membres, impliqués ou pas, aux habitués de la tribune et autres, de se joindre à nous le temps de l'apéro, et de rejoindre la rotonde avec le groupe par la suite. Il est demandé à chacun d'apporter son rafraîchissement, en attendant le départ prévu pour 19h en direction du Sud, sous la forme d'un gros cortège festif ARN et nissart ! Que cette action montre à tous que les niçois sont solidaires, et que nous n’allons pas remettre en cause notre façon de supporter pour un moule conforme et aseptisé, au risque de transformer notre stade réputé pour son ambiance en cimetière.

 

Nous n’en resterons pas là, et les prochaines rencontres seront le lieu de contestations, par la voix et par le geste. Les mesures prises pour ce derby ne sont pas seulement un "coup de gueule" isolé. Comme lors de la manifestation ultra’ qui fut un véritable succès, les ultras niçois doivent montrer la voie. Au-delà des limites de notre stade, c’est un mode de vie qui est en danger. Le notre.

 

Chahuteurs, provocateurs parfois, toujours passionnés, nous ne lâcherons pas prise. Nous ne nous réjouissons pas à l’idée d'abandonner notre stade, mais la seule arme dont nous disposons c’est notre solidarité, pour qu’enfin, on reconnaisse le rôle des ultras dans ce qui essaie encore d’être un football populaire.

 

Le bureau de l'ARN 2001.

 

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