Les niçois ont-ils eu de la chance? Peut-être! Mais le gym a joué avec ses moyens, avec une envie qui faisait plaisir à voir. C'est vrai que l'OGC Nice a souvent défendu mais quelle efficacité en contre. Quel joueur que ce Loïc Rémy! Cela devrait clouer le bec aux quelques personnes qui pensaient que le club avait fait une connerie en ne le vendant pas cet été... Mounier et sa volonté, cela permettra à Gilbert Stellardo de tourner sa langue avant de parler. De même pour Bagayako. Nous savons que tout n'est pas parfait mais objectivement il y a un progrès visible. Issa Nissa! 

 

 

Fiche technique

 

Parc des Princes, OGC Nice bat Paris SG 1 à 0 (mi-temps 0-0)

38.000 spectateurs environ

Arbitre : M. Gautier

 

But :

Nice : Rémy (88è)

 

Avertissements :

PSG : Makelele

Nice : Coulibaly, Gace

 

Les équipes :

Paris SG : Coupet - Jallet, Traoré (Sankharé), Sakho, Armand - Makelele (c), Chantôme, Giuly (Ngoyi), Sessegnon - Luyindula, Erding

Nice : Ospina - Mabiala, Apam (c), Paisley, Gace - Diakité, Coulibaly (Traoré, 75è), Hellebuyck - Rémy, Bagayoko, Mounier

 

Résumé

 

Paris n'encaîne pas par Sport24.com

 

Maladroit dans le dernier geste et longtemps incapable de porter le danger sur le but adverse, Paris a une nouvelle fois encaissé un but en fin de match et s'incline face à un OGC Nice en net regain de forme (0-1).

 

Victorieux à Sochaux, le PSG n'a pas confirmé, au contraire de Niçois qui signent un troisième succès d'affilé et passent ainsi devant leur victime du jour pour pointer à la 10e place du classement. Avec deux équipes bien en place, le début de rencontre était pauvre en occasions et il fallait attendre un très bon centre de Jallet, pour la tête de Chantôme, pour voir Ospina mis à contribution, mais ce ballon manquait de puissance pour inquiéter le portier niçois (17e). Les visiteurs étaient bien décidés à défendre et à marquer sur un contre, mais ni les corners de Mounier (10e, 21e), ni les frappes largement hors du cadre d'Hellebuyck (5e, 12e) n'inquiétaient Coupet. Un carton jaune, sévère, adressé à Makelele (26e) était quasiment le fait le plus marquant du match au cours de la première demi-heure, avec deux équipes se neutralisant parfaitement, même si le PSG dominait en terme de possession de balle (60% à la mi-temps). Ce match était plongé dans une torpeur évidente et il fallait un éclair signé Rémy pour animer un peu la soirée, avec une frappe lointaine et puissante qui obligeait Coupet à une parade spectaculaire (33e). C'était finalement peu, bien trop peu pour éviter un score nul et vierge à la pause, malgré un contre de Bagayoko qui aurait pu glacer le Parc (45e), mais Sakho revenait parfaitement.

 

Le début de la seconde période était tout aussi terne, jusqu'à un beau débordement de Jallet qui centrait pour la tête d'Erding, mais l'attaquant turc voyait le ballon heurter le poteau d'Ospina (55e). Quasiment dans la foulée, Mounier mettait le feu dans la défense parisienne mais se heurtait à Coupet (57e), tandis que Bagayoko, qui avait bien suivi, ratait le but déserté. Luyindula répliquait peu après avec une très belle passe pour Giuly qui voyait le cadre se dérober alors qu'il était en bonne position (61e). Pire encore pour Paris, le lutin parisien, à la réception d'un bon centre d'Erding, voyait sa frappe fracasser la transversale d'Ospina (68e), le même sort étant réservé à un missile de l'extérieur de la surface de Sessegnon (72e). Nice avait eu plus que chaud mais pouvait crier à l'injustice peu après car l'arbitre ne sifflait pas une faute d'Armand sur Coulibaly dans la surface qui aurait dû valoir un penalty (74e). Erding avait une nouvelle balle de match quelques minutes plus tard, mais sa tête était parfaitement captée par Ospina (84e). A force de gâcher, Paris s'exposait à une déconvenue et celle-ci intervenait à la 88e. Sur un énième coup-franc vendangé par le PSG, les Aiglons enclenchaient un contre conclu par un centre parfait de Mounier qui trouvait la tête de Rémy, incroyablement seul au second poteau (0-1). Paris n'avait pas les ressources morales pour revenir et redescend au 10e rang, tandis que Nice (10e) intègre la première partie du classement.

 

Réactions

 

 Didier Ollé Nicolle :

« Sur l'ensemble du match la victoire est méritée. Notre plan de jeu a été respecté à la lettre. A part dix minutes en seconde période on n’a pas vraiment été inquiété. Je tiens vraiment à féliciter mes joueurs. Marquer à la 88e minute ça nous a facilité la tâche évidemment. Notre objectif était de museler leurs joueurs en forme, notamment Erding et Sessegnon. On a changé nos habitudes en effectuant un marquage individuel sur Sessegnon et ça a payé. Ensuite on a bien utilisé les côtés avec Rémy et Mounier qui ont été très bons et utiles. Globalement mes joueurs ont vraiment appliqué le plan de jeu. On a une équipe jeune qui continue d'apprendre mais c'est de bon augure pour la suite. »

 

Grégory Paisley :

 «C'est le match idéal quand on joue à l'extérieur, qui plus est au Parc des Princes. On a eu un peu de chance avec le poteau et les deux barres, mais sur l'état d'esprit, il n'y a rien à redire. Depuis plusieurs semaines, on joue vraiment en bloc. Il y a plus de cohérence dans ce qu'on fait. Si on fait bien le boulot collectivement, on sait qu'on a deux-trois individualités capables de faire basculer le match à tout moment. C'est encore ce qui s'est passé ce soir. Paris a joué par intermittence, mais quand cette équipe pousse, elle pousse pour de bon. Ce soir, ça s'est joué sur des détails, comme souvent. C'est vrai que le PSG s'offre un passage délicat. On va répéter les mêmes choses: j'espère que Paris, qui reste sur deux nuls et une défaite à domicile, évitera le syndrome du Parc».

 

Loïc Rémy :

«On réussit un très beau coup contre une équipe qui avait à coeur de remporter le match. On était prévenu est on s'est attaché à bien défendre. Les trois points nous font énormément de bien».

 

Grégory Coupet :

 "C'est une grande désillusion car on ne bonifie pas la victoire à Sochaux. Une fois de plus, nous n'avons pas su dominer les débats comme il le fallait. On joue, on crée, on développe, mais on ne marque pas. On peut parler de malchance, mais il y a également de la maladresse. Il faut réagir au plus vite. Avec cette défaite, on ne va pas aller à Marseille en pleine confiance.

 

Antoine Kombouare :

"C'est une énorme déception. Déjà, c'est la première défaite à domicile. Je n'accepte pas, ça a du mal à passer. Je suis en colère parce que je m'attendais à un autre match. Je félicite cette équipe de Nice, qui a su se montrer solide, ils ont laissé passer l'orage et nous ont fait mal. Il fallait plus de mouvements. Sur le plan technique, on aurait pu réussir de meilleurs enchaînements. On est tombé sur une équipe de Nice au milieu très fourni, et on a eu du mal à trouver les intervalles".

 

Revue de Presse

 

Souvent poussif face à des Niçois très repliés, le PSG a une nouvelle fois craqué en fin de match avec un but victorieux signé Rémy. Dur à avaler pour des Parisiens qui ont touché trois fois les montants d'Ospina.

Ca coince pour Paris par Football365

 

Le Paris SG, pourtant dominateur, s’est incliné à domicile face à Nice (1-0), hier, et a renoué avec l’insuccès qui le caractérise depuis deux mois, exception faite de la victoire le week-end précédent à Sochaux.

Rémy assome le PSG par le quotidien

 

Une semaine après son large succès à Sochaux (1-4), le PSG s’est fait surprendre par Nice en fin de match (Rémy, 88e) après avoir trouvé à trois reprises les montants d'Ospina…

PSG Nice par le PSG.Fr

 

Le PSG a touché trois fois les montants, mais a fini par s'incliner dans les dernières minutes au Parc face à Nice (0-1). Un but de Rémy offre aux Aiglons leur troisième succès dans la capitale en cinq ans et leur permet de passer devant Paris au classement.

La PSG replonge par Eurosport