Les joueurs d’Arnaud Cormier s’apprêtent à disputer un match décisif pour le maintien samedi contre Nice, au stade Léon-Bollée. Ils s’attendent à une rude bataille.

 

Sitôt joué, sitôt oublié. A peine le match à Grenoble (1-1) était-il terminé que les Manceaux avaient déjà la tête à la prochaine journée de championnat. Un choc contre Nice, l’un de leurs adversaires directs dans la course au maintien. « Ce match-là, il vaut cher », concède aisément Arnaud Cormier dans les couloirs du stade des Alpes.

 

L’entraîneur des Sarthois a fait les comptes. Avec cinq points de retard sur Nice, premier club non-relégable, et encore un match à jouer, les Manceaux (17e) ne peuvent se permettre de passer à côté. « Ce sera un tournant, lâche-t-il. Mais pour moi, on est dans les clous. On va aborder ce match avec détermination. »

 

Aranud Cormier mise sur la confiance emmagasinée par son groupe ces dernières semaines. Depuis trois matches, le MUC n’a plus connu la défaite. Une dynamique qui contraste avec les deux revers consécutifs concédés par Nice en championnat. « Quand on n’est pas bien classé, c’est toujours bien de ne pas perdre les matches, estime-t-il. On est dans une spirale positive, même si on espère toujours plus. »

 

Le Tallec : « On le prend comme une finale »

 

A l’image d’Anthony Le Tallec, les joueurs ont parfaitement assimilé ce discours optimiste. « Ce match contre, Nice, on le prend comme une finale, glisse-t-il. Mais bon, avant d’y penser, il faut d’abord travailler. »

 

Pour les Manceaux, la semaine d’entraînement à la Pincenardière s’annonce décisive. Arnaud Cormier marche sur un fil s’il ne veut pas briser le fragile équilibre psychologique atteint par ses joueurs ces derniers temps. « Contre Nice, ce sera une bataille, admet-il. L’équipe qui sera le mieux dans sa tête aura le plus de chances de l’emporter. »

 

Le Tallec, lui, se veut encore plus direct : « Contre l’un de nos concurrents pour le maintien, on n’a plus le choix. » Les spectateurs de Léon-Bollée, qui n’ont plus vu leur équipe l’emporter sur sa pelouse depuis trois mois, n’attendent plus qu’une victoire.