Fiche technique :

Stade du Ray, OGC Nice-Marseille : 0 - 2 (0-1) 

15.884 spectateurs

Arbitre :
M. Duhamel



Buts :

Marseille : Niang (24è), Cissé (75è)

Avertissements :

Nice : Echouafni, Rool

Marseille : Faty, Givet, Krupoviesa, Cana, Valbuena

Les equipes :

Nice : Lloris - Jeunechamp, Apam, Kanté, Rool - Echouafni (c ; Diakité, 83è), Balmont, Hellebuyck, Ederson - Bamogo, Modeste

Marseille : Mandanda - Bonnart, Faty, Givet, Krupoviesa (Taiwo, 46è) - Cana (c), Grandin (, Cheyrou, Valbuena - Cissé, Niang (Akalé, 66è)

 

Le reportage photos dans la journée 

 

Résumé :

Marseille a la cote par Sport24.com

En s'imposant dans le derby méditerranéen (2-0) sur la pelouse de Nice, Marseille a donné une belle leçon de réalisme pour se rapprocher des sommets. Désormais cinquièmes, les Phocéens sont sur la bonne voie.

La dernière rencontre de cette 24ème journée de Ligue 1 opposait, au Stade du Ray, Nice à Marseille. Ce derby de la Méditerranée s’annonçait d’autant plus chaud que les deux formations étaient en pleine bagarre pour la première partie de tableau. Petit handicap pour les Marseillais, Nasri, blessé avec les A’ cette semaine, était absent.

Niang, retour gagnant

Le forfait du meneur de jeu, bien que permettant à Gerets d’aligner Cissé, Valbuena et Niang sans avoir à se torturer, se sentait dès les premières minutes. Les Marseillais avaient, certes, le ballon, mais ne parvenaient pas à en profiter. Et pour des Niçois friands de contre et emmenés par un Modeste intenable en début de match, cette situation se révélait parfaite. Mandanda devait sortir avec autorité hors de sa surface devant Modeste (7e). Ederson, ensuite, loupait l’immanquable en frappant directement sur le portier marseillais alors qu’il avait tout le temps pour l’ajuster (15e). Le premier gardien des A’ avait donc réussi son entrée. Son concurrent Lloris allait-il lui répondre du tac au tac ? A vrai dire pas vraiment. Sur un coup franc traînant dans la surface niçoise, Cana tentait une remise improbable dans l’axe. Tout comme ses défenseurs, le portier niçois semblait bien impuissant et Niang, au second poteau, convertissait donc la première occasion phocéenne (0-1, 24e). Le portier azuréen se rachetait en fin de première période avec une belle parade face à Cissé (42e) mais qu’importe, c’était bien l’OM qui revenait aux vestiaires avec l’avantage au score.

Cissé, évidemment

Au retour des vestiaires, les Niçois revenaient logiquement avec des intentions offensives. Et il faut dire que les Azuréens allaient se donner les moyens de leurs ambitions en mettant une pression énorme. Malgré cette nette domination territoriale, il fallait attendre près de vingt-cinq minutes pour voir une vraie situation chaude dans la surface marseillaise. Un coup franc traînant dans les six mètres de Mandanda était dégagé in extremis par Cana dans une marée rouge et noire (70e). Peu après, le portier marseillais devait sortir une parade miraculeuse devant Modeste. La cuisse de l’international A’ sauvant les siens de l’égalisation (72e). Et comme le destin s’en mêlait, c’est à nouveau quand Mandanda brillait que Lloris se distinguait… dans l’autre sens. Un centre puissant de Taiwo l’obligeait à seulement détourner le ballon sur sa sortie. Sauf que Cissé, à l’affût, bénéficiait d’une offrande pour doubler la mise (0-2, 75e). Dès lors, Marseille tranquillement gérait son avantage. Avec dix points en douze matches, l’OM revient à quelques encablures des places européennes. De quoi faire le plein de confiance avant le clasico, dimanche prochain, face au PSG.

 

Le jeu et les joueurs par Sport24.com

Pour cette rencontre, Frédéric Antonetti devait composer avec de nombreuses absences, et alignait donc le jeune Modeste à la pointe de l’attaque. Et la rencontre lui a donné raison, tant l'international espoir aura fait mal par sa technique et sa capacité à faire la différence physiquement. Néanmoins, comme ses partenaires, son manque de réalisme lui aura coûté cher. Ederson, malgré une belle activité, n’était guère plus décisif. Défensivement, le bilan n’est pas plus brillant. L’OM n’a certes pas tellement approché du but de Lloris, mais ce fut à chaque fois décisif. Le portier des Aiglons n’étant pas exempt de tout reproche.

En l’absence de Samir Nasri, Eric Gerets alignait du classique. Valbuena en meneur de jeu, derrière le duo Cissé-Niang. Et l’on sent que cette association a besoin de repères. Malgré une grosse débauche d’énergie, cela reste à revoir… De quoi donc faire trembler compte tenu du resultat final. Mandanda, une nouvelle fois, a lui régalé. Le duel entre les deux portiers des A’ était attendu. La réponse est pour le moins cinglante avec deux parades de classe. Enfin, Grandin a à nouveau séduit. Sa technique demandait apparemment à s’exprimer loin de la Normandie.

 

Avis Laterale Nissart

Les niçois sont tombés au Ray pour la première fois depuis plus d'un an. Ils ont été vaincu par le réalisme marseillais et par un Mandanda exceptionnel. Dommage! Les phocéens n'ont rien montré durant le match mais on réussit à concrétiser leurs rares occasions à l'inverse des niçois.

 

Réactions

Frédéric Antonetti (entraîneur de Nice, au micro de Canal +) : « On aurait pu mieux faire. On avait en face de nous un Mandanda qui a fait des arrêts exceptionnels. Ils ont été réalistes. Il faut savoir accepter la défaite, car il y a des défaites enrichissantes pour la suite. »

Eric Gerets : "On a montré que l’on était capable de jouer d’une manière professionnelle à l’extérieur. Tout le monde voulait prouver que l’on pouvait jouer du beau football ailleurs qu’à domicile. Dès le début, on a montré qu’on était venu ici pour gagner le match. Nice a montré beaucoup de respect pour nous. Ils étaient très regroupés dans leur moitié de terrain lorsqu’ils n’avaient pas le ballon. En deuxième mi-temps, on a bien géré et on aurait pu marquer le second but un peu plus tôt. On est solidaire depuis un petit moment et les résultats sont bons. On ne peut pas sortir un ou deux joueurs comme exemple car c’est la victoire de toute l’équipe. Le moral est là, trois ou quatre joueurs me donnent le sentiment que je ne dois pas avoir peur. S’il y a quelque chose qui ne va pas bien, je ne dois plus crier tout le temps et c’est eux-mêmes qui commencent à gérer cette affaire surtout dans l’entrejeu. Il faut être heureux. Les joueurs doivent être content ce soir, et je sais qu’ils ne seront pas euphoriques demain, ou pour le match de mercredi. On était avant-dernier quand je suis arrivé, et il faut les laisser décompresser de temps en temps".

 

Steve Mandanda (gardien de Marseille, au micro de Canal +) : « Je suis tranquille, je joue comme je sais le faire. Ca marche pour l'instant, tant mieux ! On est sur une bonne série, il faut continuer et confirmer car on a fait une bonne opération au classement, c'est l'essentiel. »