Les niçois prennent trois points qui n'ont rien d'un Hold up contrairement à ce que nous avons entendu ce soir. Les marseillais toujours en train de raler, pleurer, n'ont rien montré, ou si peu.  Au final, trois points qui font du bien!

 

 

 

 

Fiche technique

 

A Nice (Stade du Ray): Nice bat Marseille 1 à 0 (0-0)

Spectateurs: 12.415

 Arbitre: S. Ennjimi

 

But:

Nice: Faé (90+2)

 

Avertissements:

Nice: Civelli (9), Mouloungui (80), Digard (84), Faé (90)

Marseille: Kaboré (13), S. Diawara (39), L. Ndiaye (66)

 

Les équipes:

Nice: Ospina - K. Coulibaly, Civelli, Paisley (Pejcinovic 46), Gace - Sablé (cap) (Ben Sâada 82) - Mouloungui, Ab. Traoré, Faé, Mounier - Ljuboja (Digard 70)
Entraîneur: Eric Roy

Marseille: Mandanda (cap) - Kaboré, S. Diawara, Mbia, Taiwo - L. Ndiaye, Lucho, Be. Cheyrou (J. Ayew 79) - Valbuena, Brandao, A. Ayew (L. Rémy 70)
Entraîneur: Didier Deschamps

 

Résumé

 

Nice calme l'OM par Sport24

 

Au terme d’une rencontre très intense, Nice l’emporte dans les derniers instants face à l’OM (1-0). Les Phocéens perdent encore des points et reculent au quatrième rang de Ligue 1.

 

«Ce sera un combat». Didier Deschamps avait choisi la bonne formule pour qualifier cette rencontre. Très intense au niveau de l’engagement, ce Nice-OM n’aura pas été inoubliable en terme de qualité technique. Mais il aura débouché sur une issue incroyable. Face aux limites niçoises, l’OM ne tardait pas à poser son empreinte sur la partie. Plus maîtres de leur de jeu, les Phocéens parvenaient sans trop de difficultés à s’approcher du but d’Ospina grâce notamment à l’influence du duo Cheyrou-Lucho dans l’entrejeu. Les deux hommes étaient d’ailleurs à l’origine de toutes les opportunités marseillaises (9e, 23e, 25e, 29e, 31e) mais manquaient globalement de spontanéité dans le dernier geste. De son côté, Nice se contentait du strict minimum. Plus préoccupés à défendre, les Aiglons négociaient assez mal les contres qui s’offraient à eux et ne se montraient que sur coups de pieds arrêtés, Mouloungui ne cadrant pas son coup de tête devant Mandanda (11e).

 

Si les hommes d’Eric Roy revenaient avec de meilleures intentions au retour des vestiaires, ils ne parvenaient pas davantage à solliciter Mandanda. Quant à l’OM, il se montrait par bribes, comme sur cette infiltration de Brandao, trop collectif (52e), ou encore ces deux belles tentatives de Valbuena qui ne surprenaient pas un Ospina impeccable (68e, 69e). Et l'’entrée de Rémy apportait à peine plus de consistance au jeu marseillais. Trop déséquilibrée, avec la sortie de Cheyrou, la bande à Deschamps se montrait trop brouillonne. Et allait le payer dans les derniers instants suite à une belle action du duo Ben Saada-Mounier côté droit qui permettait à Faé d’achever Mandanda (1-0, 93e). Nice s’offre un bon bol d’air au classement, tandis que l’OM marque le pas en tête…

 

Réactions

 

Eric Roy :

"Compte tenu du déroulement de la rencontre, c'est une victoire à l'arraché et parfois il se passe ce genre de scenarios, a noté le technicien niçois. Je retiens surtout l'état d'esprit des joueurs. On a beaucoup souffert et on a su rester lucides pour ne pas plier. L'abnégation a payé. Ce petit coup de pouce du destin nous fait beaucoup de bien au niveau mathématique. C'est une bouffée d'oxygène. Il va nous falloir concrétiser lors des trois matches qui arrivent avant la trêve car il seront très importants pour notre classement.

 

Didier Deschamps :

«Il faudra bien digérer cette défaite, c'est ça le foot... On a eu les opportunités, les occasions, mais si on ne marque pas, on n'est jamais à l'abri. Au pire, on aurait pu faire 0-0. Sur leur seule frappe cadrée, ils marquent. Ce sont des grands moments quand on est du bon côté. Je suis déçu par rapport à la qualité de notre match, mais nous avons manqué de réalisme. Le plus dur, au football, est de marquer. Nous avons eu du mal à concrétiser, mais nous sommes tombés face à un adversaire bien regroupé, qui a bien défendu. Nous avons toujours cherché à créer le décalage, nous avons poussé jusqu'au bout. Je n'ai pas vu mon équipe molle ou en déficit physique. Cela ne change pas notre objectif. Nous voulons prendre le maximum de points avant la trêve. Tout est très serré, on le voit ici, face à une équipe qui joue le maintien».

 

Emerse Faé :

«Au vu de la physionomie et de la domination de Marseille qui a confisqué le ballon, personne n'attendait une victoire de Nice dans le temps additionnel. On a beaucoup de mental et on devient fort dans les fins de rencontre. On l'a vu à Monaco et ce soir face à l'OM. Mon but, c'est juste un bonus au plan personnel. Très honnêtement, n'importe qui d'autre aurait pu inscrire ce but de la victoire. Peu m'importe ! On a besoin de points et je n'avais jamais battu l'OM depuis le début de ma carrière à Nantes».

 

Souleymane Diawara :

«C'est un peu dur, et frustrant... On aurait pu assurer au minimum le match nul. Nous nous sommes procurés pas mal d'occasions, mais on est jamais à l'abri d'un contre lorsqu'on ne les concrétise pas.»

 

Revue de presse 

 

Nice a fait perdre la tête à Marseille. Battu (0-1) sur une pelouse du Ray très hostile (en témoignent les jets de bouteilles de verre sur la cage de Mandanda, qui ont retardé le coup d'envoi de la 2e période), l'OM a en effet égaré à Rennes, mercredi, son sens du but. Ce réalisme à tout crin qui, cette saison, faisait la force des Olympiens. Souvent à l'initiative mais tout autant contrés, imprécis dans leurs dernières passes, ils ont été surpris dans les arrêts de jeu (90e+2), comme punis de leur inconstance.

L'Om perdu gros

 

Battu par Nice (1-0) en toute fin de match, Marseille laisse sa place de leader à Lille, qui a signé un récital offensif contre Lorient (6-3). L'OM voit en plus le PSG, qui s'est débarrassé de Brest au Parc des Princes (3-1), lui passer devant et prendre la deuxième place juste devant Rennes.

L'OM, la mauvaise affaire

 

Leader au coup d'envoi de la 16e journée de L1, l'OM a chuté au quatrième rang, ce week-end, dépassé par Lille, Rennes et le PSG après son revers dominical à Nice (1-0). Buteur dans le temps additionnel, Faé a ainsi confronté le champion de France à ses doutes du moment. Muet depuis deux matches, Marseille a perdu de sa superbe offensive.

L'OM tombe dans la panneau niçois