Nice s'est qualifié mais s'est fait peur en manquant beaucoup d'occasions. Que retenez-vous de ce match à Créteil ?

 

Eric Roy : Dans ce genre de match, l'essentiel, c'est la qualification. Après, c'est vrai que l'on a vendangé pas mal d'occasions. Mais c'était un match difficile sur un terrain qui s'est beaucoup dégradé au fil du match en raison de la pluie de ces derniers jours. Créteil a fait un bon match, a marqué un superbe premier but. On a eu le mérite de revenir, d'essayer de prendre l'avantage mais Créteil a bien résisté et a même été quelques fois dangereux. Cela a été indécis jusqu'à la fin. Et aux tirs au but, on sait que ce n'est pas un coup de dés mais presque… On est satisfait, c'est toujours agréable de se qualifier quelque soit la manière.

 

Qu'avez-vous pensé justement de la manière affichée par vos joueurs ?

 

Eric Roy : Il n'y a pas de petite ou de grande qualification. En Coupe, il y a soit la qualification, soit l'élimination. Ce soir (Ndlr : samedi soir), on continue notre parcours. L'an dernier, en 32es, on avait chuté à Plabennec. Aujourd'hui, on se satisfait de la qualification même si on fera le débriefing du match plus tard. On sait qu'il y a des choses qui ont été et d'autres moins. On a humé le parfum de la Coupe ce soir, on sera au prochain tour et c'est bien ça l'essentiel.

 

Qu'avez-vous pensé des débuts de David Bellion, qui a semblé manqué de rythme ?

 

Eric Roy : Bien sûr, on le savait. On avait prévu qu'il joue 45-60 minutes, il a fait 55 minutes. Pour un premier match c'est bien, ça va le mettre un peu dans le bain. Maintenant, c'est sûr qu'il manque un peu de rythme. Il faudra attendre le début du mois de février pour voir le vrai Bellion mais il a beaucoup d'envie et donc cela devrait bien se passer.

 

Un petit mot sur Lionel Letizi qui a été décisif lors des tirs au but et qui prolonge sa carrière d'au moins un match… 

Eric Roy : C'est ce que je lui ai dit avant la séance. Je lui ai dit : "Oh, jeune ! Tu te sens bien ? (sourire)." Il m'a dit que oui alors je lui ai répondu : "Tout dépend de toi. Si tu veux continuer ta carrière, c'est le moment !" On a eu un petit peu peur quand il y a eu un tir au but quasi décisif qui lui est passé sous le ventre et qu'on a raté le nôtre derrière. On était triste pour lui et puis derrière, il y a eu ces rebondissements et ces deux arrêts de Lionel. C'est une grande satisfaction pour lui car il jouera encore au moins un match.

 

Nice s'est montré actif sur le marché des transferts depuis son ouverture. Cela va-t-il continuer ?

 

Eric Roy : Actif… On a pris un joueur, David Bellion, pour remplacer un autre qui est parti six mois, Mickaël Poté (Ndlr : au Mans). On n'a fait qu'un remplacement en somme. Après, on a recruté un gardien mais c'est pour la saison prochaine, pour préparer la retraite de Lionel Letizi, et on l'a prêté de suite. Pour la suite, on verra en fonction d'éventuels départs. On ne prendra des joueurs qui si certains nous quittent.

 

Croyez-vous que ce mercato d'hiver peut changer le visage d'une équipe ?

Eric Roy : Cela peut arriver. L'an dernier, les arrivées de Renato Civelli et Didier Digard nous avaient fait du bien et nous avaient permis de nous sauver. Ils nous avaient beaucoup apporté sur les six derniers mois et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils sont toujours avec nous aujourd'hui.