Les aiglons sont tombés dans leur travers : pas d'envie, pas de créativité, pas de fond de jeu... Avec un Bagayoko en vacances mais toujours payé 60000€ par mois, un Lujboja qui n'arrive plus à faire la différence depuis quelques matches... un Bamogo qui s'en va comme si on n'avait plus besoin de lui... Eric, t'as fait le bon choix!!! Reste notre sauveur Mouloungui, s'il évite de se blesser... Qui l'aurait dit il y a seulement 8 mois... Bref le gym s'enfonce dans le silence le plus total et dans l'indifférence, sans aucun commentaire, à part ceux de quelques irreductibles sur un forum... Un exploit face à Lyon n'a pas suffit à remettre l'équipe sur les rails... alors que le danger est proche. Un petit point de la relégation... On en vient même à supporter l'OM (qui joue face à Monaco, ce soir) pour éviter que cet écart ne se réduise encore plus... Très inquiétant! 

 

 

 

Fiche Technique

 

Stade Chaban-Delmas, Girondins de Bordeaux battent OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 1-0)

18.000 spectateurs

Arbitre :
M. Bien

 

Buts :

Bordeaux : L. Sané (38è), Modeste (57è)

 

Avertissements :

Bordeaux : Jussiê (27è), L. Sané(75è) 

Nice : Coulibaly (31è), Traoré (51è), Civelli (65è), Gonçalves(85è)

 

Les équipes :

Bordeaux : Carrasso - Chalmé, L. Sané, Ciani, Trémoulinas - Diarra (c), Fernando, Ben Khalfallah (Gouffran, 83è), Plasil (Wendel, 86è) - Jussiê, Diabaté (Modeste, 46è)

Nice : Ospina - Coulibaly, Civelli, Pejcinovic, Clerc - Traoré, Sablé (c ; Diakité, 45è), Faé, Mounier - Bagayoko (Mabiala, 71è), Ljuboja (Gonçalves, 61è)

 

Résumé

 

Bordeaux, en pleine tourmente tant sportivement qu'en coulisses, s'est ressaisi et a retrouvé les joies de la victoire contre Nice (2-0), dimanche, lors de la 21e journée de L1, offrant un visage plus volontaire et une réelle implication.

 

Après une semaine "d'urgence" riche en évènements de toutes sortes (intervention du président Jean-Louis Triaud, départ mouvementé de Moussa Maazou), les Bordelais, pour qui la victoire était "impérative", ont réussi ce qui les fuyait depuis le 21 novembre, à savoir glaner les trois points pour espèrer encore, pour respirer surtout et s'éviter une crise grandissante.

 

Ce succès, face à des Aiglons sans grande envolée, permet aux hommes de Jean Tigana, qui devraient être renforcés par André, l'attaquant brésilien du Dynamo Kiev, de revenir à la 8e place, soit à portée des places européennes, leur objectif principal après les éliminations en Coupes nationales.

 

Avec une équipe retrouvant un schéma tactique proche de celui des saisons précédentes avec le retour de Matthieu Chalmé sur le côté droit de la défense et Fernando repositionné au milieu, son poste de prédilection, les Bordelais se sont montré plus solides, et plus sereins défensivement que ces dernières semaines.

 

Comme souvent à la grande époque, ils ont trouvé l'ouverture sur un coup de pied arrêté. Un corner obtenu par Jussiê et tiré par Jaroslav Plasil était repris victorieusement de la tête par Lamine Sané qui devançait Danijel Ljuboja (1-0, 38e).

 

Depuis la victoire contestée voire contestable contre Nancy, le 13 novembre, ils n'avaient jamais réussi à ouvrir le score.

 

Le stade Chaban-Delmas, peu habitué à s'enthousiasmer, se levait au retour des vestiaires quand un débordemant de Fahid Ben Khalfallah trouvait la tête piquée d'Anthony Modeste qui manquait le cadre (53).

 

Mais la déception était de courte durée pour l'ancien Aiglon qui "tuait le match" en profitant d'un mauvais renvoi de la défense azuréenne et un contre de Fernando pour fusiller Ospina (2-0, 57e).

 

Les Bordelais, à l'image de leur capitaine Alou Diarra, Ben Khalfallah ou Benoît Trémoulinas, très offensif, continuaient sur leur lancée même si les hommes d'Eric Roy, qui faisaient entrer Larrys Mabiala et le jeune Esmael Gonçalves, tentaient un baroud d'honneur.

 

Les Girondins devront confirmer ce regain de volonté, dimanche à Lyon, qui a été stoppé dans sa marche en avant à Valenciennes samedi (1-2).

 

 

Réactions

 

Eric Roy :

On fait une première demi-heure intéressante jusqu'au but. Après, cela a été plus difficile. Sur l'ensemble du match, entre concéder le premier but sur coup de pied arrêté et donner le deuxième, c'est grandement faciliter la tâche à l'adversaire. On ne peut s'en prendre qu'à nous-même. Je n'aime pas me cacher derrière les absents. On défend assez souvent la notion de groupe, on ne doit pas se réfugier derrière cette excuse. Il y avait un coup à jouer, encore faut-il sortir un vrai match avec du jeu, des actions, une imperméabilité défensive, le fait de ne pas faire d'erreurs grossières, il a manqué des choses et à l'arrivée, c'est assez logiquement que l'on perd. Il y a eu aussi des joueurs qui ont été en dessous de leur niveau ce soir, quatre, cinq joueurs, il est évident que collectivement c'est plus difficile.

 

Gilbert Stellardo :

Quand on est rentré sur le terrain, on savait que ça allait être dur. On avait quand même trois joueurs majeurs qui manquaient, l'équipe était très affaiblie. Ensuite, on prend un but sur un corner et on fait un cadeau. Je ne pensais pas qu'on puisse revenir, on n'a pas eu une seule occasion, on n'a pas fait un tir au but. On n'avait pas aujourd'hui une équipe pour gagner ce match. Je ne suis pas inquiet. On a perdu beaucoup de points, il faut faire des matches comme on a fait contre Lyon, il suffit qu'on en fasse six ou sept comme ça. En jouant comme ça, on peut battre n'importe qui.

 

Jean Tigana (entraîneur de Bordeaux) :

C'est la première fois depuis le début de saison qu'on fait deux mi-temps pleines. On avait toujours l'habitude de n'en faire qu'une. Les trois points étaient importants et de ne pas se faire rattraper par ceux de derrière. Il y a eu la manière, le contenu, il y avait un peu tout aujourd'hui. Très satisfait. C'est la première fois que je peux présenter cette équipe, avec tous les blessés et suspendus depuis le début de saison. En plus, Fernando a été très bon au milieu de terrain. J'ai aimé l'équipe collectivement, surtout les déplacements et les replacements collectifs. On avait besoin de cette réaction pour qu'ils (les joueurs) reprennent confiance. C'est un très bon match mais ce n'est pas le match-référence. On peut faire mieux.

 

Fernando (milieu de terrain de Bordeaux) :

On a pris du plaisir. On a eu une semaine un peu particulière, on s'est fait éliminer par une équipe de L2. Ce soir, on a su gagner les duels, être présent offensivement et défensivement, on a fait un match plein avec de l'engagement. Quand on gagne avec la manière, c'est toujours très bien. Avec beaucoup d'engagement et les supporteurs derrière, cela fait plasir. Il faut juste qu'on arrive à reproduire ces matches-là dans les semaines suivantes. Dans l'engagement, dans la présence, dans les duels gagnés, c'est un match-référence, mais il faut rester concentré.

 

Jean-Louis Triaud (président de Bordeaux) :

Ce soir, on a vu une équipe qui a montré de la solidarité, de l'enthousiasme, de l'agressivité au bon sens du terme, ce que l'on attendait depuis un moment. Maintenant, il ne faut pas que ce soit éphémère, il faut que cela dure. On va leur accorder tout le bénéfice de cette soirée mais en leur disant qu'on les attend sur le match qui suit et ainsi de suite jusqu'à la fin du Championnat. Qui a dit que j'étais inquiet ? Mais pas du tout les gars, vous vous trompez, je suis satisfait. J'ai lu chez un de vos confrères de la presse écrite qu'on était très optimiste sur la qualité de cette équipe. Non ! Ce sont des garçons dont on sait qu'ils ont du talent, ils n'étaient pas à leur place, il convient d'enchaîner par des résultats positifs pour être à notre vraie place.

 

Michaël Ciani :

Pour recommencer à gagner, on avait pas le choix. On a retrouvé de la combativité, une cohésion et un esprit défensif. On peut encore s'améliorer. On a mis des buts et surtout on n'en a pas pris. C'est important. On a déçu nos familles et nos supporters. Aujourd'hui, Bordeaux n'est pas à sa position. On a à cœur de faire une bonne deuxième partie de saison.

 

 

Revue de presse

 

Solide, Bordeaux a signé une victoire logique sur Nice (2-0) à Chaban-Delmas grâce à des buts de Sané et Modeste, lors de la 21e journée de Ligue 1. Les Girondins grimpent à la 8e place du classement et reviennent provisoirement à quatre longueurs du podium. Nice, 17e, confirme ses difficultés.

Bordeaux se rassure

 

Fin de série pour Bordeaux ! Après plus de deux mois et six matches sans gagner en Ligue 1, les Girondins ont renoué avec le succès dimanche à l'occasion de la 21e journée, dominant une faible équipe de Nice (2-0) grâce à des réalisations de Sané et Modeste. Une victoire qui permet à Jean Tigana de sauver sa tête et à son équipe de basculer dans la première moitié du classement.

Bordeaux et Tigana soulagés

 

Les Girondins, qui n’avaient plus gagné en championnat depuis le 21 novembre, se sont relancés en dominant facilement une triste équipe niçoise (2-0). Les hommes de Tigana se relancent dans la course à l’Europe.

Bordeaux s'évite une crise