Match de gala, nous avait-on dit! Prix de gala, nous avons payé! Et oui, que ne ferions-nous pas pour voir un derby qui a marqué, il y a quelques saisons, le foot niçois! Au final, les seuls qui avaient envie, étaient les supporters. En effet, nous avons assisté à une parodie de foot entre des monégasques très limités et des niçois encore plus faibles. Alors on se pose une question: ce match nous a-t-il révélé le niveau d'un 15ème du championnat ou d'un sixième? La réponse, dans tous les cas, reste que le niveau du championnat français est faible. Seuls les tarifs des places sont hauts. Nous serions Maurice Cohen, nous aurions honte de faire payer des places à ce prix si élevé pour un spectacle merdique à ce point. Money mouth En conclusion, la performance parisienne etait un leure... mais c'est normal notre budget est tellement petit.

 

Fiche technique


 

Stade du Ray, AS Monaco bat OGC Nice 2 à 0 (mi-temps 1-0)

13.455 spectateurs

Arbitre : M. Lannoy

 

Buts :

Monaco : Meriem (35è), Almiron (89è)

Avertissements :

Nice : Diakité, Balmont, Echouafni, Laslandes

Monaco : Leko, Adriano, Perez, Cufré, Nenê

Expulsions :

Monaco : Adriano (84è), Pokrivac (90è)

 

Les équipes :

Nice : Lloris - Diakité (Jeunechamp, 66è), Hognon, Cid (Yahia, 9è), Rool - Echouafni (c), Balmont, Hellebuyck, Ederson - Laslandes, Koné (Bamogo, 46è)

Monaco : Roma - Adriano, Sambou, Monsoreau, Cufré - Perez) (Pokrivac, 71è, Leko, Almiron, Meriem (Gonzalez, 88è), Nenê (Berthod, 86è) - Gakpe

 

Résumé

 

Le derby du maintien par Sport24.com

Au terme d’une partie musclée et peu spectaculaire, Monaco est parvenu à s’imposer chez son voisin niçois pour la première fois depuis 2004 (0-2). L’ASM assure ainsi son maintien dans l’élite, alors que l’OGCN perd des points précieux dans sa course à l’Europe.

Une semaine après son succès au Parc des Princes (2-3), Nice poursuivait sa tournée des grands ducs en accueillant le voisin et rival monégasque. Avant un déplacement à Bordeaux et la réception de Lyon, les Aiglons, à la lutte pour un ticket européen, avaient l'occasion d'enchaîner face à un adversaire qui pouvait voir le spectre d'une relégation refaire surface en cas de défaite.

La première de Meriem

Une perspective qui poussait Ricardo à aligner une équipe ultra-défensive au coup d’envoi. Il faut dire qu’en l’absence de nombreux cadres (Bernardi, Menez, Modesto et Piquionne, tous blessés), l’ancien technicien bordelais n’avait guère le choix. Et comme de son côté Nice semblait endormi, le spectacle proposé était proche du néant. Comme souvent en pareilles circonstances, c’est vers les coups de pied arrêtés qu’il fallait se tourner pour assister à un semblant d’occasions. Sur un corner de Meriem, Sambou était ainsi à un poil de reprendre victorieusement de la tête (9e) alors qu’Hellebuyck voyait son coup-franc excentré atterrir directement dans la niche de Roma (16e). En quête d’un succès à domicile depuis le 20 janvier dernier face à Nancy (1-0), soit tout juste trois mois, le Gym avait globalement la maîtrise du cuir, mais ne parvenait que trop peu souvent à déstabiliser un bloc monégasque fort bien organisé. Laslandes avait beau tenter de trouver la faille d’un coup de tête rageur suite à un centre de Rool (28e), ce sont bien les visiteurs qui allaient finalement faire trembler les filets les premiers. Idéalement servi par Nêne dans le dos d’Hognon, Meriem remportait ainsi son duel face à Lloris d’une frappe croisée pour donner l’avantage aux siens (0-1, 35e). Le début d’une période trouble qui voyait le jeu se hacher considérablement au gré des décisions, ou plutôt des non décisions de M. Lannoy. Après une ultime tentative d’Hellebuyck (45e), la blessure de Koné (46e) et un dernier carton pour Diakité (47e), la pause était donc la bienvenue pour les deux formations…

On prend les mêmes…

C’est tout du moins ce que l’on croyait. Car si les hommes avaient changé avec l’entrée en jeu de Bamogo en lieu et place de Koné, visiblement touché aux adducteurs, le scénario de la rencontre, ne variait pas d’un iota. Une solide équipe de Monaco, une timide formation niçoise. Et des fautes, beaucoup trop de fautes (douze cartons en tout !). C’est donc sur coup-franc qu’Ederson (58e) puis Balmont (59e) tentaient d’insuffler la révolte locale. Sans réussite. Face au manque criant de solutions, la décision ne pouvait alors venir que d’exploits individuels. Rool (68e) et Bamogo (69e) s’y employaient au terme de deux chevauchées fantastiques, mais la finition faisait à chaque fois défaut. Et quand la mire se réglait comme sur cette frappe fuyante d’Hellebuyck, c’est Roma qui se montrait décisif en boxant des deux poings (77e). Adriano expulsé pour un deuxième jaune (84e), Nice jetait toutes ses forces dans la bataille. Mais à force de pousser, les Rouge et Noir se faisaient surprendre en contre et Almiron venait tuer le suspense d’une volée à bout portant (0-2, 90e). L’expulsion de Pokrivac pour une agression sur Bamogo n’était alors qu’anecdotique (93e) et c’est finalement Monaco qui décrochait sa première victoire dans un derby depuis le 30 avril 2004. Un succès qui vaut de l’or pour les joueurs de la Principauté.

 

Le jeu et les joueurs par Sport24.com

 

Positionnés dans leur traditionnel 4-4-2 en losange, les hommes de Frédéric Antonetti ont confirmé leurs difficultés à domicile en 2008. Autrefois forteresse imprenable, le stade du Ray est tombé pour la 4e fois cette année. Un revers presque logique, tant les Aiglons n’ont jamais semblé en mesure de percer la muraille monégasque. Ederson et Hellebuyck ont eu beau tout tenter sur coup-francs, rien n’y a fait. Et comme derrière, Hognon ne s’est pas montré d’une assurance tout risque…

Dans le camp adverse, Ricardo avait lui opté pour un 4-5-1 avec Gapké comme seul attaquant. Et si l’international espoir n’a guère brillé, le collectif, lui, a parfaitement mis en échec le Gym et ses attaquants. Une victoire de haute lutte que l’on peut en partie attribuée à Monsoreau, énorme ce samedi. Suspendu face à Toulouse (0-2), Nêne a fêté son retour en délivrant sa 7e passe décisive de la saison. Meriem, lui, aura attendu le moment idéal pour inscrire son premier but de la saison.

 

Revue de presse

 

En s’imposant sur le terrain de sa bête noire, Monaco a quasiment assuré son maintien. Nice enchaîne un sixième match à domicile sans victoire et voit s’éloigner ses espoirs de qualification européenne.

L'ASM tient son maintien par Football 365

 

Monaco assure quasiment leur maintien en s'imposant à Nice dans un derby parfaitement maîtrisé (0-2). Repliés mais parfaitement organisés et très accrocheurs, les joueurs de Ricardo ont fait déjouer des Niçois impuissants. Déterminés, les visiteurs ont terminé le houleux duel azuréen à neuf.

Monaco étouffe le derby par Eurosport

 

 

Réactions

 

Frédéric Antonetti :

"Pour bien finir dans la dernière ligne droite de la L1, il nous faut tous nos atouts. Avec Apam suspendu, Kanté avec une gastro, on perd notre charnière centrale. Ensuite, on perd Cid au bout de 10 minutes. Puis, Koné à la mi-temps. On n'a alors plus tous nos arguments. Mais on fait un match moyen. Courageux mais brouillon. Cela doit finir à 0-0 car le 2e but est une péripétie. En première mi-temps, on n'a pas été assez efficace dans les 30 derniers mètres. Le salut aurait pu venir des coups de pied arrêtés. On a eu des possibilités. Sans concrétiser. Monaco a gagné. Tant mieux pour eux. Je suis très déçu. C'est mon 7e derby et le premier que je perds."

 

Ricardo :

"C'était un match difficile, parfois à la limite. Mais je félicite mes joueurs. Je m'attendais à cette performance. Nice nous a posé beaucoup de problème dans le jeu aérien. Mais on a su répondre et ils n'ont pas d'occasions. Il faut encore une victoire pour être sauvés. Plus tôt elle arrivera, mieux ça ira. Il y a eu quelques actions assez violentes, comme celle de Pokrivac. C'est dû au manque d'expérience. Mais Cyril (Rool) doit également prendre le rouge. Je tiens également à souligner le grand match de Camel Meriem".

 

Vincent Hognon :

Le résultat n’est pas là et on est très déçu. On comptait beaucoup sur ce match pour se propulser vers le haut du classement de manière définitive. On prend deux buts sur deux occasions monégasques. Le réalisme était chez eux. On n’a pas su marquer. Si on avait pu revenir on aurait pu faire la différence. Il nous a toujours manqué un petit quelquechose dans le dernier geste pour espérer mieux.

 

Camel Meriem :

On a fait un grand pas vers le maintien. On va pouvoir jouer plus libéré et sereinement pour les quatre derniers matches. On a fait preuve de beaucoup d’envie et d’abnégation. On n’a pas fait un grand match au niveau du jeu mais on a répondu présent dans les duels. On a su exploiter le peu d’occasions qu’on a eu. Ce n’est jamais évident de faire un résultat ici. C’est une bonne chose pour nous.