Ennjimi fut l'élément clef de cette rencontre. Incompétence, mauvaises décisions.... il aura tout réussi, même une expulsion totalement injustifiée, bien aidée par le cinéma de Perquis. Que dire d'autre: que le Gym a montré un visage intéressant mais que cela est difficile de jouer à 10 puis à 9. Eh oui, il y a toujours l'homme invisible (A...el) sur le terrain, l'homme qui ne sert à rien et qui ferait mieux de retrouver sa forme en enchainant les matches en CFA... Sinon, un point qui nous enfonce. 

 

 

 

Fiche technique

 

Stade du Ray, OGC Nice et FC Sochaux 1 à 1 (mi-temps 1-1).

8.714 spectateurs

Arbitre : M. Ennjimi

 

Buts :

Nice : Mouloungui (30è)

Sochaux : Boudebouz (35è pen) pour Sochaux

 

Avertissements :

Nice : Pentecôte (15è), Civelli (34è),  Mouloungui (36è), Clerc (38è), Mounier (55è) 

Sochaux : Poujol (31è), Butin (39è), Boudebouz (56è), Maïga (64è) 

 

Expusion : Hellebuyck (63è) à Nice

 

Les équipes : 

Nice : Ospina - Clerc, Civelli (c), Pejcinovic, Monzon - Coulibaly, Hellebuyck, Abriel (Palun, 80è) - Mounier, Pentecôte (Diakité, 66è), Mouloungui (Guie Guie, 77è)

Sochaux : Richert (c) – Corchia, Perquis, Peybernes, Sauget – Anin, Boudebouz (Camara, 83è), Martin, Poujol (Privat, 77è) – Maïga (Bakambu, 67è), Butin.

 

 

Résumé

 

Nice peut rager par Sport24 

 

9 cartons jaunes, 1 rouge, des fautes en cascade, ce Nice-Sochaux ne restera pas dans les annales dans cette saison de championnat. Alors qu’elle était bien partie, cette rencontre a été gâchée par la nervosité ambiante des vingt-deux acteurs et n’a débouché sur aucun vainqueur. Et le plus malheureux dans cette affaire, c’est bien Nice. Car les Aiglons ont dû faire face à pas mal d’imprévus dans ce match. Ultra-dominateurs dans la première demi-heure, ils ont tout d’abord logiquement ouvert le score par l’intenable Mouloungui, qui profitait d’une belle transversale de Mounier pour se jouer de Corchia avant de tromper Richert (1-0, 30e). Le portier sochalien s’inclinait logiquement, lui qui avait sorti le très grand jeu auparavant devant Clerc (7e) et Pentecôte (9e). Mais alors que la soirée niçoise s’annonçait tranquille, Sochaux revenait de nulle part sur sa toute première incursion. Martin s’infiltrait en effet dans la surface et s’écroulait au contact de Civelli. Un penalty logique transformé par Boudebouz (1-1, 36e).

 

Et un fait de jeu qui envenimait sérieusement les débats. Car la succession de cartons qui suivait (6 en un quart d’heure) symbolisait la nervosité qui s’emparait alors des vingt-deux acteurs. Ce qui obligeait l’arbitre à convoquer, dès la pause, les entraîneurs et les capitaines pour calmer les esprits en vue de la seconde période. Mais il n’en était rien. Si bien parti, ce match devenait de plus en plus heurté par les multiples fautes commises de part et d’autre. Et l’expulsion si prévisible intervenait sur une intervention a priori peu agressive de Hellebuyck sur Perquis qui obligeait Nice à finir à dix (64e). Mais avec caractère, les Aiglons tenaient bon face aux multiples imprécisions sochaliennes qui justifiaient leurs difficultés en déplacement. Et auraient même pu littéralement arracher la victoire sans une parade, encore magnifique, de Richert devant Civelli (90e+1). Un nul malheureux pour Nice qui ne s’éloigne toujours pas de la zone rouge…

 

Réactions

 

Renato Civelli :

« Je suis déçu du score mais si nous parvenons à jouer de la sorte à domicile et à l'extérieur, nous ferons un bon championnat. Ce match on le joue dix fois, on le gagne neuf fois. Le penalty ? Il faut revoir les images mais oui je pense que je le touche et qu'il y a contact, le sochalien n'attendait que de tomber, il a bien joué le coup. Je n'ai pas envie de me mettre dans la peau de l'arbitre. A la mi-temps il nous a convoqué pour nous dire que le premier qui bougeait, il prenait un rouge... c'est comme ça, je n'aime pas faire la pleureuse. Dans le jeu nous avons fait des bons enchaînements, le but d'Eric (Mouloungui) est un des plus beaux de notre saison. Avec de tels matchs, on prendra des points. »

 

Eric Roy :

« C'est un nul très frustrant, car on fait l'un de nos meilleurs matchs depuis le début de saison. Sochaux a le talent individuel pour confisquer le ballon. Mais ils ont presque refusé d'attaquer. On ne mérite pas de ne prendre qu'un point. Nous sommes en déficit de point, donc c'est une mauvaise opération. L'état d'esprit lui a été positif. Cette année, on se crée des occasions. Si on a la réussite et si on est opportuniste, on gagnera plus de matchs. C'est comique de voir Hellebuyck expulsé quand on sait que c'est surement le joueur le plus gentil du championnat. »

 

Mehmed Bazdarevic :

« C'était un match très difficile. Nous étions meilleurs mercredi dans la conservation du ballon. On a commencé très timidement et on s'est fait bouger d'entrée. Après c'était mieux. Teddy Richert a fait un grand match. Il nous a manqué de la fluidité dans le jeu, on n'a pas assez conservé le ballon mais dans la combativité nous y étions. Le but de Nice nous a réveillé, on a alors commencé à leur poser quelques problèmes. C'est un très bon point pour nous. L'arbitrage ? C'était un match engagé mais l'arbitre a fait son boulot très correctement.">»

 

Revue de presse

 

«Ce match on le joue dix fois, on le gagne neuf fois!» s'est emporté Renato Civelli après le match nul de Nice contre Sochaux (1-1). Le défenseur central argentin, dont la tête à la dernière minute de jeu a été sauvée par un réflexe incroyable de Richert sur sa ligne, va avoir du mal à digérer cette rencontre... «Je suis déçu du score... Le penalty ? Il faut revoir les images mais oui, je pense que je touche Marvin Martin et qu'il y a contact, le Sochalien n'attendait que de tomber, il a bien joué le coup. Je n'ai pas envie de me mettre dans la peau de l'arbitre. A la mi-temps, il nous a convoqués pour nous dire que le premier qui bougeait il prenait un rouge... C'est comme ça.» Ce penalty donné par M. Ennjimi à la 35e et transformé par Boudebouz va beaucoup faire parler... tout comme le rouge donné à David Hellebuyck à la 62e : «On se retrouve à dix sur une action où il n'y a pas carton rouge. Surtout un joueur comme David Hellebuyck. (...) C'était un match engagé, mais c'est dommage que les décisions les plus lourdes sont contre nous.» Avec dix cartons au total, cette rencontre a été la plus heurtée de la saison en L1.

La frustation niçoise