Par ce communiqué,  nous, associations de supporters de l'OGC Nice et sympathisants, voulons dénoncer non seulement les silences et oublis dont ont fait preuve une fois de plus la majorité des articles, brèves ou dépêches relatant les incidents intervenus avant et après la demi-finale de Coupe de la Ligue, opposant notre club à l'Olympique de Marseille, mais aussi l'attitude pour le moins ambigüe et critiquable des forces de l'ordre à notre encontre et face à ces évènements graves.

 

 

Rappelons, avant tout, la nature des incidents dont ont été victimes les supporters niçois s'étant déplacés pour ce match en terre marseillaise : véhicules (cars de supporters et voitures immatriculés dans le 06) attaqués par des individus cagoulés à l'aide de barres de fer, battes de base-ball, parpaings ou gros cailloux et ce alors même parfois que ces véhicules circulaient à grande vitesse (avec dont un risque potentiel d'accident grave). Le verdict  est glaçant : pare-brises et vitres explosées, carrosserie enfoncée.

 

A cela s'ajoutent des attaques physiques à coup d’armes contondantes.

 

Si quelques recensions journalistiques ont évoqué ces (graves) incidents dont ont été victimes les supporters niçois avant et après le match, aucune d'entre elles n'a jugé utile de noter le caractère prémédité de celles-ci. En effet, les témoignages sont unanimes pour noter le caractère organisé de ces attaques contre les véhicules et les supporters de Nice, en des lieux précis de la cité phocéenne : avenue Jules Cantini et quartier de la Valentine entre autres.

 

De plus, l'idée d'un véritable guet-apens contre les supporters niçois s'est vue rapidement confirmer par certains messages laissés sur un célèbre réseau social par des supporters de l'Olympique de Marseille quelques jours avant le match.

 

Autre oubli, et de taille, dans la recension de ces évènements : l'attitude plus que critiquable des forces de l'ordre qui ont oscillé entre une passivité ambigüe lors des attaques contre les véhicules et personnes et un excès de zèle confinant parfois à la provocation explicite à l'arrivée et dans le stade à notre encontre.

 

Une question se pose alors : le supporter niçois a-t-il (encore) moins de droits qu'un autre ?

 

Car comment ne pas se poser des questions quand plusieurs des attaques contre les véhicules et les personnes se déroulent sous les yeux des CRS chargés de nous escorter et de nous encadrer sans qu'ils n'estiment nécessaires d'essayer d'appréhender les auteurs de celles-ci ?

 

Comment ne pas être scandalisé par l'attitude d'une compagnie de CRS proférant insultes et menaces à notre encontre avant le match ?

 

Comment comprendre le zèle mis par ces mêmes forces de l'ordre à l'arrivée au stade, obligeant les supporters à rester plus de 30 minutes dans les bus affrétés et/ou dans le hangar pour la fouille réglementaire alors que le match était sur le point de débuter ?

 

Puisse cette mise au point rétablir quelques faits passés sous silence lors de cette triste soirée du 1er février 2012.