Ce matin, dans notre présentation de la rencontre, nous indiquions que le Gym pouvait faire une"perf" à Bordeaux. C'est chose faite!  Les niçois ont montré un visage conquérant en première période puis on fait bloc en seconde. On notera le premier but de Guié-Guié. Le déclic? Un résultat qui fait du bien surtout après les resultats de la soirée (les matches nuls de  Sochaux, Auxerre, Dijon et les victoires de Nancy et d'Evian).

 

 

 

Fiche technique

 

Stade Chaban-Delmas (30 000 spectateurs environ), Bordeaux - Nice : 1 - 2 (0 - 2)

Arbitre : M.Chapron

 

Buts :

Bordeaux : Planus (67eme) 

Nice : Monzon (18eme sp), Guié Guié (39eme).

 

Avertissements :

Bordeaux : Obraniak (49eme)

Nice :  K.Coulibaly (71eme), Monzon (76eme), Grandin (82eme), Ospina. 

 

Les équipes :

Bordeaux : Carrasso - Mariano, L.Sané, Planus, Ciani, Trémoulinas - Plasil (Bellion (82eme)), Jussie, Obraniak (Ab.Traoré (82eme)) - Gouffran (C.Diabaté (66eme)), Maurice-Belay. Entraîneur : F.Gillot

Nice : Ospina - Clerc, K.Gomis, Civelli, Monzon - Digard, K.Coulibaly, Palun, Sablé (Grandin (73eme)), Mounier - Mouloungui (Guié Guié (12eme)) Entraîneur : R.Marsiglia

 

 
 

Résumé

 

Contrôlé pendant plus d'une heure, Bordeaux a chuté à domicile face à Nice (1-2). Une mauvaise opération pour les Girondins qui n'ont su réagir qu'en fin de rencontre.

 

Euphorique ces dernières semaines, Bordeaux connait un sérieux coup d'arrêt. Une semaine après sa défaite à Montpellier (1-0), l'équipe de Francis Gillot s'est inclinée sur sa pelouse face à Nice, auteur du coup parfait à Chaban-Delmas (1-2). Opposant deux équipes regroupées autour d'une défense à cinq, le début de la rencontre s'apparentait à une partie d'échecs. Un débat que les joueurs locaux dominaient au niveau de la possession, sans parvenir à approcher sensiblement la surface d'Ospina. Mais la donne de la rencontre basculait lorsque M. Chapron sifflait une obstruction peu évidente de Ciani sur Mounier. En spécialiste de l'exercice, Monzon expédiait son penalty en puissance sous la transversale de Carrasso (0-1, 19e).

 

Refroidi, Bordeaux ne savait pas comment s'y prendre pour bouger un bloc bien en place. Tout l'inverse de Nice qui prenait par trois fois la défense girondine à revers. Sur les deux premiers, Coulibaly (30e) et Mounier (35e) manquaient de justesse dans la finition. Mais la troisième était la bonne pour Guié Guié qui s'offrait le but du break au profit d'un contre favorable devant Carrasso (0-2, 39e). Il n'en fallait pas davantage pour inciter les Aiglons à mettre le double verrou autour de leur but. Une stratégie qui mettait Bordeaux en échec pendant plus d'une heure. Mais un coup-franc d'Obraniak permettait à Planus de relancer enfin le suspense à Chaban-Delmas (1-2, 67e). Requinqués, les Girondins frôlaient l'égalisation mais Ospina se montrait décisif pour empêcher Maurice-Belay (70e) puis Diabaté (74e) de ramener Bordeaux à hauteur de Nice. Peu après, le portier niçois, battu, voyait un coup-franc d'Obraniak filer à quelques millimètres de son montant droit (82e). L'OGC pouvait respirer un grand coup, la victoire ne lui échappait pas. Celle-ci lui permet de marquer trois points précieux dans l'optique du maintien. En revanche, Bordeaux ne profite pas des résultats qui lui étaient favorables dans la soirée pour se rapprocher des places européennes.

 

 

Réactions

 

Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux) :

«Deux zéro à la mi-temps, on s'en tire bien, ce n'était pas cher payé pour Nice car on a été vraiment à côté de la plaque, on a perdu les duels devant, au milieu et derrière. Contre une équipe de Nice qui avait envie de faire quelque chose, de prendre des points pour sauver sa peau, qui avait beaucoup d'agressivité, automatiquement quand on ne gagne pas les duels, on est en difficulté. En deuxième, c'était mieux, mais le mal était fait même si on aurait pu revenir à 2-2, cela aurait été logique. On n'aurait pris qu'un point, dans la situation où on est, on perd un point, voire trois à Montpellier, trois aujourd'hui. On commence à cramer nos jokers, c'est un petit peu embêtant. On avait fait un montage sur cette équipe, tout le monde était prévenu. Ce n'était pas le moment de perdre des points car on avait des concurrents un peu plus haut qui avaient perdu et on avait la possibilité de faire un bon coup. Le manque d'agressivité m'inquiète un peu. Cette première mi-temps est à classer dans les plus mauvaises qu'on a faites depuis le début de saison. On ne peut pas être content, j'espère que ce sera salutaire pour la suite, qu'on va en prendre des leçons, on va encore avoir ce genre d'équipes, il faudra s'y prendre autrement.»

 

René Marsiglia :

«Ça fait longtemps qu'on court après un aussi bon résultat contre une aussi bonne équipe. On a partagé un peu le match, on a eu notre première mi-temps. La victoire, on l'a surtout construite en première mi-temps, on s'est créé les meilleures occasions. On avait décidé de les prendre à leur propre piège, de venir ici avec une équipe qui faisait front contre leur bloc. Depuis six matches, cela réussissait, on a essayé de les surprendre et cela a bien fonctionné pendant la première mi-temps, c'est vraiment une satisfaction. Sans être trop gourmand, on aurait pu avoir plus d'opportunités pour faire encore plus mal. On s'est dit qu'ils allaient changer quelque chose en deuxième, ils sont revenus à un système un peu plus classique qui n'a pas beaucoup bousculé notre équilibre, même si on a souffert. Ils se sont créé des occasions sur coups de pied arrêtés qui auraient pu nous faire mal. L'équipe a tenu, avait vraiment envie. On a souffert, on a lutté courageusement, ça récompense beaucoup d'efforts fournis, à l'image de notre attaquant Mounier qui a fait un match énorme. Après tout le reste suit. Ça faisait longtemps qu'on courait après un match où on mène au score. On ne va pas être euphorique, on sait d'où l'on vient. On a beaucoup d'humilité, on ne va pas faire les beaux, les malins, on est content, très fier. On n'est pas tombé dans la déprime quand les choses n'allaient pas, on ne va pas tomber dans l'euphorie car on vient de prendre six points». 

 

Revue de presse   

 

Sorti de la zone rouge le week-end dernier grâce à sa victoire face à Caen (1-0), Nice a pris le dessus sur Bordeaux (2-1), samedi au Stade Chaban-Delmas lors de la 26e journée de Ligue 1. Les Aiglons ont obtenu leur premier succès de la saison à l'extérieur grâce à des buts de Fabian Monzon sur penalty (18e) et Abraham Guié Guié (39e), alors que Marc Planus avait réduit le score pour les Girondins (67e).

Nicce crée la surprise