Comme nous le pensions ce matin ce déplacement à Troyes fut très compliqué. Les aiglons n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes pendant une grande partie du match (mauvaises relances, mauvaises passes, jeu brouillon...)...

Heureusement que Dario nous sauva d'une défaite logique malgré deux tirs qui s'écrasèrent sur les poteaux. Si les niçois veulent espérer mieux, il va falloir jouer sur le même tempo que face à Paris lors des prochains matches.

 

 

 

 

Fiche technique

 

ES Troyes AC - OGC Nice : 1 - 1 (1-0)

 

Arbitre : M. Turpin

Spectateurs : 10162

 

Buts :

Troyes: Darbion (32e)

Nice: Cvitanich (92e)

 

Avertissements :

Troyes: Obbadi (44e)

Nice: Kolodziejczak (58e)

 

Les équipes

Troyes : Thuram - Colin, Saunier (Rincon, 79e), Jarjat, Othon - N'Goyi, Obbadi (cap), Nivet, Darbion - Camus (Enza Yamissi, 87e), Bahebeck (Marcos, 72e)

Nice : Ospina - Genevois (Bosetti, 75e), Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak - Digard (cap), Traoré - Eysseric (Abriel, 85e), Meriem (Pied, 60e), Bauthéac - Cvitanich

 

Résumé

 

Au stade de l’Aube, les fantômes ont la peau dure. Ceux du dernier match perdu par Troyes (contre Rennes 2-3), ont rejailli samedi contre Nice… Comme il y a une semaine, l’ESTAC a flanché en toute fin de match, éparpillant encore de précieux points dans la nature. Une nouvelle fois, c’est le goleador argentin Dario Cvitanich qui a sauvé les Aiglons du crash, en crucifiant Thuram-Ulien à la 91e minute. Malgré une possession de balle à leur avantage, ce sont pourtant têtes basses, regards noirs et menés au score que les Niçois regagnaient les vestiaires à la pause. L’espace de quatre minutes, Troyes avait allumé un grand feu de joie au sein de la surface azuréenne. Après un centre tendu brûlant de Camus (29e), puis une frappe croisée de Bahebeck qui léchait son poteau gauche (31e), Ospina devait s’incliner sur un ballon parfaitement piqué par Darbion, lancé avec classe par Nivet (1-0, 32e). Les hommes de Claude Puel ne réagissaient que mollement. Dans la foulée, Bauthéac ciselait tout de même une merveille de coup-franc, mais Thuram-Ulien  était sauvé par sa barre (35e).

 

Les Niçois croquaient dans la deuxième mi-temps avec plus de mordant. Intenable samedi, Bauthéac touchait encore du bois, cette fois le poteau, sur un plat du pied à bout portant (52e). Le siège du but local était réel, mais trop désordonné. Malgré quelques alertes sur coups de pied arrêtés (68e, 73e), la défense auboise semblait tenir bon. Quelques contres auraient même pu, voire dû, mettre Troyes à l’abri... Puis Cvitanich surgit. Pour le plus grand bonheur de Nice, invaincu depuis sept journées. Et pour le plus grand malheur de l’ESTAC, cloué à cette inquiétante 19e place. Sport24.

 

 

Réactions

 

Claude Puel (entraîneur de Nice) :

u ce qu'on a proposé ce soir et le scénario de la rencontre, on peut considérer que c'est un point de gagné. Il a fallu énormément s'employer pour venir chercher ce résultat, face à une bonne équipe de Troyes, que l'on avait vue malheureuse la semaine passée contre Rennes. On n'a pas réussi une grande entame de match, on s'est laissé enfermer dans une sorte de train-train, puis on encaisse ce but sur un ballon perdu au milieu. Troyes était bien organisé et est resté solide en deuxième période malgré notre poussée. On a eu du mal à revenir, mais on a été récompensé. On va s'en contenter car cela n'a pas été simple. Mon équipe a dû faire preuve de force de caractère, c'est le point positif. Elle affiche depuis le début de la saison une volonté de faire quelque chose, elle n'a surtout rien lâché. On a changé de joueurs, puis de système dans les dernières minutes pour tenter de forcer la décision. Ça a réussi.

 

Jean-Marc Furlan (entraîneur de Troyes) :

C'est terrible, le sort s'acharne contre nous ! Ce soir, non seulement on perd deux points, mais on sort de ce match avec deux nouveaux blessés (Colin et Saunier, ndlr). Deux défenseurs, encore ! C'est incroyable... Cette semaine, le débriefing après Rennes (2-3) avait été sans concession, j'ai été très dur avec les joueurs. Cette fois, c'est difficile de leur reprocher grand-chose. Ils n'ont pas été pris en faute individuelle, on a joué le match qu'il fallait et on était tout près de prendre ces trois points. Les garçons ont fait preuve d'un état d'esprit remarquable, il n'y a rien à dire sur leur investissement. Ils ne méritent pas ça. Je pense que l'égalisation niçoise est entachée d'une petite faute sur Rincon... Il se passe toujours quelque chose de défavorable et la réussite continue de nous fuir.»

 

Florian Jarjat (défenseur de Troyes) :

C'est une très grosse frustration, ça commence à être usant. Ce soir, on avait une grande envie de jouer et de gagner, mais on prend encore un but dans les derniers instants. C'est dur de se faire égaliser comme ça. On rejoue très vite mardi à Evian, dans ces circonstances, il vaut encore mieux enchaîner...»

 

Didier Digard :

On n'a pas fait un bon match. Je suis presque triste pour Troyes qui n'est encore une fois pas récompensé de ses efforts. On peut être content de notre état d'esprit car nous y avons cru jusqu'au bout, mais ce n'est quand même pas une bonne soirée. Ne pas perdre c'est bien bien sûr, mais on se doit de proposer autre chose. Ca nous a montré que si nous ne faisons pas les mêmes efforts que contre Paris ou Toulouse on ne sera pas récompensés.

 

Revue de presse

 

Trop brouillon, Nice se dirigeait logiquement vers une défaite 1-0 face à des Troyens plus volontaires et séduisants. C'est alors que « Zorro » Cvitanich a surgi dans le temps additionnel pour égaliser.

Cvitanich offre un point inespéré