Retrouvez toutes les infos sur cette rencontre qui aura lieu le 15/12/12 au Ray à 20h.

 

Les groupes:

Le groupe niçois : Ospina, Delle - Civelli, Genevois, Gomis, Kolodziejczak, Palun, Pejcinovic - Abriel, Diaz, Digard, Eysseric, Meriem, Traoré - Bauthéac, Bosetti, Cvitanich, Maupay, Pied.

Le groupe d'Evian TG : Laquait, Durand - Dja Djédjé, Mbarki, Mongongu, Angoula, Cambon, Ehret, Lacour, Koné, Sorlin, Tié Bi, Rabiu, Barbosa, Bérigaud, Sagbo, Khlifa, Adnane.

 

 

Déclarations d'avant-match

 

Pascal Dupraz:

Si on avait perdu hier soir, on aurait été relégable. Aujourd’hui, nous sommes 14e mais il y a peu d’écart. Et en perdant contre Nice, on peut repasser relégable. Il faut donc vite se remettre en question et préparer l’équipe du mieux possible. A Nice, il faudra tenter de rééditer la performance de mercredi soir car à mon humble avis, le contenu a été très bon.
Il faut que cette victoire serve à emmagasiner de la confiance. Mais il y a quelque chose de frustrant : quand on perd à Paris, c’est de ma faute ; quand on gagne contre Troyes, c’est parce qu’ils étaient diminués ; quand on gagne à Rennes, c’est parce que les Rennais étaient démobilisés… en fait ce n’est jamais parce que nos joueurs sont bons et que le travail a été accompli.

Je m’intéresse aussi aux chiffres. En 13 matches coachés, on a récolté 18 points. Je fais alors des règles de Troyes et je me dis que si on continue sur ce rythme, on pourrait approcher le total de la saison dernière. Mais il reste tellement de points à prendre, avec tellement d’impondérable. Il faut donc y aller au jour le jour et là se concentrer sur Nice.
J’espère que l’ETG va y montrer un bon visage. Si le contenu est bon, 9 fois sur 10 ça suit au niveau comptable. Nice réalise une très bonne première partie, avec un entraîneur sérieux, appliqué et qui a de la bouteille. C’est certainement un des meilleurs français. C’est un club qui évolue et qui va bientôt disposer d’un superbe stade. En bref, c’est un club auquel à terme j’aimerais bien qu’on ressemble.

Je ne vais pas faire tourner. Il y aura peut-être quelques retouches, je vais y réfléchir avec le staff.  Source: Etgfc.com

 

Claude Puel:

Après de belles prestations, comme celle fournies contre le PSG, on passe des jours à recevoir des compliments... On dit aux joueurs qu'ils sont les plus beaux, et ils le croient... Mais les anciens comme Digard et Civelli aident le groupe à relativiser. Cela fait partie de l'apprentissage 

 

 

 

Revue de presse

 

Claude Puel, un bâtisseur sur la Côte d'Azur

 

Pour la première fois depuis 2009 et avant même la réception d'Evian samedi, Nice a la certitude de fêter les réveillons au chaud: tout sauf une fin en soi pour Claude Puel qui a, en quelques mois, impulsé une nouvelle philosophie de jeu et inculqué un nouvel état d'esprit au club.

 

"Dès notre premier entretien, j'étais certain qu'il était l'homme qu'il nous fallait. Il me surprend tout de même car je n'imaginais pas qu'il irait si vite", savoure le président de l'OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, à propos de son entraîneur, alors que le club pointe au 8e rang de la L1, avec 26 points.

 

"Nous sommes dans une spirale positive (6 matches sans défaite, 4 victoires de rang au stade du Ray, ndlr). Personne ne s'enflamme. Il parvient non seulement à faire progresser nos espoirs mais aussi nos cadres", ajoute le président niçois depuis juin 2011, qui se félicite d'avoir pu engager pour trois saisons un entraîneur de ce calibre pour l'aider à construire une institution à la dimension de l'Allianz Riviera, le grand stade labellisé Euro-2016 livré l'été prochain.

 

Le Castrais de 50 ans a su mettre en lumière une formation profondément remaniée et rajeunie à peu de frais (400.000 euros pour le transfert de l'Argentin Cvitanich, 8 buts en L1, ndlr). Rompu aux exigences du très haut niveau, Puel, demi-finaliste de la Ligue des champions avec l'OL en 2011, n'a pas cillé dans un début d'apprentissage très hésitant, ni hésité à lancer dans le grand bain de très jeunes joueurs, tel Maupay, 16 ans.

 

Il a maintenu son cap, prêchant encore et toujours pour le jeu. Quatrième équipe en terme de possession de balle, cinquième au nombre de centres et auteur d'au moins un but par match depuis la 3e journée, Nice n'a pas toujours été au bout de ses ambitions mais est parvenu à rivaliser avec les grosses cylindrées.

Balayées les craintes d'un entraîneur psychorigide et hyper-défensif venues d'un passage tourmenté sur le banc de l'OL (2008-2011), les Aiglons ont découvert un patron "ouvert, à l'écoute, qui transmet son énergie, son expérience et sa rage de vaincre".

 

"L'équipe est encore en construction, et pas uniquement au plan tactique ou technique, raconte Puel. Le problème d'Antonetti (à Rennes) est de concentrer ses joueurs sur des matches moins en vue. Celui de Montpellier était de surmonter la déperdition d'énergie en Ligue des champions. Toutes les équipes ont toujours quelque chose à apprendre", relève Puel.

 

"Nous devons encore enchaîner pour valider les progrès et bonifier le contenu. Après notre victoire sur Paris (2-1 le 1er décembre), les jeunes ont +bouffé+ trop de jus dans un environnement qui n'a pas cessé de leur dire qu'ils étaient les plus beaux et les plus forts", commente-t-il encore.

 

Passant d'une de ses réunions régulières avec les éducateurs du club à une autre sur le futur camp d'entraînement, ou encore au suivi des matches des jeunes, il met la main à la pâte comme il le faisait pour le plus grand bonheur du LOSC.

 

Et il n'imagine aucun autre ascenseur que le boulot. "Je suis venu pour un projet cohérent de construction progressive, rappelle-t-il. Si un investisseur vient, nous ne changerons pas de catégorie. Acheter un joueur 20 M EUR pour le revendre 10 M de plus un an après, ce n'est pas ma tasse de thé".

 

Son patron, qui envisage le rachat des parts des actionnaires minoritaires et recherche un nouveau partenaire pour boucler la restructuration du capital, est sur la même longueur d'onde: "J'aime bien finir ce que je commence".

 

Claude Puel n'a donc pas fini de manier la pelle et la truelle à Nice. AFP