Les présidents de clubs français s’attendaient à une somme plus importante que les 748,5 M€ records décrochés ce vendredi par la LFP suite à l’appel d’offres des droits TV de la L1 et de la L2 pour la période 2016-2020.

 

Trop gourmands les clubs de Ligue 1 ? A observer la réaction de certains présidents après l’annonce des 748,5 M€ décrochés pour l’obtention des droits TV pour la période 2016-2020, il y avait en tout cas de la frustration vendredi soir, malgré cette somme record. « Avec ce résultat, je reste un peu sur ma faim, soupire Jean-Pierre Rivère, le président de l’OGC Nice. Je pense qu’on pouvait obtenir plus que ça. »

 

Mêmes regrets du côté de Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de Saint-Etienne. « C’est un demi succès parce qu’on s’attendait à quelque chose de beaucoup plus important, commente le dirigeant des Verts, également vice-président de la LFP. Il ne faut pas crier victoire. On pensait qu’avec une bataille forte entre les deux diffuseurs, BeIN et Canal +, on aurait atteint 800 ou 850 millions d’euros. Certains parlaient même de 900 millions... »

 

Rivère : « Pas de compétitivité supplémentaire »

 

Si les clubs pros attendaient beaucoup de cet appel d’offres anticipé par la Ligue, ils ne sont pas non plus abattus. « C’est une bonne chose malgré tout parce qu’on aura une visibilité sur six ans, ce qui est très appréciable, reconnait Rivère. Maintenant, le football a subi beaucoup de taxes complémentaires qui sont arrivées les unes après les autres. Si on prend le chiffre précédent qui était à 608 millions, c’est une augmentation qui correspond à celles classiques du coût de la vie. Sur le plan européen, je ne pense pas que cela va donner une compétitivité supplémentaire aux clubs français. »