Les niçois vont retrouver le médiatique Balotelli ce dimanche à Marseille... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent..

 

PROMO : Votre nouveau maillot 100% original de l'OGC Nice, moins cher  ( à 51€ avec le code VCUKKB15) avec livraison gratuite

 



 

  Les cotes

 

 



Où suivre la rencontre?

 

 Radio

RMC

France Bleu Azur

 

Multiplex

RTL

 

Vos places

 

 



 

Les stats

 

Victoire(s) Olympique de Marseille : 38 - Nul(s) : 9 - Victoire(s) OGC Nice : 7

 

Les 10 derniers Olympique de Marseille - OGC Nice
 
 
 
06/05/2018 Ligue 1 Olympique de Marseille 2 - 1 OGC Nice
 
 

07/05/2017 Ligue 1 Olympique de Marseille 2 - 1 OGC Nice

 

08/11/2015 Ligue 1 Olympique de Marseille 0 - 1 OGC Nice

 

29/08/2014 Ligue 1 Olympique de Marseille 4 - 0 OGC Nice

 

07/03/2014 Ligue 1 Olympique de Marseille 0 - 1 OGC Nice

 

11/11/2012 Ligue 1 Olympique de Marseille 2 - 2 OGC Nice

 

01/02/2012 Coupe de la Ligue Olympique de Marseille 2 - 1 OGC Nice

 

06/11/2011 Ligue 1 Olympique de Marseille 2 - 0 OGC Nice

 

27/04/2011 Ligue 1 Olympique de Marseille 4 - 2 OGC Nice

 

11/04/2010 Ligue 1 Olympique de Marseille 4 - 1 OGC Nice


 

 

 

 

Les news

 
 
10/03
 
Les équipe selon 
 
Nice Matin
 
 
L'Equipe
 
 
09/03
 
Après plusieurs matches disputés en 4-3-3, Patrick Vieira pourrait revenir à un système en 5-3-2, plus rassurant face à la puissance offensive marseillaise du moment. Myziane Maolida est de retour dans le groupe et postule à une place à la pointe de l'attaque niçoise, tandis qu’Ignatius Ganago et Mickaël Le Bihan sont toujours indisponibles. Il pourrait être associé à Allan Saint-Maximin mais Jean-Victor Makengo, titularisé contre Strasbourg (1-0), la semaine dernière, a plus de rythme. Danilo est suspendu. R. Te. L’équipe probable : Benitez – Atal, Hérelle, Dante (cap.), M. Sarr, Pelmard – Tameze, Cyprien, Lees-Melou – Saint-Maximin, Makengo ou Maolida. L'Equipe.
 
08/03
 
Myziane Maolida, Ignatius Ganago et Mickael Le Bihan seront forfaits. Ihsan Sacko est en phase de reprise. Danilo sera suspendu pour ce match suite à son carton rouge face à Strasbourg.
 
06/03
 
Bastien, un choix qui surprend : Benoît Bastien a été désigné par la direction technique de l'arbitrage (DTA) comme l’arbitre pour OM-Nice, dimanche. Un choix qui ne manque pas de surprendre dans l’entourage proche du club olympien, une semaine après la révélation d’une séquence, diffusée sur Canal +, lors du match Nîmes-OM (3-1, le 19 août). Les images de l’échange entre Benoît Bastien, arbitre central ce jour-là, et Amaury Delerue, assistant vidéo, avaient été diffusées au sujet d’une action litigieuse sur Valère Germain. L’attaquant de l’OM avait été sanctionné d’une faute alors qu’il aurait pu obtenir un penalty pour un tirage de maillot. L’arbitre central n’avait visiblement pas entendu les conseils de l’assistant et n’était pas revenu sur sa décision... L'Equipe.
 
05/03
 
Benoît Bastien arbitrera la rencontre, assisté d’Hicham Zakrani et de Frédéric Haquette
 
 
04/03
 
Avant toute chose, nous rappelerons que le déplacement de 400 supporters marseillais était autorisé lors du match aller. Est-ce à dire que le préfecture des Alpes maritimes est plus efficace que celle des bouches du Rhône? Sans aucun doute!
 
 
Les supporters niçois interdits au vélodrome

Suite à un arrêté publié par la Préfecture des Bouches du Rhône, les supporters niçois sont interdits de déplacement à Marseille à l’occasion du derby, prévu dimanche 10 mars à 21h.

Une fois encore, les supporters niçois ne pourront participer au derby, au Vélodrome. Ceci même alors que leurs « homologues » marseillais avaient été autorisés par la préfecture des Alpes-Maritimes au match aller à l’Allianz Riviera. Ceci aussi alors que l’OGC Nice avait à l’époque demandé et obtenu que soit augmenté le quota fixé pour les supporters olympiens, pour que ces rencontres puissent être vues de nouveau sous l’angle de d’événements populaires où le public, quelle que soit l’équipe qu’il supporte, a toute sa place.

N’aurait-il pas été préférable de suivre cet exemple ?

Pour motiver sa décision, l’arrêté énumère des « incidents » survenus cette saison lors de plusieurs matchs à l’extérieur, tout en ne se privant pas de grossir le trait voire de travestir la réalité pour accentuer les risques qu’aurait présenté un déplacement des supporters niçois dans la cité phocéenne.

Il y a également lieu de s’interroger lorsqu’il est conseillé d’utiliser un bus banalisé, c’est à dire sans label « OGC Nice », pour le transport de l’équipe professionnelle alors que d’autres n’y sont pas contraintes. Quelle sera l’étape suivante ? Obliger les Aiglons à porter une tenue sans signe distinctif d’appartenance à Nice ?

L’incompréhension née de ces décisions est de nature à réveiller les rancoeurs et les animosités pour les saisons futures alors qu’il serait plus que jamais nécessaire de les atténuer.

L’OGC Nice déplore de fait ces mesures injustes et injustifiées. Le club continue d’espérer qu’un jour ces sujets soient abordés autrement que par des interdictions automatiques.Site off

 

 

Les déclarations d'avant-match

 

Malang Sarr :

Balotelli ? Ça lui tient à cœur de réussir de bons débuts quand il arrive quelque part. Il est en réussite à Marseille. C’est bien pour lui mais ça reste un joueur qui n’est pas à l’OGC Nice. Je suis indifférent à ses débuts à Marseille. Quand on est joueur, on lui en veut. On aurait aimé que tous les joueurs de l’équipe soient concernés. Quand un élément de l’équipe décide de ne pas s’intégrer, de ne pas être dans le projet, c’est gênant. On doit faire abstraction de tout ça. Ce qu’il a fait c’est dommage mais il a décidé ainsi.

Rudy Garcia :

Balotelli retrouve Nice ? C'est son ancien club, il a beaucoup d'affinités avec plusieurs personnes à Nice. Mais il a dit, il fera tout pour gagner sur le terrain. Ça peut être une source de motivation pour Nice en face par rapport à ce qu'il a fait cette saison avec eux.

Dante :

On sait tout ce que Mario peut faire. Nous allons devoir être vigilants avec lui, c’est un joueur imprévisible qui peut marquer à n’importe quel moment. C’est un ami, mais sur le terrain c’est différent. Il y aura aussi Luiz Gustavo en face, avec qui j’ai joué au Bayern, à Wolfsburg, en équipe nationale... Même si on s’entend très bien, on laisse ça de côté pendant 90 minutes. Le derby sera une rencontre très difficile, nous devrons garder le même état d’esprit que contre Strasbourg pour aller chercher quelque chose à Marseille.

Mario Balotelli :

Cela sera très bien, ce sont mes anciens coéquipiers. Je veux toujours marquer, toujours gagner. C’est un peu différent parce que c’est contre Nice mais je veux gagner.

Allan Saint-Maximin :

Marseille est une belle équipe. Maintenant, je fais abstraction du fait que Mario soit là ou pas. C’est quelqu’un que j’apprécie énormément et ça va me faire plaisir de le retrouver. Après, j’espère qu’il ne sera pas trop en jambes... Ça nous arrangerait..

Youcef Atal :

On aime beaucoup Mario mais on va lui rentrer dedans s'il le faut !

 

Revue de presse 

Nice serre les boulons

L'Équipe

Vulnérable sur ses derniers matches à l’extérieur, le Gym devrait revenir à une défense à cinq pour faire face à la dynamique marseillaise.


NICE – Nice semble marcher sur un fil, depuis plusieurs semaines, prêt à en tomber mais toujours debout. Cette équipe et ce club ne semblent pas toujours savoir où ils vont et la série en cours de trois défaites à l’extérieur (0-4 à Lille, 0-3 à Angers et 0-1 à Amiens) a renforcé l’impression d’une grande fragilité, à la limite du laisser-aller sur certaines séquences. Mais les Niçois s’accrochent, à tous les étages du club, et plusieurs signaux envoyés ici et là ces derniers temps laissent à penser que la saison n’est pas morte.


Il y a eu la victoire contre Lyon, pour réparer la débâcle lilloise, puis celle contre Strasbourg, pour effacer la défaite à Amiens. Deux sursauts, deux victoires 1-0 car Nice ne sait quasiment gagner que comme ça, qui ont maintenu les Aiglons dans le coup pour décrocher une qualification européenne, un objectif assumé. Et entre ces deux succès, l’annonce de l’arrivée de Gilles Grimandi au poste de directeur technique, où il sera chargé de donner une identité de jeu à toutes les équipes du club, mais aussi du recrutement, en prise directe avec Gauthier Ganaye, le président, et son grand ami Vieira.


Nice bouge encore, donc, malgré un secteur offensif déficient (18e attaque de L 1 avec 20 buts) et des bonnes nouvelles qui tardent à venir, dans ce domaine. Hier matin, Myziane Maolida s’est blessé à une cheville à l’entraînement alors qu’il devait faire son retour dans le groupe, guéri d’une lésion aux ischio-jambiers. Ce sera pour plus tard et l’attaque du Gym devrait être confiée à Allan Saint-Maximin et Jean-Victor Makengo, dans un système en 5-3-2, si l’on en croit la mise en place tactique opérée par l’entraîneur niçois, hier matin.


Face à Balotelli et Germain, deux anciens de la maison


Ce 5-3-2, Vieira l’avait sorti de son chapeau un soir d’urgence, à Lyon, en début de saison et avec succès (1-0). Il s’en est beaucoup servi, puis l’a mis de côté et l’a ressorti. Il l’avait à nouveau rangé, depuis quatre matches, au lendemain de la gifle reçue à Lille. Mais l’idée du moment est à un retour à plus de rigueur. Il est temps pour Nice de se rassurer autrement, un peu comme avant, afin d’arrêter l’hémorragie à l’extérieur et de retrouver l’esprit de corps et de lutte qui avait permis au Gym de revenir d’un début de saison raté pour tutoyer le top 5. Il est temps de mettre un terme à cette fatalité de la défaite à l’extérieur et le meilleur moyen que pense avoir trouvé Vieira reste encore de bien défendre.


Derrière ce retour pressenti à un bloc bas, plus protecteur et rassurant, il y a aussi l’idée de répondre à la dynamique marseillaise et à la réussite du duo Germain-Balotelli, deux anciens de la maison rouge et noire, deux joueurs qui ont écrit de belles pages de l’histoire récente du Gym et qui seront ce soir deux vrais dangers. Trois centraux face à deux pointes de ce calibre, c’est presque un minimum.

 

Foncer sur l’occasion Foncer sur l’occasion

La provence

Sous le regard de Hiroki Sakai et de Mario Balotelli, Lucas Ocampos ne va pas compter ses efforts pour désarçonner la défense niçoise.


Porté par une période faste, l’OM reçoit Nice, ce soir (21h), avec un objectif simple : l’emporter pour revenir à trois points du podium


L’impression est belle, la série positive, et toutes deux ne demandent qu’à être prolongées. Une semaine après avoir fait coup double face à Saint-Étienne, l’effaçant joliment au Vélodrome (2-0) et lui ravissant la 4e place, l’OM se retrouve au pied d’un nouveau défi : prendre le meilleur sur le voisin niçois, ce soir au Vélodrome. Tous les regards seront évidemment braqués sur les retrouvailles de Mario Balotelli avec son ancien club, où certains n’ont toujours pas digéré cette première partie de saison vierge en but et ces performances jugées je-m’en-foutistes.


Des regrets attisés par la renaissance de "Super Mario" depuis qu’il revêt la cape olympienne, principal artisan d’un renouveau que plus grand monde n’osait espérer il y a quelques semaines à peine. Dans son sillage marquant, l’espoir renaît, l’ambition reprend de la vigueur et l’Europe n’est plus un fantasme d’adolescent boutonneux. Après avoir vu poindre la catastrophe, la bande à Mandanda apparaît ragaillardie. Elle peut même caresser le rêve de terminer la saison dans la peau d’un Européen. La troisième place s’est même rapprochée virtuellement hier, à la faveur du nul de Lyon sur le terrain de Strasbourg (2-2). D’autant que cet OM, qui fondrait à trois longueurs de l’OL en cas de succès sur l’OGCN, a retissé le fil de la confiance et avance vers les onze derniers actes de la saison avec l’envie de croire en son étoile. Sa bonne série plaide en sa faveur, avec quatre victoires et un nul au cours de ses cinq dernières sorties.


Curieusement placé sous la responsabilité de M. Bastien


Après avoir brûlé des jokers en pagaille depuis les trois coups du championnat, un nouveau succès sur des Aiglons déplumés s’avère plus que jamais indispensable. Encore plus avec, dans la ligne de mire, le Clasico au Parc des Princes dans une semaine où aucune écurie française n’inscrit le moindre point dans son tableau de marche.


Celui de l’OM doit donc en prévoir trois pour le rendez-vous de ce soir. Même si Rudi Garcia demeure sur ses gardes : "Ce match-là est plus dur que le dernier contre Saint-Étienne, prévient le technicien olympien. Nice est une équipe solide, assez complète, qui possède une grosse défense et doit avoir le meilleur ratio buts marqués-points pris. On est prévenu, il faudra aussi museler ses attaquants."

Balotelli n’a pourtant pas été remplacé depuis son départ de janvier, mais Allan Saint-Maximin se révèle redoutable, notamment par sa vitesse qui cause des cauchemars à bien des défenseurs de l’élite. "Je n’ai pas réussi à lui faire un croche-pied (lors de la soirée de leur équipementier, ndlr). J’ai demandé à Adil (Rami) de le tacler. Mais il va trop vite", image dans un sourire Garcia.


Ce dernier comptera sur la quasi-totalité de son effectif (*) pour y parvenir et engranger trois points supplémentaires. À force de chercher et de se tromper, il a appris de ses erreurs et fini par trouver la bonne formule, ce 4-4-2 avec un milieu poids plume mais sacrément joueur. Il a de grandes chances de le reconduire tout à l’heure et de continuer à se priver de ses cadres que sont Luiz Gustavo, Adil Rami, Kevin Strootman et, surtout, Dimitri Payet. Même si l’entraîneur a tenté de brouiller les pistes.


"Je ne sais pas qui a inventé l’expression ’On ne change pas une équipe qui gagne’. Ça ne peut pas être vrai tout le temps car tellement de choses entrent en ligne de compte pour bâtir une équipe. Tous mes joueurs sont importants", insiste Garcia dans un souci de préserver l’unité de son vestiaire et de maintenir tout son monde sous pression.


À un moment ou un autre d’ici au 25 mai, la lumière jaillira forcément d’un banc peuplé de stars à l’arrêt. Et pourquoi pas dès ce soir pour un duel curieusement placé sous la responsabilité d’un certain Benoît Bastien dont l’erreur "de communication" lors de Nîmes-OM, en août dernier, a ressurgi la semaine dernière...

 

 

Balotelli décote d'azur

L'Équipe

Invisible avec Nice durant six mois, l'attaquant italien s’est soudainement remis à flamber à Marseille. Une métamorphose qui passe mal dans les rangs azuréens, avant les retrouvailles de demain.


NICE – Il a passé deux ans et demi à Nice, entre juillet 2016 et janvier 2019, inscrit 17 buts la première saison, 26 la deuxième et aucun lors de ses six derniers mois, durant lesquels il a grogné, boudé, séché le travail, rechigné à l’effort et fait preuve d’un détachement proche du mauvais esprit. Il lui aura donc suffi de changer de club et de projet, et d’en être le nouveau centre d’intérêt, pour redevenir un joueur investi et un buteur précieux. D’un claquement de doigts. « Son passage de Nice à Marseille ressemble à celui de Liverpool à Nice, quand on est allé le chercher, se souvient Julien Fournier, l’ancien directeur général du Gym. C’est l’histoire de Mario qui se répète. Il démarre toujours bien. À Marseille, il a une banane d’enfer, le même sourire que quand il est arrivé chez nous. »


La mauvaise fin de Balotelli a été diversement goûtée au Gym. Au mieux, certains l’ont compris. « C’est un joueur de cycle court, quelqu’un qui se lasse assez vite, poursuit Fournier. Avec Dante, on en a parlé plusieurs fois en début de saison, et il me disait : “Mario, il n’y est plus.” C’est un garçon qui s’épanouit dans le changement. » Mais la majorité l’a en travers de la gorge. « Mario a toujours été à fond au début, et ensuite il se relâche, explique un joueur ayant préféré garder l’anonymat. Chez nous, il n’avait pas attendu cette saison pour faire des non-matches et passer son temps à marcher. On savait qu’il partirait fort à l’OM et qu’il ferait là-bas les efforts qu’il ne faisait plus ici. »

À visage découvert, Malang Sarr n’a fait aucun cadeau à l’Italien, hier, en conférence de presse. Il le considère désormais «comme un ancien coéquipier », même pas un copain. « Ce n’est plus un joueur de l’OGC Nice et ses débuts à Marseille me laissent indifférent, a estimé le défenseur niçois. C’est sûr qu’on lui en veut (de sa phase aller), on aurait aimé que tous les joueurs soient concernés. Quand un élément comme ça se met tout seul à part, qu’il décide de ne pas être dans le projet et dans la vision du club et de l’équipe, c’est sûr que c’est gênant. » Lui a-t-il dit tout ça ? « On n’a pas eu de contact depuis son départ mais on le sait et il le sait, il aurait pu gérer son comportement d’une autre manière. Ce message n’a pas été dit clairement, ou par certains joueurs seulement, mais il sait pertinemment que cela aurait pu mieux se passer », conclut le gaucher du Gym.
Ce discours de Sarr ne doit pas masquer une autre vérité : si Balotelli n’était pas un partenaire facile, sur le terrain, en match, il était un bon camarade au quotidien. « Il passait super bien dans un vestiaire », assure Fournier. « Il est agréable dans le vestiaire et sait s’intégrer, enchaîne un autre joueur niçois, toujours de façon anonyme, avant d’en remettre une couche. Tu ne peux pas compter sur lui dans les mauvais moments. Quand ça ne va pas, il se contente de râler. Là, tout va bien à Marseille, mais il n’a jamais réussi à durer dans ses clubs, et je vois déjà venir les problèmes en fin de saison, avec son contrat. Et s’il prolonge, il déclinera en cours de saison prochaine car il a du mal à être régulier. »


Comment étirer le taux d’implication de Balotelli, au-delà d’un an ou deux ? Patrick Vieira a tenté. « On s’est donné les moyens de réussir mais ça n’a pas été le cas, regrette le coach de Nice. J’aurais peut-être dû faire autre chose mais je pense avoir tout essayé et lui aussi. Aujourd’hui, il remarque des buts, tant mieux pour lui et pour Marseille. Le décalage est conséquent mais on s’est peut-être mis dans cette situation tout seuls. Sa réussite prouve qu’il avait besoin d’autres sources de motivation. C’est Mario, il a besoin de nouveaux challenges. Pourtant, je ne pense pas que c’était perdu d’avance, en début de saison. »


C’est pourtant l’avis de Fournier, l’ex-DG, convaincu que l’histoire s’était achevée en mai 2018, quand Balotelli et Nice se sont quittés sans imaginer se revoir. « Quand il a décidé de repartir avec nous, en août, on y croyait tous, lui, nous, Patrick, assure Fournier. Il fallait juste rallumer le moteur mais on ne l’a jamais rallumé. Mais je ne pense pas que Mario ait calculé tout cela et que, dans son for intérieur, il n’en avait plus rien à faire de Nice. C’est sa situation d’échec qui l’a lassé. Et puis il est comme ça : au début il a très envie, et puis après, un peu moins. » Et enfin plus du tout. Mais, là, il est au tout début d’une histoire et il donne plutôt l'impression qu'elle va durer. « Mon contrat se termine à la fin de l’année. Et après, on va discuter, déclare-t-il dans une interview à La Provence publiée aujourd'hui. J’ai dit à mon agent que j’étais bien ici. J’ai envie de rester. » Les Niçois ont connu ça, et ils savent ce qu’ils risquent ce soir.

 

 

Tamèze, l’Aiglon indomptable

Aujourd'hui en France


La sentinelle du milieu de terrain niçois s’affirme comme un des maillons forts du club.

Adrien Tamèze a disputé 27 matchs pour Nice cette saison et délivré deux passes décisives.


Le 22 mars,il aurait pu se trouver à Yaoundé afin d’aider le Cameroun à valider sa qualification pour la CAN 2019 face aux Comores. Mais Adrien Tamèze sera à Nice où il a posé ses bagages à l’été 2017. Appelé en août par Clarence Seedorf, le sélectionneur des Lions indomptables, le tonique milieu de 25 ans réserve encore sa réponse. « Pour l’instant, ma priorité va à mon club. Je ne suis pas en phase de réflexion. Il n’y aura pas de décision avant la fin de la saison. »


Les visites successives de Seedorf, puis de Samuel Eto’o — deux légendes du football — au cœur de l’automne, n’ont pas encore permis d’obtenir son assentiment. « Leur intérêt prononcé m’a touché. A un moment donné, il y aura un choix à faire. Quel qu’il soit, je laisserai une partie de moi d’un côté. » Tamèze ne force jamais sa nature. Entier, authentique, il promène sa bonhomie en bandoulière. « Il est toujours de bonne humeur. C’est un gamin attachant. Sa réussite actuelle, il la doit d’abord à lui-même », observe Rachid Maatar, son ex-formateur et confident à Nancy avec lequel il demeure très lié.


Commencé sous les meilleurs auspices, son séjour lorrain s’est achevé dans la confusion. Non conservé en juin 2014, il découvre les affres du chômage. Il revient vivre chez Marthe, sa mère, infirmière à Lille (Nord). Ce retour aux sources n’ébranle pas ses certitudes. « Tu passes de tout à rien. Je m’entraînais seul. J’ai été beaucoup soutenu. J’en suis ressorti plus fort. Depuis, je vois les choses différemment. Je suis content d’être passé par là. Je me suis ouvert sur le monde. »

En janvier 2015, les nuages se déchirent avec l’appel du pied de Valenciennes. Six mois durant, il répète ses gammes avec la réserve avant de s’immerger dans l’univers de la Ligue 2. Alors en poste dans le Nord, David Le Frapper ne tarit pas d’éloges. « Il transpire le football. Il est intelligent et à l’écoute. On a envie d’être son ami. »


Vite devenu un maillon fort de son équipe, il se forge une belle réputation dans l’antichambre de l’élite. Sa notoriété naissante n’échappe pas aux recruteurs niçois. Voici deux ans, les premiers contacts sont noués. Le saut dans le grand bain se matérialise, quelques mois plus tard, par un contrat de quatre ans. Sa première saison sous la férule de l’exigeant Lucien Favre est celle de l’adaptation et de l’apprentissage. La deuxième marque son véritable envol.


Elle coïncide aussi avec la nomination de Patrick Vieira en remplacement du technicien helvète parti à Dortmund. Entre les deux hommes, le courant passe immédiatement. Le poster de l’ex-capitaine des Bleus tapissait la chambre du petit Adrien. « Il a un gros volume de jeu, il est positif sur le terrain et en dehors, insiste Vieira. Je suis vraiment très content de lui. Il arrive à se projeter vers l’avant, mais j’aimerais qu’il marque un peu plus et délivre davantage de passes décisives. »

 

Balotelli en réalisateur

L'Equipe

L’attaquant italien, auteur de sa quatrième réalisation en six matches avec l’OM, a célébré l’ouverture du score en faisant un film avec son téléphone.
MARSEILLE – Clic-clac, c’est dans la boîte ! Après une célébration en boitillant avec Florian Thauvin face à Amiens (2-0, le 16 février) pour célébrer la réalisation de son copain, Mario Balotelli a innové pour fêter son but, hier, contre Saint-Étienne (2-0). L’Italien l’a joué sur le mode « selfie » et il avait bien préparé son coup.


Comme s’il avait senti qu’il allait de nouveau frapper contre les Verts, l’ancien Niçois avait confié son propre téléphone portable à Sébastien Iglesias, un cameraman d’OMTV, qui était derrière le but de Stéphane Ruffier. La préparation de la scène témoigne de la grande confiance actuelle de l’Italien. Tous ses potes olympiens sont venus danser autour de lui pendant que Super Mario enregistrait les sourires de Sanson, Kamara, Lopez, Sakai et Thauvin. La première période n’était même pas terminée que ces images faisaient déjà le tour de la toile. Et du monde. « Mais tout ce que je fais fait le tour du monde », s’est enthousiasmé – avec la répartie d’un Zlatan Ibrahimovic – le selfie made striker à la fin de la rencontre, sur Canal +.


Buteur sur ses trois premiers matches à domicile, une première depuis 1999


Il y a aussi fort à parier que l’avant-centre olympien (28 ans) regardera plusieurs fois son ouverture du score. Son but est savoureux. Sur un corner de Thauvin, qui a adressé sa septième passe décisive de la saison, l’attaquant marseillais a profité des largesses de Perrin pour placer une reprise acrobatique et rabattre le ballon pour tromper Ruffier. Dès la 12e minute, la nouvelle idole du Vélodrome a placé l’OM sur le chemin d’un cinquième match de suite sans défaite.


Cette action de classe est venue effacer le duel qu’il venait juste de manquer face au gardien stéphanois d’une frappe bien trop molle (6e). Son but montre que l’Italien est de plus en plus dans le ton. Il est le premier joueur de l’OM à trouver le chemin des filets lors de chacun de ses trois premiers matches au Vélodrome en L 1 depuis Ibrahima Bakayoko en juillet - août 1999.


Son activité démontre également la rapidité de son intégration qui se confirme de match en match. Et quand l’Italien ne s’illustre pas personnellement, sa présence profite à Germain, Thauvin et Ocampos. En aimantant souvent Perrin et Subotic, l’ancien Milanais, par sa stature, a ouvert des brèches à ses partenaires. Il focalise l’attention. Il prend la pression en enlevant du poids à ses partenaires. C’est ça aussi le second effet Balotelli à l’OM au-delà de ses qualités de finisseur.


L’ancien Niçois, muet durant toute la première partie de saison avec l’OGCN en dix rencontres de L1, en est déjà à sa quatrième réalisation olympienne en six matches. Il remarche désormais sur les bases de ses deux premières saisons prolifiques en France (33 buts en Championnat). Le mistral marseillais a chassé son spleen niçois. Les courbes se sont inversées. À ce rythme, il faudra que le champion d’Angleterre 2012 se creuse les méninges pour trouver de nouvelles idées de célébration. À moins qu’il ait une grosse mémoire sur son portable.