Après un début de rencontre maitrisé, les aiglons se sont mis en danger tout seuls avec une faute grossière de Cyprien, auteur d'une bonne rencontre et une explulsion sévère mais évitable de Coly. Mais c'était sans compter le courage et la solidarité des 10 derniers niçois qui ont pu faire face à tous les assauts nimois. Qui aurait dit que le Gym pouvait faire carton plein dans les deux premières rencontres.

Fiche technique

cypriennimes

 

Nîmes Olympique - OGC Nice : 1 - 2 (1-2)
Arbitre : M. Letexier


Buts :

Nîmes : Ripart (45e sp)

Nice : Cyprien (10e sp), Ganago (16e)


Avertissements :

Nîmes : Valls (25e), Martinez (71e), Philippoteaux (88e), Alakouch (91e)

Nice : Coly (11e); Hérelle (34e), Cyprien (44e), Vieira (45e) Tameze (72e)


Expulsions :

Nîmes :Martinez (90e +7), Briançon (90e +7)

Nice : Coly (51e) 


Les équipes :

Nîmes : Bernardoni - Alakouch, Martinez, Briançon (cap), Miguel - Valdivia (Sarr, 58e), Bobichon, Valls - Ferhat, Ripart, Duljevic (Stojanovski, 68e).

Nice : Clémentia - Burner, Dante (cap), Hérelle, Coly - Cyprien, Lees-Melou, Tameze, Lusamba (Cissé, 76e) - Ganago (Thuram, 83e), Sacko (Pelmard, 52e)

 

Les buts

 

45+1è BUT de Ripart pour Nimes ! Ripart prend à contre-pied Clementia pour redonner de l'espoir au public des Costières.

 


16è BUT de Ganago pour Nice ! Cyprien frappe le coup franc fort dans la surface. Ganago coupe la trajectoire et marque du genou.

 


10è BUT de Cyprien pour Nice ! Le milieu niçois prend à contre-pied Bernardoni, parti sur sa droite, et envoie le ballon en pleine lucarne. Aucune chance pour le gardien de Nîmes. 

 

 



Resumé

 

Les Aiglons peuvent être soulagés ! Vainqueurs face à Nîmes, les joueurs de Patrick Vieira ont connu une rencontre difficile. Les Niçois ont largement pris l’ascendant dans les premières minutes de jeu. Une domination qui leur a permis d’inscrire deux buts : un premier par l’intermédiaire de Cyprien sur penalty après une main de Briançon dans la surface (10e) ; puis un second grâce à Ganago qui a parfaitement coupé la trajectoire d’un coup-franc de Cyprien (16e). Tout se passait bien pour l’OGC Nice. Mais dès le retour de la pause, les Nîmois sont revenus dans la rencontre grâce à leur avant-centre Ripart (46e). Et quelques minutes plus tard, Coly a écopé d’un deuxième carton jaune. À 11 contre 10, les Nîmois ont poussé pour aller chercher l’égalisation. Mais dans une rencontre hachée, les Crocos se sont heurtés à des Niçois très solides dans les duels et très compacts. En fin de match, Martinez et Briançon ont été exclus. Nîmes a terminé la rencontré à 9 contre 10. Nice s’est finalement imposé (1-2) pour prendre provisoirement la 2e place de la Ligue 1. Nîmes pointe à la 19e place. Sport24

 

Réactions

 

Patrick Vieira:

Après l'expulsion de Racine Coly, il a fallu montrer du caractère et de la solidarité dans ce match. On repart de Nîmes avec les trois points et c'est très bien. On a été récompensé de notre travail. Mon groupe a été, ce soir, exceptionnel. On a montré du jeu, il y a eu de la qualité. On a eu des situations à onze avant que cette expulsion ne nous complique le match. Après, on a eu du mal à ressortir les ballons mais on a montré des vertus de courage et de solidarité. C'est la force de ce groupe. Cette attitude de solidarité m'a plu. On savait à quoi nous attendre à Nîmes dans ce stade qui vit sa passion à fond et on a montré en première période de la concentration dans notre jeu.

 

Pierre Lees-Melou :

Nous sommes vraiment contents, a expliqué le milieu de terrain au micro de BeIN Sports. A dix, ce n’était pas facile, mais nous avons été intelligents en évitant de tomber dans leur jeu. Nous sommes solidaires : on sait que l’on a un groupe solide et nous sommes sûrs de nos capacités. On l’a montré, même s’il n’y a peut-être pas eu la manière, parce qu’on était à dix. Mais il y a une chose à retenir : c’est que l’on n'avait pas nos supporters ce soir. On a suivi cela de près, l’interdiction, et toute l’équipe est unanime pour leur dédier la victoire. J’espère qu’ils verront le message, et qu'on les retrouvera à domicile.

 

 

Revue de presse 

Un bel été quand même

L'Equipe


Toujours en attente de recrues et avec son processus de vente en cours, le Gym a engrangé une deuxième victoire en deux journées.Les buts 0-1 : Cyprien (10 e s.p.), Penalty après une main de Briançon. Cyprien marque du droit en puissance dans la lucarne gauche du gardien. ; 0-2 : Ganago (16 e , passe de Cyprien), Légèrement décalé sur le côté droit, Cyprien tire un coup franc juste devant la surface de réparation. Ganago le dévie au premier poteau et marque du droit. ; 1-2 : Ripart (45 e s.p.), Penalty après une faute de Cyprien sur Bobichon et Miguel. Ripart marque du droit en prenant Clementia à contre-pied.Les buts 0-1 : Cyprien (10 e s.p.), Penalty après une main de Briançon. Cyprien marque du droit en puissance dans la lucarne gauche du gardien. ; 0-2 : Ganago (16 e , passe de Cyprien), Légèrement décalé sur le côté droit, Cyprien tire un coup franc juste devant la surface de réparation. Ganago le dévie au premier poteau et marque du droit. ; 1-2 : Ripart (45 e s.p.), Penalty après une faute de Cyprien sur Bobichon et Miguel. Ripart marque du droit en prenant Clementia à contre-pied.NÎMES – Sans recrues et tiraillé en interne par des dissensions entourant la reprise du club, l’OGC Nice était promis à un mois d’août terrible. Les Azuréens avaient aussi mis du leur lors des derniers matches de préparation en ne lésinant pas sur les défaites : 1-6 face à Burnley et 1-8 contre Wolfsburg. Et hier, pour leur déplacement à Nîmes, ils avaient ajouté malgré eux Malang Sarr (lombalgie), Maolida (adducteurs) et Walter (cheville) à la liste des forfaits qui comprenait déjà Benitez (quadriceps), Danilo (mollet) et Atal (clavicule). Mais leur bilan, après deux matches, est de deux victoires…

« C’est vous qui êtes étonnés, tous les journalistes, tout le monde, peut se targuer le milieu Lees-Melou. On parle de notre effectif, mais on connaît nos forces et nos faiblesses. On a montré qu’on était une équipe soudée. »

Nice n’avait pas joué de malchance face à Amiens, avec un succès au bout du bout grâce à un but de Dante (2-1, 90e + 5). Il n’a pas non plus manqué de réussite hier et n’a pas laissé passer la chance donnée par M. Letexier de transformer son penalty. Mais les équipes qui gagnent ont toujours de la réussite, et il fallait aussi tenir face à la furia nîmoise et son atmosphère brûlante.

Patrick Vieira a débuté la saison sans recrues mis à part la venue du jeune Khephren Thuram (18 ans), mais il a des idées, ou des pis-aller. Hier, l’entraîneur a dû installer en pointe un milieu de terrain qui n’avait jamais joué avant-centre (Lusamba). Il a aussi demandé à son équipe de disputer le dernier quart d’heure en 5-4-0. Le résultat lui a encore donné raison.

« Les joueurs ont vraiment été exceptionnels, a insisté à plusieurs reprises le technicien en conférence de presse. Le groupe vit très bien et travaille très bien. Cette victoire, c’est le fruit du travail. On a aussi eu de la réussite. Ce qu’on peut contrôler, on le fait très bien. » « Ce qu’il faut saluer, c’est l’envie que les gamins ont eue, a poursuivi son capitaine Dante quelques minutes plus tard. Ça m’a fait chaud au cœur de les voir courir, se bagarrer, et aller au bout de leurs efforts pour gagner même s’ils ne sont pas sûrs d’avoir du temps de jeu dans le futur. »

Car si les Niçois sont deuxièmes ce matin, leurs dirigeants travaillent évidemment à un renforcement conséquent de l’effectif. La vente du club sera sûrement actée dans dix jours, lorsque le Gym recevra Marseille, ou elle le sera dans les jours qui suivront, mais ce sera peut-être aussi avec les premières recrues de poids. Dans le cas contraire, les Azuréens peuvent rappeler aux observateurs que la logique n’a pas forcément prise sur eux en ce moment. Ou que la logique est tout simplement de les voir meilleurs qu’on les imaginait.

L’arbitre fait le score

L'Equipe

Bernard Blaquart, l’entraîneur nîmois, a regretté la décision de François Letexier, qui a sifflé un penalty très sévère contre son équipe.


NÎMES – Dimanche dernier, au Parc des Princes (0-3), Nîmes avait concédé un penalty pour une main totalement involontaire de Pablo Martinez alors que le score était encore vierge et Renaud Ripart avait expliqué après la rencontre qu’il faudrait peut-être « se couper les bras ». Hier, face à Nice, les Nîmois sont tous arrivés avec leurs quatre membres sur la pelouse des Costières et cela leur a encore porté préjudice. Anthony Briançon a malencontreusement touché le ballon du bras en se relevant après un débordement de Ganago (8e) et M. Letexier n’a pas hésité à siffler penalty. « On nous a expliqué, en réunion, qu’il n’y avait pas penalty sur une reprise d’appui d’un joueur au sol… Là, ça fait penalty, a amèrement regretté Bernard Blaquart. Et bras décollé, après, ce n’est pas penalty ? Et est-ce qu’il y avait plus penalty sur la main de Martinez au Parc ? »

L’entraîneur nîmois, qui fait référence à une main de Dante dans sa surface en fin de rencontre (88e), pointe les incohérences de l’arbitrage, et il a sûrement raison. Avec une interprétation différente du règlement, rien de tout cela n’aurait dû être sifflé, certainement, et ça ferait déjà deux penalties en moins contre son équipe en deux journées. « Les mains ? Ça nous a souri ce soir, a simplement commenté Patrick Vieira, son homologue niçois. Mais je pense qu’à la fin de la saison, l’équilibre est trouvé. » « Ça s’équilibre plus pour d’autres, alors, a ironisé Blaquart. Aujourd’hui, c’est quand même l’arbitre qui fait le score. Pourquoi un coup c’est le VAR qui arbitre, et l’autre coup on ne va pas voir l’écran ? Moi, je suis favorable au VAR à la base. Mais là, depuis deux journées, je suis contre. Après, comme il paraît que ça s’équilibre, peut-être que plus tard je serai à nouveau pour (sourire).»

L’arbitrage de François Letexier, qui n’a pas su tenir son match, a crispé les joueurs gardois, qui ont encore terminé à neuf un match aux Costières contre Nice, après celui de la saison dernière (0-1, le 10 novembre). Martinez, pour un second avertissement (90e + 8), puis Briançon, pour un mot à l’arbitre, ont été expulsés et Nîmes devra donc repenser sa charnière, dimanche prochain à Monaco. «Antho (Briançon) a eu un mot qui a été interprété comme une insulte mais ce n’en n’était pas une, a réagi le latéral Florian Miguel. L’arbitre a perdu le fil de la rencontre. Sur le penalty, je ne comprends pas, mais il va falloir s’adapter. On ne va pas faire des pénos tous les week-ends. »

« C’est l’arbitre qui a fait le score »

Midi Libre

L’entraîneur croco Bernard Blaquart avait du mal à accepter certaines décisions, notamment sur les mains. ça commence mal.

La soirée, incandescente, enthousiasmante et terriblement frustrante pour les Crocos, s’est terminée aux sons de « l’arbitre, enc… ». Mais la partie ne pouvait pas être interrompue pour chants homophobes car elle était finie… Alors, on aimerait que vous nous expliquiez quelque chose, monsieur l’arbitre. Pourquoi avoir accordé un penalty à Nice pour un coude de Briançon (0-1, 10e) et pourquoi ne pas l’avoir sifflé pour Nîmes sur une main de Dante (88e) ? Parce que nous, franchement, on ne comprend plus rien, malgré les nouvelles règles lues et étudiées, malgré l’assistance vidéo, malgré tout. Et le public non plus. Quant aux observateurs avisés du monde du football, ils ne sont pas d’accord entre eux, alors…

Deux penalties, Nice à 10, Nîmes à 9

On ne parlait que de M. Letexier au coup de sifflet final, et ce n’est jamais bon signe. « L’arbitre a fait son match… », a lâché, au calme, Patrick Vieira en conférence de presse d’après-match. Ce qui ne voulait rien dire et tout dire à la fois. « Aujourd’hui, c’est l’arbitre qui a fait le score », lui a répondu en écho Bernard Blaquart.

Mais ce n’est pas lui qui a gagné 2-1 aux Costières, ce samedi. Car si le directeur de jeu n’a pas été capable de maîtriser sa rencontre, les Nîmois n’ont pas été foutus d’égaliser à 11 contre 10 durant 40 minutes. Et ils n’ont pas été foutus de garder leurs nerfs, ni en début de partie quand ils râlaient contre les décisions arbitrales, ni à la fin quand la charnière centrale s’est sabordée. Deuxième jaune pour Martinez (le premier, comment dire, très sévère) et des mots du capitaine Briançon dans la foulée : deux expulsions en une minute, la 90e+8…

Entame catastrophique

Ah, ces Nîmes-Nice ! Ses expulsions, ses penalties, cette ambiance électrique, ses 14 minutes de temps additionnel (6+8), Vieira qui se fait de nouveaux amis… Et à la fin, c’est NO qui perd. D’abord parce que les Crocos ont raté leur entame dans les grandes largeurs.

Pour la première à domicile, sous les yeux de l’ancien Président François Hollande et de Julie Gayet, tout était pourtant en place. Le stade en rouge, les deux capes de torero pour Renaud Ripart de chaque côté de la tribune Sud pour célébrer ses buts, le clapping de début de partie. Tout, sauf les joueurs. Qui ont encaissé deux buts dans le premier quart d’heure, aux abonnés absents au milieu, et donc à la récupération. Pourtant, ce n’était pas le PSG en face… Le coude de Briançon, donc – après Martinez au Parc des princes, jeux de mains, jeux de vilains – et l’erreur de marquage du malheureux capitaine, qui oubliait Ganago sur coup de pied arrêté (0-2, 16e).

Les Gardois se sont réveillés, ils se sont mis au niveau, et ont enfin bousculé des Azuréens un brin insolents. Ils ont réduit le score une première fois, mais le Var en a décidé autrement pour un hors-jeu extrêmement limite de Ferhat qui avait servi Ripart ; puis une deuxième fois grâce à la Var, d’un penalty : ça Ripart de là (1-2, 45e) !

Avec l’expulsion de Coly en début de 2e période (51e), les Nîmois pouvaient plus que jamais croire à une “remontada” dont ils ont le secret. Mais la frappe de Ferhat s’est écrasée sur l’arête de Clementia (55e), et le siège du but d’Aiglons pourtant décimés s’est avéré vain. Le résultat brut fait mal à la tête, ce dimanche. Bernard Blaquart disait que son équipe n’était pas prête ? Elle n’est pas encore prête à gagner un match de Ligue 1, en tout cas.

 

Photo Midi libre