Les aiglons n'ont pas entamé le match par le bon bout. Manque d'engagement, de concentration. Vous rajoutez les choix de Vieira concernant Sarr... et vous avez un début de rencontre raté. Il suffisait d'expliquer à l'arrière gauche niçois que Di Maria est un joueur de talent et qu'il ne faut pas lui laisser d'espace... Autre joueur qui nous inquiète c'est Dolberg, très transparent encore ce soir... Et dire qu'on ralait contre Balotelli... Pour finir même si la défaite est logique, comment la Ligue peut-elle mettre un arbitre aussi médiocre? Mr Letexier ne tient jamais une rencontre et pire, la fait vriller sur des faits de jeu futiles. On comprend mieux l'absence d'arbitres francais en Coupe d'Europe. Il va falloir peut-être arrêter de se coopter et  s'ouvrir vers des jeunes arbitres de talent. Et, il y en a !       

Fiche technique 

 

OGC Nice 1-4 Paris SG (0-2 )

32 705 spectateurs

Arbitre : François Letexier

Buts :

Nice : Ganago (67')
PSG : Di Maria (15', 21'), Mbappé (88'), Icardi (90+1')

Avertissements :

Nice : Cyprien (23', 75'), Dante (90+3')
PSG : Kurzawa (72'), Kimpembe (86')

Expulsions :

Nice : Cyprien (75'), Herelle (75')

Les équipes :

OGC Nice : Benitez - Burner, Herelle, Dante (cap), Sarr - Danilo (Pelmard 71'), Cyprien - Ganago (Tameze 80'), Claude-Maurice, Lees-Melou - Dolberg (Myziane 90').

Paris SG : Navas - Meunier, Silva (cap) (Marquinhos 46'), Kimpembe, Diallo - Herrera, Paredes - Di Maria, Sarabia, Choupo Moting (Kurzawa 62') - Icardi.

Les buts

90+1ème BUT d'Icardi pour le PSG ! Contre parisien mené plein axe par Di Maria qui décale Mbappé côté gauche. Ce dernier entre dans la surface, peut frapper, mais préfère donner au sol et au second poteau pour Icardi qui marque du plat du pied.

88ème BUT de Mbappé pour le PSG ! L'attaquant parisien qui amorce l'action parisienne côté gauche de la surface. Il donne à Di Maria dont le centre est renvoyé plein axe par Dante. Et c'est sur ce même Mbappé que le ballon revient. Frappe rasante et but.

 

67ème BUT de Ganago pour Nice ! Relâchement de la défense parisienne. Kimpembe a du mal à dégager cette remise de la tête de Marquinhos. Dolberg est à l'affut et intercepte. Il remet sur Ganago dont le tir tape le bas de la transversale avant de terminer dans les filets parisiens.

21ème BUT de Di Maria pour le PSG ! Ouverture en cloche de la part de Meunier depuis le côté droit. C'est pour Di Maria qui laisse rebondir la balle dans la surface, jette un coup d'oeil sur le gardien et déclenche un lobe en première intention. C'est splendide et c'est au fond.

15ème BUT de Di Maria pour le PSG ! La déviation parfaite d'Icardi pour Di Maria qui n'est pas hors-jeu et part seul depuis la ligne médiane pour aller défier et battre tranquillement Benitez, d'un petit ballon parfaitement placé.

 

 

Résumé

 

Après deux semaines de trêve internationale, la Ligue 1 est de retour ! Pour l’ouverture de la 10e journée de Ligue 1, le PSG s’est imposé à Nice (1-4), ce vendredi soir, grâce, notamment, à un doublé de Di Maria. Réduits à neuf, les Aiglons ont coulé dans une fin de partie où Mbappé a marqué et réalisé une passe décisive en un quart d’heure.

 

Le Paris SG s’est imposé à Nice (4-1) grâce notamment à un doublé d’Angel Di Maria, mais a été bien aidé par le double carton rouge niçois, vendredi pour la 10e journée de Ligue 1. La meilleure nouvelle de la soirée est probablement le retour de Kylian Mbappé, entré en jeu à huit minutes de la fin, il a signé un but (87) et une passe décisive pour Mauro Icardi (90 +).

 

Paris conforte sa place de leader, cinq longueurs devant Nantes, qui joue samedi à Metz, mais n’a pas totalement maîtrisé son sujet, malgré un début de match canon et les deux buts de Di Maria (15, 21), le second superbe.


Mais le score est un peu trompeur, Nice ayant joué le dernier quart d’heure à neuf contre onze. Le match a basculé pour de bon à l’amorce du dernier quart d’heure. Alors qu’Ignatius Ganago venait de redonner espoir à Nice en tirant profit d’une erreur de Marquinhos (67), deux Niçois coup sur coup ont été exclus. Wylan Cyprien a d’abord reçu un second avertissement, probablement pour un mot de trop, l’action n’est pas très claire (74).

 

Dans la confusion, les Azuréens réclamant des explications à François Letexier, l’arbitre est allé consulter la VAR et a choisi… d’adresser un rouge direct à Christophe Hérelle pour une petite gifle à Leandro Paredes (77) pendant la "manifestation". En double supériorité numérique, Kylian Mbappé, ménagé en équipe de France, est entré en pantoufles pour signer son retour d’un plat du pied, cinq minutes après avoir remplacé Pablo Sarabia, et d’une passe pour Icardi.

 

Edinson Cavani, l’autre attaquant en convalescence, n’est lui pas sorti du banc. Et Neymar soigne toujours sa cuisse. Le bilan pour Paris reste positif. Le club a bien préparé sa copieuse semaine : mardi à Bruges en Ligue des champions puis réception de l’Olympique de Marseille pour le Clasico, dimanche.

 

Un but, une passe pour Mbappé


Le PSG n’avait pas vraiment besoin d’être rassuré sur la forme d’Angel Di Maria, déjà auteur d’un doublé contre le Real Madrid (3-0). Mais l’Argentin a confirmé qu’il était l’homme en forme du début de saison. "El Fideo" a d’abord profité d’un hors-jeu très mal joué par la défense niçoise, qui l’a laissé partir de son camp sur un service de Mauro Icardi pour aller remporter son duel avec Walter Benitez d’un plat du pied enroulé. Le deuxième est superbe, marqué d’un subtil extérieur du pied, en lob croisé, après un bon lancement de Thomas Meunier.

 

En revanche le PSG aurait pu regretter d’avoir laissé Nice revenir dans le match, alors que les hommes de Patrick Vieira étaient à la peine. "Marqui" est coupable sur la réduction du score niçoise, une remise de la poitrine mal dosée qui offre un but à l’attaquant camerounais, d’une frappe sous la barre. Autre bonne chose pour Paris, après la grosse quinzaine internationale, Thomas Tuchel a pu ménager ses centraux brésiliens. Thiago Silva et "Marqui" ont pu récupérer de leur voyage à Singapour avec le Brésil en jouant une mi-temps chacun, avec le brassard.

 

Pour Nice, cette leçon ressemble à un coup d’arrêt, venant juste après la défaite à Nice. Bien sûr le PSG est bien plus fort, mais la jeune équipe de Patrick Vieira n’a pas montré l’allant habituel et a encore péché par naïveté, sur le hors-jeu mal négocié du premier but et notamment sur les deux rouges. Le nouveau propriétaire de l’OGCN, Jim Ratcliffe, venu en personne, a pu mesurer l’écart avec le puissant PSG qatari. AFP

 

Réactions

 

Patrick Vieira :

Sur la première période, on n'a pas été au niveau de l'événement. On a été beaucoup trop respectueux, on les a regardés jouer. Et malheureusement, avec la qualité individuelle et collective qu'ils ont, on a beaucoup couru en première période. Le score aurait pu être plus lourd. En deuxième période, on a réussi à marquer ce but (1-2, 67e) parce qu'ils ont un peu baissé le rythme. Mais l'arbitre a gâché nos 20 dernières minutes. Et c'est incompréhensible. Parce que quand on regarde l'historique de cet arbitre avec l'OGC Nice, ça devient pénible. On a besoin de comprendre. J'aimerais qu'il vienne et qu'il nous explique, parce que sincèrement, j'ai du mal à comprendre. J'ai discuté avec Wylan (Cyprien, exclu pour un deuxième carton jaune à la 75e minute). Je le connais très bien. En aucun cas il n'a manqué de respect ni insulté l'arbitre. Son rouge, j'ai du mal à le comprendre.

 

Thomas Tuchel (entraîneur du PSG):

Au début d'une série de six matches très intensive, c'est toujours bien de commencer par une victoire. On a fait une bonne première période, je suis content, on a très bien joué, eu des occasions et contrôlé le match. Ce n'était pas possible pour Nice de jouer parce qu'on a défendu ensemble, très serrés, et avec beaucoup d'intensité. En début de seconde période, on a oublié de fermer ce match, on pouvait marquer ce troisième but, mais on a manqué de précision et de détermination. Après, Nice a joué avec un autre système, a pris plus de risques, et nous avons fait des erreurs faciles, comme juste avant le but. Puis après les deux rouges, le match était décidé. C'est peut-être une bonne leçon, contre Galatasaray aussi on a perdu le contrôle pendant dix minutes après notre but.

 

Dante :

Les Parisiens ont démontré qu'ils étaient meilleurs que nous pendant la plus grosse partie du match. Mais nous avons réussi à revenir avec l'espoir de faire quelque chose. C'est dommage... Je ne veux rien dire par rapport à l'arbitrage parce qu'il faut déjà nous, faire notre autocritique. Cependant, ils doivent eux aussi faire leur autocritique

 

Revue de presse 

Serein comme Paris

L’Équipe

Privé d’une bonne moitié de ses cadres au coup d’envoi, le PSG a solidement effacé des Niçois qui ont terminé à neuf.

NICE – La préparation du Paris-SG se poursuit pour le mieux. Incapable d’aligner son onze type depuis le début de saison, en raison du vaste turnover opéré à l’infirmerie, Thomas Tuchel continue d’avancer dans le tunnel de la Ligue 1, une lampe à la main. Hier, avec une équipe de départ amputée d’une bonne moitié de ses incontournables (Neymar, Mbappé, Verratti, Marquinhos, Gueye, Bernat), le champion de France a néanmoins puni des Niçois d’abord bien trop passifs puis trop nerveux et qui ont terminé à neuf (4-1). Ce PSG en constant remodèlement, à l’identité floue, n’est pas toujours transcendant mais, ces dernières semaines, il semble clairement avoir enclenché une dynamique qu’il sera difficile à arrêter, à l’échelle du Championnat tout du moins.

Il est trop tôt pour dire qu’il tire les fruits de sa lourde préparation foncière, dont les stigmates se font encore trop sentir à la lecture de ses bulletins médicaux, mais hier, équipe bis ou pas, il a étalé la fameuse intensité réclamée à grands cris par son coach. Dans les duels, l’engagement, l’aisance technique plus naturellement, il a surclassé son hôte en première période, ridiculisé dans son propre stade. Toujours en retard d’un temps, Nice regardait son adversaire jouer. Les Parisiens en sont bien sûr largement responsables, par le pressing impeccable et la justesse mise dans leurs transitions. Sans les parades de Benitez (3e, 18e), l’affaire aurait même pu être pliée à la pause car, porté par un éclatant Di Maria, le PSG menait déjà 2-0 après une vingtaine de minutes, sur un ballon enveloppé (0-1, 15e) et une merveille de lob de l’extérieur du gauche en position excentrée (0-2, 21e).

Comme souvent quand Neymar n’est pas là, l’Argentin est le dépositaire de l’animation offensive de son équipe, avec une efficacité conforme à son éternelle irrégularité. Capable de tout faire flamber par ses coups de génie ou de gâcher cinq actions sur des choix bâclés. Mais la grande satisfaction du jour est qu’il a été entouré par des partenaires à la hauteur, chacun à son niveau. De Paredes, enfin à son avantage, à Sarabia, feu follet pendant une heure, en passant par Choupo-Moting ou Herrera, les habituelles « doublures » attendues n’ont pas déçu comme elles ont pu le faire trop souvent en L 1 lorsqu’elles ont eu l’occasion de briller en raison de blessures des cadres.

Mbappé a eu le temps d’être décisif


La double expulsion (Cyprien et Hérelle) à l’entame du dernier quart d’heure a définitivement fait basculer une rencontre qui aurait pu, peut-être, connaître un final à suspense puisque Dolberg avait profité d’une mauvaise remise de Marquinhos pour Kimpembe pour servir Ganogo, qui réduisait le score d’une mine sous la barre (1-2, 67e). Wylan Cyprien a-t-il insulté M. Letexier ? De la réponse à cette question dépend la pertinence du second avertissement infligé par l’arbitre au milieu niçois, incompréhensible vu des tribunes (74e). Pendant que les Sudistes contestaient, le VAR s’est manifesté… pour signaler une gifle stupide de Hérelle sur Paredes, sanctionnée elle aussi d’une expulsion (77e).

Dommage, car Nice était revenu des vestiaires avec de bien meilleures intentions – cela ne pouvait de toute façon pas être pire – et on aurait aimé voir si les Parisiens auraient tenu. Les changements opérés par Thomas Tuchel à l’heure de jeu, y compris tactiques, ont un peu perturbé la mécanique parisienne alors que Patrick Vieira, constatant les dégâts, était passé à une défense à trois dès la demi-heure de jeu pour essayer de colmater les brèches.

Signe que ce PSG, en bonne santé sportive n’est pas encore une redoutable machine à gagner et qu’il est susceptible de se gripper. Qu’il est encore en construction, forcément, avec cette instabilité constante.

À cet égard, maintenant qu’il s’est détaché en tête de la Ligue 1 (cinq points d’avance sur Nantes mais avec un match en plus), le plus intéressant sera de voir comment il va évoluer avec le retour de tous les tauliers. Quels équilibres, quels statuts peuvent chanceler d’ici là. Entré à la 83e minute, Kylian Mbappé a trouvé le temps de mettre son but et éteindre tout suspense (1-3, 88e). Avant d’offrir le quatrième à Icardi d’un centre bien dosé (1-4, 90e+2). Histoire de rappeler qu’il ne faut pas oublier les tauliers.

Deux rouges et une incompréhension

L’Équipe

Les Niçois n’ont pas digéré l’étonnante séquence qui a provoqué les expulsions de Cyprien et Hérelle, alors qu’ils pensaient pouvoir revenir.

NICE – Tous les dirigeants de l’OGC Nice répètent que c’est seulement le début du projet, qu’il faudra du temps, et les derniers matches ne les font pas mentir. Battu à Nantes sans avoir rien montré (0-1, le 5 octobre), le Gym de Jim Ratcliffe n’a pas profité de la trêve pour redresser son jeu. Le milliardaire britannique a vu une première période catastrophique, dans la lignée du fiasco nantais, et Patrick Vieira devait absolument faire quelque chose.

L’entraîneur a donc abandonné son 4-2-3-1 pour adopter un 5-3-2 après la trentième minute, mais c’est surtout la décompression parisienne, après la pause, qui a aidé les Niçois à reprendre des couleurs. Offert par les approximations de Diallo et de Marquinhos, le but de Ganago (67e) a réveillé le stade qui s’est pris à rêver d’un scenario inenvisageable à la pause : et s’il était possible de revenir sur le Paris-SG ? L’illusion a duré sept minutes, jusqu’à une curieuse séquence arbitrale qui a suscité l’incrédulité des tribunes, où Ratcliffe cherchait à comprendre la situation en regardant les images sur le téléphone de Jean-Pierre Rivère, le président niçois.

On y voyait Wylan Cyprien être bousculé par Leandro Paredes, mais c’est le milieu niçois qui a été expulsé en recevant un second carton jaune pour contestation. S’il avait d’abord évité un avertissement qui aurait été mérité après un gros tampon sur Sarabia (11e), il était cette fois victime de la sévérité de M. Letexier, que Pierre Lees-Melou n’a pas comprise : « J’étais à côté de Wylan et je sais très bien ce qu’il a dit. Il a demandé “là, il n’y a pas faute ?” en étant énervé, ce qui est normal car on poussait. Ce n’est pas comme s’il l’avait insulté, mais on ne peut malheureusement pas discuter avec certains arbitres. J’ai essayé et il m’a dit : “Ce soir, je n’ai pas envie de parler”. Je croyais que l’arbitre allait consulter le VAR pour annuler le carton rouge de Wylan, mais on s’est retrouvé avec deux rouges après une faute sur nous... »

M. Letexier s’est en effet dirigé vers l’écran pour examiner seulement un geste de Christophe Hérelle, passé inaperçu. La claque que le défenseur a adressée à Paredes était en effet assez bien camouflée, mais elle était flagrante sur le ralenti et le Niçois a été expulsé.

« Je n’ai toujours pas compris les explications de l’arbitre, déplorait Vieira, qui n’en est pas à son premier accrochage avec M. Letexier. Pour le geste de Hérelle, je comprends un peu plus… » Très remonté à la fin du match, l’entraîneur a longuement parlé avec l’arbitre, mais il n’est pas sûr qu’il comprenne un jour ce qui est arrivé à Cyprien.