Le groupe niçois : Benitez, Clémentia - Pelmard, Hérelle, Dante, Nsoki, Pionnier - Pierret, Thuram, Danilo, Cyprien, Walter, Boudaoui, Ounas - Claude-Maurice, Myziane, Dolberg, Ganago, Guessand

 

L'interview de Cyprien (Le Parisien)

 

Vous êtes intiment lié à la région parisienne depuis votre enfance...

 

 Je suis arrivé à huit ans de Guadeloupe. J'ai d'abord habité chez ma tante à Massy-Palaiseau. Ma mère démarrait une nouvelle vie, il fallait que tout se mette en place. J'ai ensuite déménagé à porte de Bagnolet et signé au Paris FC. C'est là-bas que j'ai effectué mes premiers pas dans le football, à l'âge de dix ans.

 

Qu'est-ce qui vous avait le plus surpris par rapport aux Antilles ?

 

En Guadeloupe, la vie est tranquille, un peu comme ici sur la Côte d'Azur. Les gens sont moins stressés, il y une vraie joie de vivre. A Paris, tout va à 2000. Au début, j'étais un peu dépassé mais je me suis vite acclimaté, notamment grâce à mes cousins, de vrais Parisiens, eux.

 

Pourquoi aviez-vous choisi le Paris FC ?

 

Tout simplement parce que mes potes jouaient dans ce club. Je ne faisais pas partie des meilleurs à mes débuts. J'étais plus grand que les autres, je jouais en attaque. Ce n'est qu'après mon repositionnement au milieu et une détection à Clairefontaine que Lens m'a repéré et fait signer.

 

En jeunes, le niveau est très relevé en région parisienne…

 

Il y a le Red Star, Boulogne-Billancourt (ACBB) et plein d'autres clubs… Tous les matchs étaient vraiment chauds. On préférait d'ailleurs jouer contre les clubs pros car ça jouait plus au ballon. J'ai souvent affronté Adrien Rabiot qui évoluait à Créteil et Hervin Ongenda qui jouait à porte des Lilas.

 

Vous sentez-vous Parisien ?

 

C'est là-bas que sont mes racines. J'y retourne dès que je peux pour voir la famille. Ma mère s'est installée près de Disneyland. Depuis que je suis papa, elle souhaite que j'aille encore plus souvent la voir.

 


Le PSG était-il votre club de coeur ?

 

La première fois que je suis allé dans un stade, c'était au Parc des Princes pour un PSG-OM. Ronaldinho avait été immense. J'étais surtout fan du Brésilien mais j'aimais bien le PSG. Mon but sur coup franc au Parc, en mars 2017, devant toute la famille, est l'un des plus beaux moments de ma jeune carrière.

 

Que vous inspire le fait de croiser le Red Star ce samedi en Coupe de France ?

Je pense tout de suite à mon papy. Il m'en parlait souvent que j'étais petit. C'était son club, il me disait que c'était une grosse équipe à son époque et qu'elle recrutait en Guadeloupe. Il était fan du Red Star. Pour lui, il n'y avait pas photo avec le PSG. Via mon papy, j'ai un lien particulier avec ce club.

 

Comment jugez-vous la saison de l'OGC Nice ?

 

On est dans le ventre mou du championnat, alors que ce groupe a beaucoup de talent. On espère faire une bien meilleure deuxième partie de saison. Sur le plan personnel (NDLR : 7 buts en Ligue 1), je me sens beaucoup mieux, plus fluide (sic). J'ai repris avant tout le monde cet été, je ne le regrette absolument pas.

 

Un départ cet hiver est-il envisageable ?

 

Non, je suis sous contrat à l'OGC Nice.

 

Le projet INEOS peut-il vous convaincre de rester encore quelques saisons ?

 

Ils ont affiché leurs ambitions, souhaitent bâtir quelque chose de grand. On aspire tous à ça. Il y a tout ici pour progresser et le projet de Nice va faire envie à beaucoup de joueurs.

 

 

 

 

 

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