Un président de Ligue 1, dont le nom n'a pas filtré, a mis un frein au processus de vente du club de Toulouse aux anciens propriétaires de l'OGC Nice.



C'est une nouvelle scène qui caractérise les dessous de la gouvernance du football français. En négociations avec un groupe sino-américain, représenté par Chen Li - l’ancien actionnaire de l’OGC Nice - et Gauthier Ganaye, son ancien président, le Toulouse Football Club pourrait ne pas changer de mains tout de suite. Des tractations ont toujours lieu entre les différentes parties, malgré le délai de négociations exclusives de 45 jours, qui a expiré mi-avril.

 

Un choix cornélien


Si les discussions n'ont toujours pas abouti, c'est que le TFC s'est retrouvé au milieu d'une querelle entre les potentiels repreneurs et un président de Ligue 1 dont le nom n'a pas filtré. Réunis pour un collège des présidents de Ligue 1 il y a plusieurs semaines, les dirigeants des clubs français ont évoqué le montant de l'aide qui serait dédié aux clubs relégués à l'issue de la saison. Discussions qui ont eu lieu bien avant l'arrêt des championnats.

 

 

Au moment du vote, un président de Ligue 1 a conditionné son vote, décisif, au fait que Toulouse ne soit pas vendu aux anciens propriétaires de l'OGC Nice. Jean-Francois Soucasse, président délégué et directeur général du club toulousain, présent ce jour-là, s'est retrouvé face à un choix important. Ce qui a compliqué la suite des négociations. Sans encore mettre un terme définitif à une possible vente.