Le 30 mai 2018, Mediapro remporte l'essentiel de l'appel d'offres de la Ligue 1 (2020-2024). En effet, le groupe de média a dépensé 780 millions d'euros pour diffuser huit matches de Ligue 1 par journée à partir de cette année mais surtout l'affiche du dimanche à 21 heures.

 

Tous les acteurs du foot étaient heureux de ce contrat. De plus les clubs ont été confortés par les paroles de Jaume Roures, président du groupe espagnol, en avril dernier au début de la pandémie: "Profiter d'une mauvaise situation générale pour ne pas accomplir le minimum de leurs responsabilités. Le minimum, c'est de payer les matches émis. Si la Ligue casse ce lien avec beIN et Canal, Mediapro est prêt à diffuser la fin de la saison 2019-2020, même si elle se joue en juin ou en juillet ... Cela me paraît être une attitude responsable envers le football français. Ce n'est pas être un bon samaritain que de payer ce que l'on doit. "

 

Une réaction contradictoire par rapport aux autres medias qui demandaient des remises. Le président du groupe espagnol remettait une couche en indiquant :"Pour moi, les droits ne sont pas affectés par le huis clos. Évidemment, le spectacle n'est pas le même. Mais je suis plus préoccupé par les joueurs qui seront sur les terrains de Ligue 1 que par le manque de spectateurs en tribunes" Même les sites paris en ligne en France retrouvaient le sourire après une période très limité en paris.

 

Pourtant aujourd'hui le propriétaire des droits demande une renégociation ainsi qu'un délai pour le second règlement. Il indique dans une interview accordée à l'Equipe: "Nous voulons rediscuter le contrat de cette saison. Elle est très affectée par le Covid-19, tout le monde le sait car tout le monde souffre. On ne remet pas en cause le projet en tant que tel. Mais les bars et les restaurants sont fermés, la publicité s'est effondrée... Ce sont des choses que tout le monde connaît...Le contrat a été établi dans des conditions qui n'ont rien à voir avec la situation actuelle".

 

Il y a de quoi inquiéter l'ensemble des clubs de L1 et L2 qui basent majoritairement leurs budgets sur les droits tv. A se demander si la LFP ne s'est pas mise à jouer aux casinos en ligne  les finances du foot français tellement les paroles Jaumes Roure sont en contradiction avec celles du même personnage en avril!