Alolrs qu'une centaine de supporters avait mis la pression sur les joueurs avant la rencontre... les aiglons ont fait un match sérieux face à une équipe de Leverkusen qui n'a pas trop forcé.

 

 

Fiche technique

 

 

OGC Nice - Bayer Leverkusen : 2 - 3 (1-2)
Arbitre : M. Mariani

 

Buts :

Nice: Kamara (26e), Ndoye (46e)

Leverkusen: Diaby (22e), Dragovic (32e), Baumgartlinger (50e)

 

Avertissements :

Nice : Ndoye (39e), Daniliuc (90e+3)

Leverkusen : Demirbay (12e)

 

Les équipes :

Nice : Benitez (cap) - Lotomba, Bambu, Daniliuc, Nsoki, Kamara (Coly, 72e) - Danilo (Thuram, 67e), Claude-Maurice, Reine-Adélaïde - Gouiri (Trouillet, 72e), Maolida (Ndoye, 28e).

Leverkusen : Hradecky - L. Bender (cap, Tapsoba, 46e), Tah, Dragovic, Wendell - Bellarabi, Baumgartlinger, Demirbay (Wirtz, 86e), Diaby (Gedikli, 68e) - Schick (Bailey, 46e), Amiri (Turkmen, 68e).

 

 

Les buts

 

51ème But de Julian Baumgartlinger !! Amiri frappe un coup-franc côté gauche et voit l'Autrichien détourner de la tête au premier poteau, battant Benitez dans son petit filet opposé. 3-2 pour le Bayer qui reprend une nouvelle fois l'avantage !


47ème But de Dan Ndoye !! Les Niçois frappent d'entrée en seconde période ! Reine-Adélaïde tire fort un coup-franc axial à 30 mètres et oblige Hradecky à repousser dans les pieds de Ndoye, qui a bien suivi et termine du pied droit. 2-2, Nice revient encore dans le match !


29ème But de Aleksandar Dragović !! Le défenseur serbe est à la retombée du corner frappé sortant côté droit et trompe Benitez du pied droit après s'être libéré du marquage niçois. 2-1, Leverkusen reprend très vite l'avantage !


23ème But de Hassane Kamara !! La réponse niçoise ne se sera pas faite attendre ! Magnifique but du latéral des Aiglons qui reprend de volée du pied gauche, sans contrôle et du plat du pied, le ballon repoussé sur un coup-franc venu de la droite, offrant un superbe but dans le petit filet droit de Hradecky. 1-1, Nice égalise déjà !

 
21ème But de Moussa Diaby !! Demirbay est trouvé dans l'axe, pas attaqué par les Aiglons et profite de cet espace et de ce temps pour délivrer une superbe passe décisive d'une louche du pied droit pour Diaby dans le dos de Bambu, l'ancien parisien n'ayant plus qu'à battre Benitez. 1-0 pour Leverkusen ! Goal!

 

 

 

 

 

Résumé

 

Nice recevait le Bayer Leverkusen pour le compte de la 5e journée de la Ligue Europa ce jeudi soir et autant dire que la marche était trop haute.


La marche était beaucoup trop haute pour les Aiglons ce jeudi soir. Très fébrile défensivement, Nice devait gagner au moins 4-0 pour ne pas être déjà éliminé de la Ligue Europa après une campagne des plus mitigées. Autant dire que c'était mission impossible. Surtout que ce sont les Allemands qui ont ouvert le score à la 22e minute.

 

Très bien alimenté par Kerem Demirbay d'une louche par-dessus la défense française, Moussa Diaby, reprenait d'une frappe puissante sans contrôle pour verser ainsi le premier sang dans cette partie.

 

Quelques minutes plus tard, les Aiglons montraient du caractère en recollant très rapidement. Hassane Kamara réussissait ainsi une grosse reprise du pied gauche suite à un coup franc mal renvoyé par la défense du Bayer.

 

Le Bayer qui reprenait néanmoins l'avantage sur un corner de Nadiem Amiri sur lequel Aleksandar Dragovic, complètement seul, marquait d'une reprise du droit sans contrôle et rasante. 2-1. Dominateur, le Bayer Leverkusen, conservait le cuir et profitait de nombreux espaces, ce qui lui permettait de rentrer à la pause avec ce court avantage.

 

Un avantage qui n'allait pas durer. Les Aiglons, en grande difficulté et ne se procurant que très peu d'occasions, allaient néanmoins revenir à hauteur de leur invité dans le second acte. Un coup franc signé Jeff Reine-Adélaïde était mal négocié par Lucas Hradecky, Ndoye avait bien suivi et égalisait pour les Azuréens, dont la joie allait cependant être de très courte durée...

 

En effet, deux minutes plus tard, l'artificier Nadiem Amiri s'occupait d'un coup-franc pour les visiteurs. Un ballon à peine dévié de la tête par Julian Baumgartlinger, qui trompait la vigilance du portier de Nice, Walter Benitez. 2-3.

 

Nice faisait ensuite tourner son effectif, sentant une qualification éventuelle s'éloigner. Le rythme du match en souffrait d'ailleurs. L'intensité n'était plus la même et Leverkusen se montrait lui aussi, de son côté, très gestionnaire. Le score n'allait d'ailleurs plus évoluer malgré quatre minutes de temps additionnel. Fin de l'aventure des Aiglons en Ligue Europa. Goal.

 

 

Réactions

 

Patrick Vieira :

On a tous appris. Aujourd'hui (jeudi), on a vu des choses cohérentes, on s'est accrochés et on s'est bien battus, mais ça reste insuffisant. Dans cette compétition, on a appris de la qualité de l'adversaire, dans l'approche des matches. Il y a des choses que j'aurais pu améliorer, mais c'est un projet qui a besoin de temps. Comme Lille, qui avant de très bien faire cette saison, est aussi passé par des moments très difficiles... Un club se construit avec le temps. Chaque année, il faut apprendre des choses. Nice a progressé dans ses infrastructures et son collectif avec des jeunes joueurs, mais ils ont besoin d'apprendre de leurs erreurs. Il faut avoir confiance en eux et ils vont continuer à avancer (Avec moi ?) Ce n'est pas moi qui décide (sourire). Pour certaines personnes, ça risque d'être insuffisant. Je suis ambitieux et je me donne les moyens de réussir. Je suis dans un club où je me sens très bien et où j'ai encore beaucoup à donner...

 

 

Revue de presse 

 

Vieira, bientôt la fin

L'équipe


Encore battus et éliminés de la Ligue Europa, les Niçois s’enfoncent dans les problèmes et le limogeage de leur entraîneur semblait imminent, tard hier soir.


NICE – Prisonniers d’une crise dont ils ne voient pas la fin, les Niçois ont énormément de défauts mais ils savent au moins être constants : ils ont subi hier leur cinquième défaite d’affilée, en encaissant encore trois buts comme ils en ont l’habitude depuis qu’ils ont perdu Dante, leur capitaine, fauché par une rupture des ligaments croisés le 1er novembre face à Angers (3-0).

Seul Monaco n’a marqué que deux fois contre le Gym lors de cette période (2-1, le 8 novembre), mais c’était un jour où Walter Benitez avait multiplié des miracles qui ne peuvent pas cacher la misère : tout s’est écroulé depuis que Dante n’est plus là pour guider ses jeunes partenaires, qui ressemblent désormais à des enfants égarés dans un monde trop grand pour eux, et Patrick Vieira ne sait plus comment recoller les morceaux.

Sur un fil depuis la déroute contre Dijon (1-3, dimanche dernier), l’entraîneur se savait très menacé et il avait décidé de revenir hier à une défense à cinq. On peut comprendre sa prudence, car son équipe avait été giflée à l’aller (2-6, le 22 octobre), et le Bayer Leverkusen, troisième de Bundesliga, sait toujours faire très mal.


Trop de cadres absents, une défense perdue


Les Allemands ne pouvaient ainsi que se régaler face à un adversaire aussi déprimé que décimé, puisque Pierre Lees-Melou, Youcef Atal et Kasper Dolberg sont blessés, tandis que Morgan Schneiderlin était suspendu. Avec Dante, cela fait donc cinq titulaires en moins et cela se voit. Benitez porte le brassard car aucun joueur de champ ne peut vraiment y prétendre, et ceux qui enchaînent les matches enchaînent surtout les erreurs.


Nsoki est toujours terrifiant sur certaines relances, Bambu a perdu tous ses repères, Lotomba n’a plus de jambes depuis qu’il a contracté le coronavirus, et empiler les défenseurs dans la surface ne suffit pas à échapper aux buts sur coups de pied arrêtés.


Les Niçois ont encore été victimes d’un corner (1-2, 32e) et d’un coup franc (2-3, 51e), et ils ont bénéficié d’un arbitrage compatissant qui leur a épargné un penalty pour une faute évidente de Bambu sur Diaby (5e), alors qu’un autre but a été injustement refusé à Schick pour hors-jeu (24e).


Hradecky a aussi été gentil en repoussant le coup franc de Reine-Adélaïde sur Ndoye qui a égalisé (2-2, 47e), mais le Bayer frappait quand il en avait envie et Nice ne pouvait décemment pas espérer gagner par quatre buts d’écart, la seule façon de ne pas être éliminé de la Ligue Europa.


L’échec était déjà acté depuis la défaite contre le Slavia Prague (1-3, jeudi dernier), et l’enjeu de la semaine n’est pas la qualification européenne. Il concerne plutôt Patrick Vieira, dont le licenciement, à sept mois de la fin de son contrat, semble désormais imminent. Sollicités tard hier soir, les dirigeants niçois n’ont pu être joints. Même s’il a évité une autre humiliation hier, l’entraîneur n’a pas réveillé une équipe qui n’a pas non plus été électrisée par la centaine de supporters descendus au centre d’entraînement au moment où le car du club en partait pour rejoindre le stade.


Il pourrait ne pas être sur le banc dimanche à Reims


Les incitations à « se bouger le cul » n’ont pas eu d’effets magiques, et les dirigeants niçois comptent peu de leviers. Ils ne veulent pas se précipiter en s’engageant dès maintenant avec un nouvel entraîneur pour le long terme, mais la défaite contre Dijon a fait sauter le tabou du licenciement de Vieira.


Les solutions internes existent avec Adrian Ursea, l’ancien adjoint de Lucien Favre qui est revenu au club en novembre 2019. Le Roumain pourrait ainsi remplacer le champion du monde 1998, encore déterminé à redresser son équipe, comme il l’a répété hier soir. Mais Patrick Vieira ne devrait pas avoir l’occasion de s’asseoir sur le banc dimanche après-midi à Reims