Les aiglons ont été mal payé lors de la première mi-temps qui aurait pu logiquement voir un score de 2 ou 3 buts de plus à l' avantage des niçois et d'un Dolberg en super forme. La seconde période  fût plus passive. Trop passive. Le Gym s'est mis danger et il aura fallu un grand Benitez pour ramener cette victoire.


 

Fiche technique

 

FC Nantes - OGC Nice : 1 - 2 (1 - 2)


Arbitre : Mme Frappart

 

Buts :

Nantes : Touré (32e)

Nice Dolberg (12e sp, 29e)

 

Avertissements :

Nantes : Pallois (43e)

Nice : Maolida (60e), Benitez (71e)

 

Les équipes :

Nantes : Lafont - Corchia, Girotto, Pallois, Traoré - Touré (Coulibaly, 68e), Chirivella (Peirera de Sa, 84e), Blas, Louza - Simon, Kolo Muani (Bamba, 84e).

Nice : Benitez - Daniliuc (Lotomba, 62e), Saliba, Todibo, Kamara - Lees-Melou (cap), Claude-Maurice, Thuram - Maolida (Lopes, 62e), Dolberg, Gouiri (Ndoye, 84e)

 

 

  Les buts

 

32ème Nantes revient tout de suite dans le match et réduit le score par Touré ! Sur un corner de Simon, Touré hérite du ballon de façon heureuse après un mauvais contrôle de Saliba. Le milieu de terrain pousse ensuite le ballon dans les filets aux 6 mètres.

 


29ème Le doublé pour Dolberg ! Sur un centre côté gauche Nantes se dégage mal et Thuram en profite pour armer une volée en dehors de la surface, Lafont repousse difficilement sur sa droite, Dolberg récupère le ballon et après un contrôle glisse le ballon en force près du poteau

 

12ème Dolberg le transforme au ras du poteau ! Le Danois croise son tir du droit, Lafont part du bon côté mais ne peut rien faire, c'est bien placé. 1-0 pour les visiteurs. Penalty pour Nice ! Khephren Thuram s'infiltre dans la surface et est fauché par Abdoulaye Touré

 

 

 

 

Résumé

 

Grâce à un doublé de Dolberg, Nice est allé s'imposer à Nantes ce dimanche (1-2), lors de la 31eme journée de Ligue 1. Un bien mauvais résultat pour les Canaris dans la course au maintien, alors que Lorient a gagné dans le même temps.

 

Le cri de soulagement des Aiglons a résonné fort dans une Beaujoire qui sonnait évidemment creux. Il faut dire que le succès niçois à Nantes (1-2) ce dimanche, le 4eme en cinq matchs pour les hommes d’Adrian Ursea (qui repassent 10emes), a été acquis au prix d’une deuxième période de souffrance, sur la pelouse de l’avant-dernier de l’élite.


Dolberg, le retour du tueur

 

Car le travail avait été fait dès la première demi-heure grâce à un doublé de Kasper Dolberg, lui qui n’avait plus scoré depuis octobre. Le Danois a ouvert la marque sur penalty après une faute d’Abdoulaye Touré sur Khéphren Thuram (11eme) et a fait le break en se jouant d’Alban Lafont dans la surface (29eme). L’ancien buteur de l’Ajax a même été proche du triplé mais Lafont a sauvé les meubles (23eme et 36eme). Si le Gym – avec un Amine Gouiri intenable – avait gardé la même intensité et la même maîtrise pendant plus longtemps, l’affaire n’aurait pas fait un pli.



Blas y a cru jusqu’au bout

 

Mais les visiteurs ont laissé Nantes reprendre confiance en réduisant le score, par ce même Touré après un cafouillage sur corner (32eme), et reposer le pied sur le ballon. À part sur une tentative de Pierre Lees-Melou terminant sur le montant en tout début de deuxième acte (48eme), les Aiglons ont semblé couper le moteur au retour des vestiaires et les Canaris n’ont pas été loin de revenir dans le match sous l’impulsion de Moses Simon ou Ludovic Blas, ce dernier ayant forcé Walter Benítez à s’employer en fin de partie (86eme). En vain, puisque la maison jaune renoue avec la défaite. Ce n’est que la 2eme depuis l’arrivée d’Antoine Kombouaré (en sept matchs), mais c’est déjà trop pour des Nantais qui foncent vers la Ligue 2.

 

 

Réactions

 

Adrien Ursea :

C'est une belle série (cinq matches sans défaite en Ligue 1), qu'il faut continuer. On fait des progrès, l'équipe retrouve de la confiance. On savoure, on essaie d'en profiter au maximum mais à partir de mardi on va repartir au combat pour préparer le prochain match. Aujourd'hui, on a affronté une équipe qui jouait sa survie, dans ces cas-là ils jettent toutes leurs forces dans la bataille. L'équipe a bien répondu. On a dû faire le dos rond (pendant les 30 dernières minutes), montrer beaucoup de solidarité entre nous pour bien défendre... Depuis des mois, Dolberg a fait des efforts et nous aussi. Ça fait un moment qu'on l'accompagne parce qu'il a eu plein de pépins physiques. Depuis le match contre Marseille, il a vraiment fait le nécessaire, il s'est bien battu, il a énormément couru, il commence à nous donner sa pleine mesure. Quand il a le sourire, ça fait plaisir, et quand il marque, c'est encore mieux. On fera les comptes à la fin (au sujet des places européennes). En attendant, ça nous va très bien de nous focaliser uniquement sur le prochain match. Je vais tout faire pour qu'on continue de cette manière, sans faire des plans sur la comète.

 

Antoine Kombouaré :

On s’attendait à un autre début de match. Les premiers ballons où on se fait peur tout seul par des mauvaises relances et des pertes de balle, nous font tomber dans la fébrilité. Nice a senti qu’il y avait un coup à jouer. Et ils ont tout de suite marqué. Le premier but nous fait mal, mais c’est le deuxième surtout. Être mené 1-0, ce n’est pas faute d’avoir joué, d’avoir eu des situations pour revenir au score mais on n’a pas été capable de le faire. Eux nous ont punis avec ce deuxième but. Après 29 minutes quand il y a 2-0, ça devient très compliqué... Après le 2e but, on est resté calme, on a produit du jeu et on s’est procuré pas mal de situations. Je pense que l’on réduit logiquement l’écart. Il faut donc féliciter les joueurs pour leur réaction parce qu’à 0-2 en étant 19e vous pouvez en prendre cinq. Il ne faut pas leur enlever le mérite de ne pas avoir lâché. Puis en deuxième période, on a dominé les débats. À l’exception de la frappe de Lees-Melou sur le montant, on a eu une domination écrasante… mais stérile. Il nous manque de l’efficacité, de la justesse, de la réussite. On se met trop de pression sur les dernières passes, à l’image de Simon, de Sébastien Corchia, qui doit centrer… On a eu quand même pas mal de situations mais le mal a été fait avant. On n’a pas la réussite pour revenir au score mais Nice a fait l’essentiel avant la pause et a su garder son avantage.

 

 

 

Revue de presse