Le jeune milieu du PSG, en fin de contrat, est dans le viseur de l’OGCN. Les Niçois ont proposé un bail de longue durée à l’ex-Barcelonais (18 ans), qui étudie d’autres pistes.


Intégré à la rotation du PSG en première partie de saison (7 apparitions dont une titularisation à Lens) et plutôt à son aise quand Thomas Tuchel lui faisait confiance, Kays Ruiz-Atil a disparu des radars parisiens. Sa dernière entrée en jeu remonte à une victoire à Montpellier, le 5 décembre 2020 (3-1), où le milieu avait remplacé Idrissa Gueye.


Mais ce n’est pas l’arrivée sur le banc de Mauricio Pochettino qui a éloigné le jeune homme (18 ans) des terrains de L1. Le nouvel entraîneur parisien l’avait même convoqué dans son groupe pour son premier déplacement à Saint-Étienne en janvier (1-1). Sa prolongation de contrat au PSG était alors au cœur des débats. Parti de Lyon au FC Barcelone à 9 ans, le petit phénomène français était revenu en France et à Paris à l’été 2015. Le président Nasser al-Khelaïfi était tombé sous le charme du prodige, qui avait signé son premier contrat pro, dès ses 16 ans en 2018, jusqu’en juin 2021. Libre de s’engager où il veut depuis janvier, Ruiz-Atil court surtout après le temps de jeu et un vrai projet pour rattraper le temps perdu par rapport à son potentiel. Le PSG va donc de nouveau voir partir un de ses jeunes formés au club après Tanguy Kouassi, la saison passée, gratuitement aussi, pour le Bayern Munich.


Nantes, Bordeaux et Montpellier le suivent aussi


L’étranger a toujours un œil sur Ruiz-Atil. La Juventus Turin le suit mais davantage pour le faire signer et le prêter ensuite. Ce n’est pas tellement ce que cherchent le milieu offensif et son entourage. Son père Radouan, qui l’a pris en main avec un préparateur physique personnel après que le PSG l’avait renvoyé début février avec les moins de 19 ans, espère un véritable « projet club » pour son fils. Sa liberté suscite de l’intérêt. À 18 ans, l’ancien locataire de la Masia doit gagner en constance pour concrétiser toutes ses promesses techniques et étoffer son physique. Le FC Nantes s’est mis le premier sur les rangs. Mais l’avenir des Canaris, 19es de L1, est trop sombre pour être séduisant. Bordeaux et Montpellier suivent également le dossier. Des échanges ont déjà eu lieu.


Mais c’est surtout avec Nice que le courant passe le mieux. Les dirigeants de l’OGCN ont déjà proposé un contrat de cinq ans, évolutif et avec une prime à la signature étalée dans le temps, au Parisien. Julien Fournier, le directeur du football niçois et de la filière foot d’Ineos, est prêt à tenter le coup de la relance avec Kays Ruiz-Atil qui est sensible au projet du Gym. Mais l’entourage du joueur aimerait un contrat moins long avec le paiement d’une prime plus rapide à la signature. Il attend également le nom du futur entraîneur niçois qui pèsera dans la balance. Des contacts sont aussi initiés avec un club allemand en passe de se qualifier pour l’Europe et des écuries de Liga.