Les aiglons ont été spectateurs de cette rencontre soporifique. L'arbitre n'a pas assumé ses erreurs où plutôt les a fait porter aux autres mais cela ne suffit pas pour expliquer ce mauvais résultat. Il y a eu des retours sur ce match mais ils n'ont pas été convaincants. Bard n'est plus que l'ombre de lui même, Delort a été aux abonnés absents. Que dire de notre défense sans le duo Todibo-Dante? Hormis qu'elle a pris l'eau. Il suffit de regarder le but Clermontois. Un match inquiétant à 72h du Nice-Marseille. Il est certain qu'en jouant comme cela, l'émimination est proche! Rajouter pour finir la blessure d'Atal, de Lemina, l'indisponibilité de Amavi... La sérénité est loin d'être de mise!

 

Fiche technique

 

OGC Nice - Clermont Foot 63 : 0 - 1 (0-0)
Arbitre : M.Brisard

But :
Clermont Foot : Rashani (77e)

Avertissements :

Nice : Boudaoui (27e) à Nice;
Clermont Foot : Rashani (53e)

Les équipes :

Nice : Bulka - Atal (Lotomba, 56e), Daniliuc, Dante (cap), Bard - Boudaoui (Schneiderlin, 78e), Thuram, Lemina (Claude-Maurice, 73e), Kluivert (Brahimi, 73e) - Gouiri (Guessand, 78e), Delort.
Clermont Foot : Djoco - Hountondji, Nsimba, Zedadka (Phojo, 85e), Seidu - Gastien (cap), Magnin (Berthomier, 85e), Abdul Samed - Rashani (Mendy, 85e), Dossou (Allevinah, 64e), Bayo (Kyei, 64e).

 

Le but

 

77ème Gastien ouvre le jeu sur la droite de la surface sur Zedadka qui trouve rapidement Allevinah dans les 18 mètres. Ce dernier centre fort à ras de terre pour Rashani au second poteau qui peut finir dans le but vide ! 0-1 pour Clermont !!!

 

 

 

Le résumé

 

Le Clermont Foot 63 a réussi une mini-sensation, ce dimanche, en s'imposant sur la pelouse de Nice (0-1). Un succès logique, au vu de la domination et de l'efficacité globale des visiteurs. Dès le début de la partie, les hommes de Pascal Gastien se sont montrés entreprenants. On ne jouait que depuis cinq minutes quand Yohann Magnin a placé une frappe cadrée du droit, captée en deux temps par Marcin Bulka (5eme). Ce même Magnin s'est ensuite essayé à un nouveau tir croisé au point de penalty, après une remise de la tête de Vital N'Simba, pour un ballon passé non loin du poteau (13eme). En face, Nice a réalisé un premier acte très timide, et seule la vitesse a permis aux Aiglons de se montrer dangereux. Insuffisant pour permettre à Amine Gouiri de couper victorieusement un centre d'Hichem Boudaoui, en première intention (18eme) ou de prendre le dessus sur Ouparine Djoco, sur un centre fort de Melvin Bard, venu de la gauche (39eme). La meilleure occasion de cette période, c'est Clermont qui se l'est procuré, avec un ballon récupéré de manière heureuse au point de penalty par Mohamed Bayo. Mais le tir enroulé du Guinéen n'a pu que flirter avec la barre transversale azuréenne (45eme).

 

Elbasan offre la victoire à Clermont

Au retour des vestiaires, Nice a eu beau se montrer plus pressant, c'est bien devant le but de Marcin Bulka que le danger était palpable. Dès l'entame, une tête de Yohann Magnin est sortie près du poteau par le gardien polonais (47eme). Un montant qui a par la suite sauvé le Gym, sur la reprise du droit du bien trop seul Jim Allevinah (70eme). Les avertissements n'ont pas suffi pour des locaux finalement punis à l'entame du dernier quart d'heure. Une réalisation pleine de sang-froid d'Elbasan Rashani, pour bonifier une bonne combinaison côté droit entre Akim Zedadka et le passeur Jim Allevinah (0-1, 77eme). Dos au mur, le Gym a encore misé sur de la vitesse pour répliquer. C'est d'ailleurs sur un coup franc rapidement joué que Jordan Lotomba a pu placer une tête à bout portant, captée par Djoco (82eme). Nice a laissé passer sa dernière opportunité, au point de laisser filer sa deuxième place au championnat à l'OM, tombeur d'Angers ce week-end (5-2). Pour Clermont, le succès face à Rennes, fin janvier, a été bonifié, permettant aux Auvergnats de s'éloigner un peu plus de la zone de relégation, avec désormais quatre points d'avance sur le 18eme et barragiste. Orange

 

Les réactions

 

Christophe Galtier:

Clermont ne nous a pas surpris. On avait été en difficulté lors du match aller, qu'on avait remporté (1-2) dans les dernières minutes. La meilleure équipe l'a emporté. Clermont mérite sa victoire, c'est une équipe joueuse qui ne ferme pas le jeu. On était trop loin d'eux. On les a laissés dans leur zone de confort sans vouloir, je ne sais pas si c'est sans pouvoir, les contrarier dans leurs sorties de balle. Ils ont un jeu bien posé, assez léché. Il y a eu trop peu de rythme et d'intensité de notre côté pour contrarier cette équipe, qui aurait pu marquer plus tôt. (Sur la liberté laissée à Johan Gastien durant cette rencontre). Cela n'avait pas trop été le cas de Verratti à Paris. Cette fois-ci, on a relâché l'emprise sur Gastien, sur lequel Clermont base son jeu, dans ses sorties de balle, dans cette capacité à trouver des passes qui cassent les lignes. Mes joueurs l'ont laissé faire et cela nous a mis en grande difficulté. Clermont est un promu qui a de fortes chances de se maintenir. Je le pense fortement. C'est une équipe qui joue bien, qui a battu Rennes dernièrement, qui vient de nous battre à domicile.

 

Pascal Gastien :

Je pense que c'est une victoire méritée qui doit nous donner confiance. Mais pas trop. Il faut faire attention. On a bien saisi notre chance. On a perturbé Nice, on s'est procuré beaucoup d'occasions. Un petit but a suffi à l'arrivée. Mais il faut qu'on soit plus efficace devant le but. On crée du jeu, on se crée des occasions, il faut qu'on arrive à conclure nos situations. Aujourd'hui, c'est un petit peu ce qui nous a manqué, même si je ne vais faire la fine bouche. Gagner chez le deuxième, c'est un très, très bon résultat pour nous. J'ai bien aimé la maîtrise qu'on a su avoir par moments dans le jeu et la solidarité des vingt qui étaient dans le groupe ce week-end. On ne peut pas gagner à 11. On a besoin de tout le monde. Ceux qui sont rentrés se sont dépouillés pour le groupe. Maintenant, on ne va surtout pas s'enflammer. Il y a Saint-Étienne qui arrive dimanche prochain. Mais c'est bien qu'on ait repris un petit peu de marge sur les équipes qui sont derrière nous. Mais il n'y a rien de définitif. Je suis toujours méfiant. Le football reste fragile.

 

La revue de presse

 

 

 

 

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