Après avoir déjà relancé les carrières de Fae, Bamogo ou Hellebuyck, Nice veut booster celle de Sablé. Le milieu défensif de Lens, vingt-huit ans, s’est engagé avec les Aiglons jusqu’en juin 2012 moyennant un transfert de 750 000€ (plus 200 000 € si Nice termine dans les dix premiers). En Artois, où il était arrivé à l’été 2007 après douze ans passés à Saint-Étienne, il aura vécu la descente en L 2 avec trois décideurs différents (Guy Roux, Jean-Pierre Papin et l’omniprésent directeur technique Daniel Leclercq). Titulaire avec Roux et Papin, il avait fini « à la cave » après l’arrivée de Leclercq début janvier 2008.

 

« J’avais joué blessé à Paris (0-3, 20e j.) quand il est arrivé, se souvient-il. (...)Après, il n’a plus fait appel àmoi et l’équipe a bien tourné. J’ai eu un nouveau joker à Saint-Étienne (0-2, 31e j.), et après, plus rien. J’ai de la rancoeur mais je la garde pour moi. Il y avait un bon groupe qui a souffert, et un super président qui mériterait d’avoir un club à la hauteur de ses ambitions. Après, il y a des gens autour dont je tairai les noms qui ont fait du mal, qui inconsciemment m’ont blessé. »

 

« Quand Jean-Guy (Wallemme) a repris le flambeau (cet été), poursuit-il, je n’avais quasiment pas joué les quatre derniers mois, donc j’étais assez loin sur la ligne de départ. J’ai effectué des essais (Chievo Verone, ITA, Blackburn Rovers, Derby County, ANG)mais ça ne s’est pas fait. Je suis content de ne pas avoir lâché et de pouvoir rebondir à Nice, qui arrive au bon moment. »

 

Comment Sablé, qui vient compléter l’effectif et renforcer la concurrence, va-t-il se situer par rapport à l’inamovible trio du milieu Fae-Echouafni-Hellebuyck ? « Ce fut très clair quand j’ai eu le coach au téléphone, expose-t-il délicatement. Il y a une équipe qui tourne, Olivier (Echouafni) qui est là et en place, et peut-être qu’à terme, si je prouve, je prendrai son relais. Je vais déjà essayer dememettre au niveau. »

 

Photo : ogcnice.com