Le billet d'humeur de S R G
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Ce matin, je me suis disputé avec mon amour. Elle m'a demandé de ne pas la quitter.
Ne me quitte pas, il faut oublier, tout peut s'oublier, qui s'enfuit déjà, oublier le temps, des malentendus, et le temps perdu, à savoir comment, oublier ces heures, qui tuaient parfois, à coup de pourquoi, le cœur du bonheur.
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Il ne faut jamais toucher à l'Aiglon. Jamais !
Il y a une vingtaine d'année, déjà, ils avaient voulu nous traîner dans la boue. C'était à Coubertin. Bien sûr ce n'était déjà pas bien malin de lancer des pétards sur le terrain. Mais les pétards s'étaient miraculeusement transformés en boules de pétanque et le dénommé Chabert avait été pris, finalement, d'un malaise diplomatique, son équipe étant menée 0-1. Quel déchaînement de haine, il faut le dire, RACISTE, avions-nous subi alors, et cela jusqu'à l'Assemblée Nationale. Les Niçois étaient devenus, dans les colonnes de l'impayable France Football, de "dangereux récidivistes", des "animaux". Oui, on parlait bien de racisme.
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Nous sommes aux alentours de l'an 540 avant J.-C. En mer tyrrhénienne. Le mot "tyrrhénien" provient du grec Turrénos, désignant les Étrusques, peuple mystérieux qui a aussi donné son nom à la Toscane (Tusci en latin). Bon, je vous vois venir, premiers bâillements, vous avez les paupières lourdes, le Prof va nous faire son cours, rapprochons-nous de la fenêtre et profitons-en pour graver "OM on t'enc..." à la pointe du compas sur le pupitre.
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"Nous, associations de supporters de l'OGCN, qui luttons au quotidien contre la violence qui gangrène le football et donne une image peu en rapport avec les valeurs véhiculées par ce sport, et étant donné l'impact que des images d'une rare violence peut avoir sur un jeune public, et enfin, soucieuses des vertus éducatives du sport, nous tenons à assurer M. Carvalho de notre solidarité et nous enquerrons avec inquiétude de son état de santé.
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Non, on ne va pas revenir sur le stade de Sainti. Oui, il est beau, fonctionnel, pentu, un vrai stade de foot et à la fois un stade pour tous les publics, du VIP à l'ultra, en passant par la famille. Certes, si on cherche la petite bête on la trouve. La mayo dans les Pans Bagnats. Le sandwich américain frite + coca 50 cl à 6, 50 euros (horreur, dans la rue en bas de chez moi c'est 5, 50 euros !). Certes, pour certains inconsolables du Ray, il n'est pas au Ray et certes, pour d'autres qui croient peut-être encore au Père Noël, ou qui pensent que Gérard Majax n'avait pas de truc, on peut pas vouloir 35 000 Nissarts au stade et être dans son canapé pour jour de foot 20 minutes après la fin du match.
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« Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés ». Les héros de ce merveilleux film d'Ettore Scola se demandent ainsi ce qui a pu les transformer, eux, les jeunes idéalistes, en ce qu'ils sont devenus. Conformes et conformistes, dans l'Italie qui voit se finir le miracle économique. Antonio, Gianni et Nicola ont un point en commun. Ils ont tous les trois aimé Luciana. Nous avons tous aimé une Luciana. Et pour les moins jeunes d'entre nous, nous nous sommes tous demandé pourquoi nous avions fini par être ce que nous sommes devenus. Si loin de nos rêves romantiques.
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Nice. Aérogare 2. L'air était doux. Le soleil presque chaud. Deux Italiennes en mini-short ouvraient la marche en direction des taxis. La nuit avait été courte. Trois bourbons et des crackers comme petit Dej'. J'avais appelé mon contact sur place. Daniel, dit « le Petit Prince ». Un mec à nous. Il m'avait donné rendez-vous au bar du Hi Beach, à deux pas du Negresco. Lunettes noires, incognito, il sirotait un martini blanc. Beau gosse, le Daniel. J'avalais une aspirine avec mon bourbon.
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Lorsque je pénétrais dans le bureau du commissaire Ménez, je fus frappé par l'odeur de tabac et de pizza froids. Les stores étaient baissés. On y voyait à peine. Une secrétaire rousse, tailleur impeccable, s'esquiva comme une anguille à mon approche. J'aurais juré qu'elle réajustait son corsage. Merde, qu'est-ce que je foutais dans cet immeuble glauque du 20eme ? On aurait dit un claque, un hôtel de passe.
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2012, année de la loose, 2012, année de la bouse, 2012, année de la tou... 2012, c'était comment déjà ?
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Pas comme un problème là ? Allianz, allianz c'est nissart allianz ? Bon allez, et si on les prenait au mot ? Si on imaginait une seule minute que cet Allianz-truc-machin soit vraiment un estadi nissart ? Il faudrait bien sûr rebaptiser l'ensemble. Et Stade St Isidore (nom d'un quartier nissart) s'imposera peut-être comme s'est imposé le Ray au Léo Lagrange (nom pourtant plus que respectable, lui !). Mais imaginons la suite. Laissons libre cours à notre nostalgie et projetons nos souvenirs de Ray jusque dans les moindres recoins de cet Estadi Nissart.