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Jeudi, deuxième de nos trois volets consacrés à Steve Mandanda et Hugo Lloris, les deux gardiens français qui montent. Entraîneur de Lloris à Nice, Bruno Valencony nous parle de son petit protégé.
L’homme
C’est la simplicité même et c’est déjà énorme comme qualité. Dans les médias, il est loin de se lâcher, c’est vrai qu’il se lâche un peu plus avec moi. Nous nous entendons très bien car nous avons un peu évolué ensemble à l’entraînement quand j’étais joueur. Lui, il arrivait à peine. Donc malgré le rapport entraîneur-joueur, l’entente est très bonne.
Entraînement
Il ne rechigne jamais devant l’effort. Quand je lui demande de faire des exercices ou d’en faire plus après les entraînements, il est toujours partant. Il est très facile à travailler. Même s’il est bon dans les sorties ou dans d’autres choses, il faut travailler tous les domaines.
Progression
Nous l’avons sentie venir. Déjà, par rapport aux qualités de détente, d’anticipation et d’explosivité qu’il a, nous sentions que c’était un gardien qui pouvait vite progresser. Quand il a débuté en Coupe de la Ligue, l’année où Grégorini était titulaire, il a montré, malgré son jeune âge, qu’il était déjà très serein et vraiment dans son assiette. Dans le jeu, on sentait qu’il y avait des lacunes car on ne peut pas dire qu’il ait vraiment fait du spécifique au centre de formation. Mais rien que par sa présence et sa tranquillité sur les gros événements, il était impressionnant.
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- Écrit par : Football365
Alaeddine Yahia, 2008 commence bien pour vous : vous retrouvez la Ligue 1 en passant de Sedan à Nice…
Ça fait plaisir de retrouver l’élite. A moi de faire mes preuves et d’être bon pendant l’absence de Kanté et d’Apam qui vont à la CAN. Il y a une carte à jouer. J’ai une option de deux ans, ce n’est pas à négliger. A moi de faire mes preuves. On verra selon mes performances. Si ça se passe bien dans les quatre matchs que je devrais faire, le club et moi nous aurons peut-être intérêt à lever cette option de deux ans. J’étais en fin de contrat à Sedan dans six mois. Là, je serai en fin de contrat en juin, mais en Ligue 1 et avec une option de deux ans en plus.
Vous auriez pu broyer du noir en jouant à Sedan, en n’étant pas retenu pour la CAN avec la Tunisie, finalement, vous retrouvez le sourire non ?
Bien sûr, ça fait plaisir. Surtout que je retrouve un club de Ligue 1 où il y a un très bon état d’esprit. Il y a une belle homogénéité entre les jeunes et les anciens. C’est un challenge alléchant. J’ai eu la chance de discuter avec Roger Ricort et Frédéric Antonetti. Leur discours est très bien passé. J’ai adhéré tout de suite et j’ai foncé.
Qu’un club qui fonctionne bien vienne vous chercher en L2, ça doit être valorisant ? En plus ce n’était pas le seul puisque Rennes était aussi intéressé. Vos performances guingampaises et stéphanoises n’ont pas été oubliées…
Il ne faut pas oublier l’année dernière avec Sedan. Après mon opération des ligaments croisés, j’ai enchaîné les douze derniers matchs. J’ai fait de bonnes prestations. Je pense avoir le niveau pour jouer en Ligue 1. Après ma blessure, j’ai pris du recul et je me suis forgé un caractère. Je me suis dit : « Fini le temps de rigoler, concentre toi sur ta carrière. »