« On aurait pu tomber sur un groupe un peu plus difficile. Après, ça reste compliqué. A part en Israël, les déplacements ne sont pas très lointains, c’est une bonne chose pour la récupération. A nous d’être compétitifs car il faut jouer cette Ligue Europa à fond. Je n’attends pas un match en particulier. On en a 6 : l’objectif, c’est de les jouer avec la rage au ventre, pour passer les obstacles et avancer. J’espère qu’on sortira des poules et qu’on aura peut-être, au printemps, des conditions qui nous permettront de retrouver tous nos supporters. » déclarait le président Niçois suite au tirage de l’Europa League en fin de semaine.
Mais force de constater à quelques heures de la fin du mercato, que cette déclaration n’est faite que pour calmer le public. En effet, compte tenu de notre effectif, il est totalement impossible de jouer un match tous les 3 jours et surtout + de 16 matches en 2 mois.
Pour s’en convaincre, si les dires de Patrick Vieira sont exactes, nous avons du jouer avec un Dolberg malade faute de remplaçant.
Pour s’en convaincre encore, il suffit de voir le banc depuis le début du championnat. Regardez celui du match face à Nantes : Cardinale, Bambu, Daniliuc, Nsoki, Trouillet, Sylvestre, Ndoye, Ben Seghir. Le seul joueur avec de l’expérience est Cardinale. Autant dire que nous avons un banc en devenir mais pas pour jouer en rotation en novembre et en décembre.Nous ne parlons pas des titulaires où certains joueurs étaient là par défaut… prévus, avant tout, pour faire des remplacements.
Alors on peut se réjouir que l’ombre de Cyprien soit transféré en Italie ou que Makengo fasse pareil mais nous perdons deux joueurs aguerris à la L1 qui n’ont pas été remplacés ou par des jeunes de 17 ans… Alors jouer à fond l’Europa League… Faites moi rire !
Allez, il reste 12 heures de mercato… sait-on jamais !