Maurice Cohen tacle la banderole mais se contredit en quelques phrases : " Elle me fait très mal ! Elle est injuste... Lorsque nous sommes arrivés en 2002 avec Gilbert Stellardo, nous avons trouvé un club à l'abandon, sans vestiaires, sans aucun service en fonctionnement. Nous avons cherché des gens pour investir 300 ou 500 000 francs. A l'époque, les personnes prêtes à faire cet effort se comptaient sur les doigts d'une seule main.
Ensuite, il y a la réalité du Gym aujourd'hui. C'est 5 000 abonnés de moyenne, 10 000 spectateurs environ, aucune infrastructure, pas de stade. C'est le 14e ou 15e budget de France. Dans un derby face à Monaco, on recense 10 357 spectateurs. On doit avoir à peu près la même moyenne que l'ASM d'ailleurs. Voilà le constat qui s'impose. Alors, peut-on considérer que Nice peut jouer une Coupe d'Europe ? J'aimerais la disputer, le coach aussi. Mais la réponse, aujourd'hui, est non !"
M. Cohen, on ne peut pas s'étonner des 10357 specteurs et dire en même temps que l'on n'a pas d'ambition... L'affluence est le résultat logique de votre communication depuis des semaines.
On ne peut pas revenir sans cesse à l'année 2002... Nous sommes en 2009. Nous souhaitons que le club ait évolué mais nous pensons, surtout côté infrastructure, que vous êtes resté dans l'immobilisme. Vous avez fait un choix, il faut l'assumer.
Bien sûr nous avons la stabilité et on vous en remercie, mais si le club stagne c'est aussi par votre manque d'ambition, de prise de risque et d'investissement.
Coté Europe... arrêtez de dire que nous allons jouer le coup à fond (au cas où) et sortir aujourd'hui "Alors jouer une Coupe d'Europe et être en difficulté en championnat, ce sera sans moi."
Franchement côté communication... le club est à chier!
