Didier Ollé-Nicolle doit-il s'en aller?

La rumeur circule depuis la nouvelle défaite du Gym ce week-end à Valenciennes. Suite à ce résultat, les aiglons n’ont pris que trois points en quasiment trois mois. Dur !

 

Alors on se pose la question légitime du remplacement du coach, car comme d’habitude, il est plus facile de remplacer une personne qu’une équipe.

 

Ok, mais la gestion de ce problème ressemble de plus en plus à celle du transfert de Rémy cet été ou lors du mercato d’hiver. On hésite, on attend, on n’est pas sûr… pendant ce temps les matches se poursuivent et nous n’engrangeons pas de points.

 

Alors qu’attendons-nous pour prendre une décision ferme ?

 

Un nouveau match ?

 

Si on perd on se dira qu’il faut se séparer de Didier Ollé-Nicolle, mais on aura encore perdu trois points, et si on gagne… qu’allons-nous faire ? Le problème sera-t-il résolu ? Pas sûr… il ne sera que retardé.

 

Loin de nous de penser qu’il faut changer impérativement l’entraîneur du GYM, même s’il a quelques difficultés, surtout lorsque l’on entend que le probable remplaçant serait Elie Baup… L’homme à la casquette est loin d’avoir montré ses qualités lors des moments difficiles dans ses précédents clubs.

 

Que va-t-on faire à 13 rencontres de la fin ? Prendre un coach chevronné ? Lequel, et surtout avec quel argent, lorsque l’on sait que l’une des raisons de l’indécision des dirigeants niçois est le paiement de l’indemnité de licenciement d’Ollé-Nicolle qui ne gagne pourtant que 35000 euros, un petit salaire (dans le monde du foot) ?

 

Alors comment reprendre la main ?

 

En prenant une décision. Maintenir le coach, trouver un adjoint ou le remplacer… mais surtout arrêter d’errer en montrant à toute la France que nous sommes un club doté de dirigeants incapables de gérer une situation de crise.

 

Regardons deux situations bien différentes. Nous avons deux clubs totalement gérés différemment : Nantes et Caen. Le premier club change de coach tous les 4 mois et s’enfonce inlassablement. Le second joue la continuité et il est bien parti pour remonter en L1. Pourtant l’an passé, la question du maintien de Dumas fut à l’ordre du jour, sauf pour le président caennais qui a toujours lié son avenir à celui de son coach. Alors, oui ils sont descendus en L2 l’an passé, mais la situation a été claire dès le départ et le club s’en sort pas trop mal dès la saison suivante.

 

Nous ne sommes pas encore dans la situation caennaise de l’année dernière… alors faisons un choix ferme et tenons le. Cela permettra de donner une direction claire aux joueurs, au staff et aux supporters. Et surtout cela donnera une chance supplémentaire au GYM de se maintenir.