A qui la faute?

Sur le match d’hier soir il serait trop simple de ne nommer qu’un seul fautif.

Dès le début de la rencontre on constate qu’Apam n’est pas dans le match, ce qui ne l’empêchera pas de le terminer…

 

On remarque ensuite que le gardien niçois a pris du « plomb » au fil de la rencontre, mystifié sur un but, en manque d’inspiration… Bref du grand David Ospina, à nous faire presque regretter Damien Gregorini ,sur le banc de l’équipe adverse.

 

Ensuite vous allez nous dire que le gym est revenu au score en donnant du rythme et avec beaucoup de bonne volonté… C’est vrai, il suffit de voir Civelli prendre le ballon dans le but adverse pour le remettre au centre du terrain à l’égalisation de Ben Saada. Mais tous les joueurs n’étaient pas dans le même état d’esprit, à tel point que certaines fois, on se demandait si l’OGC Nice ne menait pas au tableau d’affichage.

 

On assista ensuite à des attaques percutantes avec six niçois dans notre partie de terrain… de quoi mettre le feu à la défense nancéenne qui pourtant semblait aussi sereine que la nôtre…

 

Là, c’est le rôle d’Ollé Nicolle. On ne peut pas laisser une équipe se diriger toute seule. A moins que à ce moment là de la partie (quasiment une bonne partie de la seconde mi-temps) les niçois n’avaient plus de jus, et là nous pouvons nous poser une question légitime sur la préparation physique.

 

Quoiqu’il en soit le remplacement d’Hellebuyck par Mounier ne fut pas une idée judicieuse tant le joueur lyonnais semblait cuit dès les premiers pas sur le gazon… Que dire de l’entrée de Poté à deux minutes de la fin de la rencontre… Rémy a du penser quelques instants que sa carrière serait la même que celle de Thierry Henry, compte tenu des sifflets niçois aussi nourris que ceux du Stade de France à l’encontre de l’attaquant de Barcelone.

 

Bref deux changements qui n’apportèrent rien à Nice.

 

Didier Ollé-Nicolle pouvait bien être dépité à l’issue de cette rencontre… mais c’est un ensemble qui va mal dans ce club.

 

Même la direction du Gym est aux abois… Un Gilbert Stellardo qui rentre sur le terrain en première mi-temps pour donner quelques conseils alors qu’il affirme à chaque interview qu’il ne connait rien au foot ... Un Patrick Governatori qui parle avec un chamallow dans la bouche pour confirmer son entraineur devant les caméras de Canal+… Cela le rassurera encore un peu plus…

 

Diriger c’est prévoir, mais à Nice on l’a oublié… et depuis longtemps malheureusement.