Pierre, votre but donne la victoire à l’OGC Nice dans une rencontre qui paraissait très difficile à se décanter. Peut-on dire que vous avez pris vos responsabilités ?
Pierre Lees-Melou : Oui. Prendre mes responsabilités sur des frappes, je le fais régulièrement... Sauf que ça ne rentre pas souvent (rires). Mais je n’ai jamais arrêté et j’ai toujours continué à croire en moi. Je tente ma chance avec une frappe un peu lointaine et pour une fois ça rentre. Tant mieux pour l’équipe car, comme on l’affiche depuis longtemps, on veut l’Europe. Cette victoire va nous faire beaucoup de bien dans cette « course ».
Cette victoire a été longue à se dessiner. Vous attendiez-vous à vous heurter à une telle rigueur défensive ?
On savait que ça allait être un match compliqué. On savait que Montpellier allait être bien regroupé derrière et jouer les contres. Pour nous, c’était un peu le même match que contre Angers la semaine dernière. Le coach nous avait dit d’être patient, c’est ce que l’on a fait. On a réussi à marquer en seconde mi-temps. Après, on a su être solide. C’est ce qui nous a manqué sur certains matchs, où on avait lâché, comme le week-end dernier. Avoir su préserver le score et empocher les trois points, c’est bien pour la suite. Maintenant, à nous de bien finir le travail.
Etes-vous satisfait d’être en tête de ce petit groupe d’équipes qui se battent pour la cinquième place ?
Même si ça ne veut pas dire grand-chose parce qu’il rester encore quatre matchs, ça fait quand même du bien à la tête. On va pouvoir travailler sereinement et préparer le prochain déplacement.
Le plus difficile sera maintenant de conserver cette cinquième place...
Tout à fait, d’autant plus qu’on n’a pas un calendrier facile (NDLR : Nice se déplacera trois fois sur les quatre derniers matchs, dont deux déplacements à Marseille et Lyon). Mais à ce moment du championnat, je pense que tous les matchs sont difficiles. Ce sera à nous de bien les gérer.