Les aiglons ne feront pas appel. En effet, Jean-Pierre Rivère a affirmé : « Ce qu'il s'est passé est inadmissible. On déplore évidemment ces incidents. Dans notre esprit, il n'est pas question de faire appel sur cette décision. La commission a fait son travail, en profondeur. Elle a pris ses décisions en dehors de toute la pression médiatique. On comprend la médiatisation, elle a des limites. Notre premier travail c'est de se dire que cela n'arrive plus jamais. On a pris des mesures que l'on a expliqué à la commission, notre travail va être de nous améliorer, cela fait sept ans qu'on était pas passés devant la commission. Dans cette médiatisation, on a un stade avec des supporters, il est clair que la poignée d'individus qui a enfreint la règle a privé notre public de revenir au stade. On est désolés pour eux. En ce qui concerne les supporters, il y a des choses qui me dérangent."
"On a vu cette personne qui a fait ce salut nazi, heureusement il y a la vidéo, heureusement elle a été interpellée. Après on a nos joueurs qui se sont comportés de manière exemplaire pendant le match, j'ai une pensée pour eux aussi. J'espère que cette épreuve leur donnera l'envie de performer encore plus cette saison. On a un actionnaire qui a investi pour vivre une belle histoire et nous amener vers les sommets, avec la patience qu'il faut pour mener un tel projet. J'ai une pensée pour eux, ils ont bâti un empire, façonné une image, et je suis peiné que nos actionnaires aient vu ce spectacle. Aujourd'hui on souhaite tourner la page, revenir à des choses normales, que le public puisse retrouver le chemin du stade avec quiétude. Cet événement va nous marquer pendant longtemps c'est sûr... On ne trouve jamais juste des sanctions qui peuvent avoir d'énormes conséquences sportives et financières. On va assumer cela, la commission a pris le temps de visionner tous les faits, je ne vois pas comment on peut faire appel, notre devoir c'est d'assumer nos fautes. Je souhaite qu'on arrête cette polémique, on avait pris la décision de ne pas parler dans les médias. J'ai invité l'OM à ne pas oublier ce qui s'est passé mais à regarder l'avenir et à parler football. L'heure n'est plus à la polémique. Pablo Longoria et son avocat l'ont dit, on ne demande rien concernant monsieur Galtier. Notre position actuelle, on considère que monsieur Galtier ne doit pas être sanctionné. Il faut être clair dans la communication en tout cas. On a des préoccupations qui sont de plusieurs types. Plus une seule bouteille d'eau n'entrera dans le stade, les filets de protection sont arrivés. En ce qui concerne l'envahissement du terrain, on va rétracter les sièges, on est partis d'un principe qu'il y ait une interdiction absolue de descendre d'une tribune. Il y a des choses à rectifier. On ne peut pas sectoriser le stade c'est comme ça. Le soir de la sanction, on l'apprend, je ne souhaitais pas communiquer, je ne voyais pas l'intérêt. Tout le monde était d'accord, hors de question de faire appel. On a tellement parlé de cet événement, en tant que dirigeant c'est très lourd à porter. Je suis devant vous aujourd'hui, c'est un minimum de correction, mais le jour où on arrivera à évacuer ces images ça sera bien pour tout le monde. »
Julien Fournier a, quant à lui, regretté le retrait d'un point, plus un avec sursis, infligé à son équipe par la commission de discipline : « C'est un point que l'on va chercher dans la poche des joueurs. C'est un point qui a été acquis par l'équipe. La sanction est peut-être à la hauteur des événements qui se sont produits, mais elle est lourde et sévère. J'ai une pensée très importante pour nos joueurs. J'ai toujours du mal avec des sanctions collectives qui ne concernent pas les auteurs. »
Bob Ratcliffe, le propriétaire du Gym conclut de manière plus séche : "Lorsque nous avons pris la décision d'acquérir l'OGC Nice, la passion de ses supporters a été un élément essentiel de notre reflexion. Nous aimons voir dans le stade cette passion pour notre équipe. Mais la sécurité des supporters, des familles, des enfants et des joueurs est tout aussi essentielle pour INEOS. Le 22 août, nous avons dépassé une limite qui ne doit plus jamais être franchie.
Nous avons été sanctionnés par la Ligue de Football Professionnel pour notre comportement. Et à juste titre. Cela nous coûtera entre 1 et 4 points et pourrait compromettre la qualification européenne la saison prochaine. Nous acceptons notre sanction car nous la considérons juste compte tenu des circonstances. INEOS croit en un fort esprit de compétition, en la passion tant sur le terrain que dans les tribunes, mais n’acceptera jamais un comportement violent ou menaçant."
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