Je vais vivre le match comme d'habitude. Bien sûr que si on avait mis le troisième but plus tôt contre Strasbourg, peut-être que je n'aurais pas eu cette douleur intense dans la tête ! Mais si je suis devant vous et avec mon groupe, c'est que je suis à 100 % moi aussi. Sinon, on aurait fait d'autres choix. Je vais le vivre avec eux, intensément quand il faudra être intense et calme quand il faudra être calme... Si on avait mis le troisième but plus vite peut-être que je n'aurais pas eu cette douleur à la tête ! Ce que j'ai vécu ça ne m'était jamais arrivé... Ça ne m'était jamais arrivé en 21 ans. Parfois, il faut creuser un peu et c'était très bien, ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait un problème à gérer. C'est le bon côté des choses. Tous les entraîneurs haïssent la défaite, après, on le vit chacun à notre manière, on intériorise, on extériorise... Mais c'est sûr que c'est un métier de passion, et comme tous les métiers de passion, on a parfois du mal à évacuer. Parfois, ça peut faire mal au crâne." déclare le coach niçois Franck Haise.