Brèves

Détails: Écrit par : ogcnice.eu; Publication : 12 février 2017

"Mes déclarations étaient sincères, j'ai dit la vérité. C'est dommage qu'il baisse la tête parce que nous on le voit à l'entraînement tous les jours, on sait que c'est un grand joueur et qu'il n'a rien à faire avec nous même si j'ai du respect pour tous mes coéquipiers. Il aurait pu nous aider dans des matchs comme ça car on sait qu'il est décisif. Mais on sait que le coach veut énormément d'efforts de son groupe et il n'accepte aucun relâchement et on l'a vu avec Mario." déclare Valentin Eysseric au micro de BeinSports à propos de son interview de vendredi (voir par ailleurs). Une sortie de nouveau maladroite... mais sincère dit-il comme les propos sur L'OGC Nice lors de son passage chez les verts... Maintenant nous pensons que ses déclarations sont réfléchis et surtout intéressés à quelques mois de la fin de son contrat.

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Détails: Écrit par : Ogcnice.info; Publication : 10 février 2017

Valentin Eysseric a accordé une interview à l'Equipe qui n'épargne pas Mario Balotelli... Pas opportun à ce moment de la saison mais nous avons l'habitude avec Valentin... Ceci ne remet en cause sa progression constante lors de cette saison.

Nice a bien réagi contre Saint-Etienne après sa défaite dans le derby, à Monaco (3-0), quatre jours plus tôt.

On s'était pris une belle claque. Ça nous a réveillés et contre Saint-Etienne on a fait un bon match pour oublier cette défaite. Ça faisait un certain temps qu'on avait du mal à mettre notre jeu en place. On arrivait à le faire sur quelques phases de jeu mais on avait des pertes de balle. Contre Saint-Etienne il y a eu moins de perte de balle.

Sur un plan personnel vous gagnez du temps de jeu et semblez avoir gagné la confiance du coach. Vous sentez-vous important dans cette équipe?

J'espère être important pour mes coéquipiers. Je travaille pour ça. Si je joue plus c'est que je l'ai mérité. Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a des matches à venir. A moi de prouver que je peux débuter. En ce moment, c'est positif pour moi. Si je travaille je jouerai. Et si je travaille moins et que je reste sur mes acquis, je passerai à la trappe.

Avez-vous franchi un cap mentalement ?

J'essaie de travailler sur ça. Je ne parlerai plus de cap, j'en ai assez parlé et ça ne m'a pas réussi. Il faut que je travaille plus. Cette blessure (au genou, en novembre) m'a fait du bien à la tête. Je me suis prouvé que je pouvais travailler et être titulaire dans cette équipe.

Mario Balotelli sur le banc contre Saint-Etienne, cela signifie-t-il que ce sont l'engagement et la détermination qui passent avant tout dans l'esprit du coach ?

Ce n'est pas moi qui l'ai mis sur le banc. Il était fatigué, on l'a tous senti à l'entraînement. Il nous l'a dit. C'était une chance pour moi. Ça fait quelques matches que je suis titulaire et je compte bien le rester. À moi de le prouver.

«Parfois, il se renferme sur lui-même et on ne peut plus trop lui parler»

Le coach mise beaucoup sur l'investissement des joueurs...

... La preuve, moi, je n'ai marqué qu'un but Mario en a mis pas mal (9). Mais aujourd'hui peut-être que dans l'investissement le coach pense que j'en fais plus que lui. Avec ce coach-là, on sait qu'on n'a pas le droit à l'erreur, dans l'effort et dans le collectif.

Vous auriez pu croire que votre entraîneur n'aurait pas le «courage» de mettre Balotelli sur le banc.

Il fait ses choix. C'est surprenant de voir Mario sur le banc, en effet. Ce n'est pas pour ça que Mario n'est pas important, il nous a fait gagner des matches. Peut-être qu'il est moins bien en ce moment. Aujourd'hui (vendredi) il était malade, il n'était pas avec nous (il est resté aux soins et ne s'est pas entraîné). Je l'ai vu aussi très déçu après la défaite à Monaco. Il était énervé de ne pas avoir marqué, je pense. Il faut que tout le monde se mette au service du collectif et peut-être qu'il en fasse un peu plus. Parfois, il se renferme sur lui-même et on ne peut plus trop lui parler. À lui de penser plus collectif et de travailler plus pour nous. Ça lui ouvrira plus de situations et de actions pour marquer des buts.

Pensez-vous qu'il soit un cas difficile à gérer pour Lucien Favre?

Non. On sait qu'il a une belle carrière. On entend beaucoup de choses sur lui mais moi je ne trouve pas qu'il ait un mauvais état d'esprit. C'est vrai que quand il rate des choses, il se renferme trop et ça devient difficile de lui parler et de le conseiller. Ce n'est pas mon rôle. Mais il veut que tout soit parfait mais c'est impossible.

Vous connaissez ça...

Quand je le vois louper une frappe ou ne pas marquer un but je me retrouve un peu en lui quand il baisse la tête, ronchonne et ne veut plus parler. Il reste dans son coin et c'est dommage car il est plus fort que tout le monde, il va plus vite, il est plus costaud, il frappe plus fort. C'est dommage qu'il soit comme ça et qu'il baisse la tête.

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Détails: Écrit par : L'équipe; Publication : 6 février 2017

Auteur d'un début de saison étincelant, l'arrière central niçois vient de connaître une période difficile. Et ses erreurs ont coûté cher samedi à Louis II

Jusqu’à samedi, il avait joué toutes les minutes de tous les matches du Gym en Championnat, et il était le seul. La série s’est arrêtée après l’heure de jeu, lors de son remplacement par Younès Belhanda.

Mené 2-0 par Monaco, le Gym avait besoin d’un élan offensif et son entraîneur a dû sacrifier l’un des trois défenseurs centraux. Pourquoi lui ?

Cela lui tournait autour depuis un bon moment et sa prestation au stade Louis-II a confirmé ses difficultés du moment. Sur le premier but de l’ASM, Sarr a laissé filer Valère Germain.

Et sur le deuxième, il a lâché du terrain à Radamel Falcao, sans flairer que l’action monégasque pouvait aller au bout. Deux oublis qui ont coûté cher à Nice.

Suspendu pour la venue des Verts, mercredi

Tout avait pourtant bien débuté pour lui, cette saison, un but contre Rennes (1-0), dès la première journée, une place de titulaire, des matches qui s’enchaînent, le soutien et les leçons de Dante, un premier contrat pro dans la meilleure défense de L1. Les choses ont commencé à se gâter début novembre, contre Salzbourg, en Ligue Europa (0-2), quand les premiers signes de déconcentration sont apparus. Il y a eu ce match cauchemar à Bastia (1-1), il y a deux semaines, et encore des hésitations, contre Guingamp (3-1), il y a huit jours. Il était sur un fil, il semble en être tombé. En août, il avait gagné sa place dans la défense niçoise grâce à son intransigeance dans les duels, son physique dur et délié, sa vitesse de course, son assurance et son pied gauche. Depuis deux mois, les questions tournent autour de ses « absences » sur certaines phases de jeu, sur sa difficulté dans la lecture des trajectoires – ce qui se ressent dans son timing sur les ballons aériens et dans son jeu de passes –, sur ces choses faciles qu’il rate et ces choses (trop) difficiles qu’il tente.

« Je ne sais pas ce qui lui a pris ce soir », avait dit Favre après le match à Bastia. « On a tous vécu des moments comme ça, confiait Dante jeudi dernier à son propos. La concentration c’est son truc, je ne peux pas la lui donner. Je peux lui apporter de la vigilance, lui dire de faire attention à droite, à gauche... Mais chacun doit prendre ses responsabilités. » De l’équipe des moins de 17 ans à l’équipe première, en passant par quelques matches avec la CFA, tout est allé très vite, peut-être trop, et nul ne saurait l’accabler. Mais les questions tournent en boucle.

Le jeune homme, respectueux et bien élevé, est-il néanmoins suffisamment à l’écoute des autres, partenaires et techniciens? Faut-il le faire souffler ? Et comment l’accompagner et lui faire comprendre ce qu’il pourrait vivre comme une sanction? Mercredi, Nice reçoit Saint-Étienne et il sera suspendu. Favre aura le choix entre une défense à cinq avec Dante, Baysse et Le Marchand, et une défense à quatre, dans laquelle Baysse et Le Marchand pourraient être mis en concurrence pour accompagner le Brésilien. Ensuite, Sarr devra se battre pour regagner sa place, dimanche, à Rennes. Il partira cette fois d’un peu plus loin....