Cédric Kanté, pourquoi avez-vous refusé de prolonger votre contrat en début de saison ?
Nous avions fait une proposition avec mon agent mais elle n’était pas dans les moyens de l’OGC Nice. Ils veulent que je reste donc nous allons forcément nous revoir. Mais je sais très bien ce que Nice peut faire et ne pas faire. La discussion va donc surtout porter sur la suite de ma carrière. Nice est un petit club et mon avenir dépendra aussi de leurs ambitions et des efforts qu’ils vont faire pour garder certains joueurs. On se verra d’ici quelques semaines je pense.
Cet hiver, Saint-Etienne et le Panathinaïkos s’étaient positionnés pour vous enrôler. Lequel des deux clubs pourriez-vous choisir aujourd’hui ?
Ce qui est intéressant, c’est d’avoir un projet sportif cohérent, même quand on veut découvrir autre chose. L’étranger, c’est à double tranchant. Si c’est juste pour y aller et dire que vous quittez la France, et qu’il n’y a rien de cohérent derrière, cela ne sert à rien. Regardez tous les joueurs qui font le chemin inverse au bout de six mois ! Je n’ai pas envie de ça. Je n’irai dans un nouveau club que si le projet sportif est cohérent. S’il est à Nice, je resterai à Nice. Je suis à un âge (ndlr : 29 ans) où je cherche avant tout quelque chose d’intéressant. Pas forcément changer pour changer.
Les nombreux contacts que vous avez aujourd’hui (ndlr : Schalke, Udinese, PSG, Lille et Nantes en plus du Panathinaïkos) laissent supposer que vous aurez l’embarras du choix si vous décidez de quitter Nice…
Tant qu’on n’y est pas, on ne peut rien dire. Car on n’est jamais à l’abri de contre-performances ou de blessures. Je fais tout pour les éviter mais je suis dans une situation plus précaire qu’elle n’en a l’air. Aujourd’hui, tout va bien. Mais prenez l’exemple du joueur de Monaco, Licata. Un jeune qui a un très gros potentiel et qui se blesse après avoir refusé une proposition. C’était peut-être le plus heureux en février et le plus malheureux en mars. Il faut donc faire très attention.
Avez-vous rencontré les dirigeants parisiens dimanche dernier au Parc ?
(Rires) Non, il n’y a pas de contact avec Paris. En tout cas, pas à ma connaissance.