Son nom était déjà apparu l’an dernier du côté du Mans, à l’heure de la succession de Rudi Garcia. Cette fois, c’est fait. À moins d’un invraisemblable retournement de situation, un nouveau visage va apparaître sur les stades de Ligue 1 : Didier Ollé-Nicolle (47 ans) entraînera pour la première fois un club de l’élite la saison prochaine. Ce sera à Nice, où il s’apprête à parapher un contrat de deux ans. Les dirigeants du club azuréen ont pris leur décision jeudi soir, après avoir évoqué le profil de plusieurs techniciens, dont celui d’un autre entraîneur de L 2, Daniel Sanchez (Tours). Mais c’est celui du Clermont Foot qui succédera à Frédéric Antonetti, dont le départ a été officialisé la semaine dernière après quatre années passées au club.

 

 

Cuperly adjoint ?

 

 

Pour obtenir le transfert d’Ollé-Nicolle, Nice a même accepté de verser une petite indemnité de transfert au club auvergnat, où l’entraîneur était censé poursuivre sa tâche jusqu’en juin 2010. Hier soir, contre Bastia, Ollé-Nicolle dirigeait le Clermont Foot pour l’avant-dernière fois. Si le calendrier prévu est respecté, l’officialisation de son arrivée à Nice devrait intervenir ce soir, à l’issue du match des hommes d’Antonetti face à Toulouse. Sa troisième année à Clermont n’aura pas été la plus simple. Cinquième de Ligue 2 en 2008 après une saison en National, la formation auvergnate a joué avec la peur. Mais Ollé-Nicolle a assuré l’essentiel et sa cote n’a pas pâti de cette saison laborieuse. Méconnu du grand public, successivement entraîneur de Raon-l’Étape (1991- 2000), Valenciennes (2000-2003), Nîmes (2003-2005) et Châteauroux (2005-2006), avant de s’installer dans le Puy-de-Dôme en 2006, Ollé-Nicolle a la réputation de prôner un jeu offensif. Ultra perfectionniste, sûr de lui et de sa méthode, il a impressionné Maurice Cohen, le président de Nice, au cours des différentes discussions qu’ils ont eues. Pour l’aider dans sa tâche, le Clermontois pourrait être épaulé par Dominique Cuperly, l’actuel adjoint d’Éric Gerets à Marseille. Confronté au défi de rebâtir son club, le président du Gyma agi vite :Antonetti remplacé sur le banc par Ollé-Nicolle, Roger Ricort (directeur sportif) par Éric Roy, le marché des transferts peut débuter.