Civelli : " Proche d'un accord"

Prêté depuis janvier par San Lorenzo (ARG), Renato Civelli, 26 ans, s’est parfaitement intégré au Gym. Mais les dirigeants niçois n’ont toujours pas levé l’option d’achat (1,7 million d’euros) qui permettrait au défenseur de poursuivre l’aventure. Joint sur son lieu de vacances à Buenos Aires, l’Argentin se confie en exclusivité sur sa situation et celle du club.

 

 

Renato, quel bilan faites-vous après six mois à l’OGCN?

 

Au début, c’était difficile. J’attendais beaucoup plus de moi et de l’équipe. Petit à petit, j’ai pris mes marques, mon niveau de jeu s’est élevé, et l’ensemble du groupe est monté en puissance. Les résultats sont venus aussi rassurer tout le monde. Mais nous aurions pu faire encore plus.

 

Quelle ambition peut-on avoir pour Nice?

 

Il faut s’engager beaucoup plus pour que l’OGC Nice soit à la hauteur de la 5e ville de France. On doit tous faire plus. Je veux parler de la ville et des dirigeants qui se doivent de nous donner les moyens de bien travailler. Après, sur le terrain, c’est à nous de jouer. On peut aussi compter sur les supporters.

 

Des supporters qui ont très vite adopté le joueur de caractère que vous êtes…

 

Ce n’est pas à moi de juger, mais c’est vrai que ça s’est bien passé. A partir du moment où un joueur s’engage, il est apprécié. Tu peux passer à côté d’un match, mais si tu donnes tout sur le terrain, alors on te respectera. On a besoin de nos supporters, surtout quand ça va moins bien. J’ai le souvenir du match capital au Mans. Voir autant de Niçois qui avaient fait le déplacement, c’était très important.

 

Où en sont les discussions concernant votre avenir?

 

Aujourd’hui, c’est le club qui a les cartes en main. S’il lève l’option d’achat, alors je serai Niçois la saison prochaine. Je crois que nous sommes proches d’un accord. J’espère que ça va pouvoir se faire cette semaine mais, en tous cas, je suis prêt à faire les efforts pour rester à Nice. La ville me plaît énormément.

 

Comment se déroulent vos vacances?

 

Chez moi, à Buenos Aires, je retrouve ma famille, les amis et j’en profite pour chasser et faire des parties de pêche… Je ne sais pas si je suis meilleur footballeur ou pêcheur (rires !).