Anien de l'OM, le défenseur de Nice Renato Civelli attend le choc face à Marseille avec impatience (dimanche, 14h00). L'Argentin espère que le Gym sera encore solide au Ray.
Renato Civelli, à Marseille le 11 novembre dernier, vous aviez arraché le match nul (2-2) en passant totalement à travers en première période… Vous vous en souvenez ?
Nous étions passés à côté, c’est vrai. Ils avaient marqué un but hors-jeu mais Ospina avait arrêté un penalty. Nous aurions pu perdre de trois ou quatre buts à la pause. Mais ensuite, nous avons joué à notre niveau. Ce dimanche, ce sera différent, ce sera un superbe match, notamment parce qu’il est décisif des deux côtés. Eux, ils doivent accrocher le podium pour éviter les soucis financiers. Pour nous, c’est d’abord un derby. Ensuite, il faut rebondir après la défaite à Nancy (0-1). Et puis, nous ne sommes jamais passés au travers à domicile. Il faut que ça continue.
Vous évoluez avec de nombreux jeunes à Nice. Cela peut-il expliquer cette irrégularité ? Et le fait que vous n’ayez que la huitième défense de L1 avec 33 buts encaissés ?
Déjà, nous n'avons pas un groupe si jeune, quand on le regarde de plus près. Mais c'est vrai qu'avec les blessures, les suspensions, ils sont nombreux à avoir eu leur chance. En tout cas, pour le match à Marseille par exemple, je ne pense pas que cela soit de leur faute même s’il n’est pas évident de jouer au Vélodrome. A Nancy (0-1), il s’est passé la même chose ! Nous avons été inexistants. Derrière, nous avons mal ressorti les ballons. Devant, nous n’étions pas bien placés, nous n’avons pas fait les efforts. Le très haut niveau, c’est de ne jamais passer au travers.
«Même si je ne prolonge pas, je sais que je trouverais un club»
Vous avez déjà marqué quatre fois en L1 cette saison. Dans toute votre carrière, vous n’avez jamais été autant prolifique. Comment l'expliquez-vous ?
Ma priorité est de bien défendre. Ce sont mes attaquants qui doivent marquer. Si on pouvait gagner tous nos matches 1-0, je serais très content. Après, quand je monte, c’est avec beaucoup de conviction et du travail à l’entraînement derrière. Marquer, ça fait très plaisir.
Vous êtes en fin de contrat dans deux mois. Comment gérez-vous le fait de ne pas savoir où vous jouerez la saison prochaine ?
J’ai connu ça à l’OM (en mai 2009, ndlr). Vais-je connaître quelque chose de similaire ? En tout cas, c’est présent dans un coin de ma tête. J’aimerais savoir le plus tôt possible de quoi mon avenir va être fait. En tout cas, cela ne m’empêchera pas de tout donner jusqu’au bout. Je suis tranquille car nous faisons une bonne saison. Même si je ne prolonge pas, je sais que je trouverais un club.»