Sur le banc de Nice depuis quatre saisons, Claude Puel, 54 ans, n'a pas prolongé son contrat, qui termine le 30 juin. L'AS Monaco, intéressée par son retour, l'a rencontré.
La valse des entraîneurs promet d'être à nouveau rythmée cet été... Et cette fois, c'est l'AS Monaco qui pourrait donner le tempo. Sous contrat jusqu'en juin 2019, Leonardo Jardim n'est pas assuré de pouvoir honorer l'engagement. Le technicien portugais a piqué cette semaine une colère noire en apprenant que Dmitri Rybolovlev, l'actionnaire majoritaire et président du club princier, a rencontré Claude Puel. Ancien joueur (1979-1996) puis entraîneur (1999-2001) de l'ASM, le Tarnais plaît beaucoup à l'homme d'affaires russe.
Colère noire de Jardim
Les deux hommes ont déjeuné ensemble, et la rencontre a fuité, jusqu'à obliger Vadim Vasilyev, le vice-président monégasque, à démentir ce vendredi dans L'Équipe : "J'entends cela depuis dix jours. Au début, je l'ai pris à la légèreté mais là, je suis furieux. Je ne sais pas qui, chez nous, a déjeuné avec Claude Puel et si c'est vrai." Vasilyev tente d'éteindre le début d'incendie pour préserver le sprint final des siens, il est dans sa logique de dirigeant veillant à éviter la démobilisation sportive. Mais selon des sources bien informées, la véracité de l'information ne fait aucun doute.
Rivière cherche un successeur à Puel
"Puel connaît du monde ici et peut déjeuner avec qui il veut dans un cadre privé, mais on n'est en contact avec personne, poursuit Vasilyev. Ce serait une bêtise de changer d'entraîneur cet été." Cette mise au point intervient alors que le président niçois Jean-Pïerre Rivière, après avoir sondé plusieurs entraîneurs libres, vient de proposer un an de prolongation à Claude Puel, qui souhaiterait un bail minimum de deux saisons... Alors, Jardim toujours sur le Rocher et Puel chez l'ennemi la saison prochaine ? Réponse définitive d'ici trois mois...