Alexy Bosetti: «Je viens à Servette pour tout gagner!»

A 24 ans, il a l’accent chaleureux du sud. Alexy Bosetti, l’enfant de Nice, est sur le point de s’engager avec le Servette FC. Si rien de formel n’a encore été signé, il ne reste plus que des derniers détails contractuels à régler. Après, le buteur sera grenat.

«Je ne me fais pas de souci sur ce plan, explique-t-il depuis Nice. C’est déjà bien avancé, d’ailleurs je suis déjà venu à Genève voir un match. J’ai parlé avec les dirigeants, tout m’a plu sur place.»

C’était le 6 mai, à l’occasion de Servette-Chiasso. «Ce qui me plaît, c’est que j’ai senti que le club avait envie de travailler avec moi, précise Bosetti. Il y a deux ans, j’ai été prêté (ndlr: à Tours et en Norvège à Sarpsborg), ce n’était pas terrible. Cette saison, avec un Nice qui marchait très fort, notamment le secteur offensif, je n’ai pas eu ma chance. J’ai dû me contenter de la CFA. Je m’entraînais la semaine avec la première. Je suis fier d’avoir contribué au maintien de la réserve, je peux partir la tête haute. Mais oui, j’ai envie de quelque chose de nouveau et Servette représente cela. C’est un club ambitieux qui veut retrouver l’élite. Moi, je veux en faire partie, me relancer. Je viens à Servette pour tout gagner. Tous les matches de championnat et la Coupe aussi! Il faudrait juste que les ultimes détails se règlent afin que le contrat se signe rapidement.»

Il est vrai que des clubs de MLS (Major Soccer League, aux Etats-Unis) s’intéressent à lui. «Oui, et cela pourrait aussi être intéressant, souffle le Niçois. Mais pour l’instant, la priorité, c’est Servette. Il y a cette envie commune que je ressens.» De ce buteur, peut-être appelé à remplacer un Nsame qui songe à partir, les Grenat attendront le sens de la finition. Il est un «renard des surfaces», mais ne veut pas trop en parler.

«Disons simplement que j’aime marquer des buts, s’amuse-t-il. Mais pour le reste, ce n’est pas à moi de lister mes qualités, cela ferait prétentieux…»

En revanche, l’enfant de Nice peut parler de l’homme qu’il est. Cet amoureux de sa ville, de son club, celui qui peut «brancher» les supporters adverses, comme à Marseille ou à Bordeaux. «Oui, cela fait partie de mon personnage, lance-t-il. Mais attention: c’était à chaque fois après avoir marqué un but. Tout de même, il faut bien fêter. Pour le reste, je suis quelqu’un de droit, de correct, d’intègre.»